Les saisies de drogue, dépassent tout entendement, elles se multiplient et font les «Unes» de la presse nationale, et inquiètent de plus en plus les autorités qui s'alarment en face d'un phénomène ayant pris d'énormes proportions à travers le territoire national. Aucun coin du pays n'a pu être épargné par ce fléau des temps modernes, devenu « une arme à destruction massive » qui brise l'individu, disloque la famille et gangrène la société. Ce poison mortel est cultivé à travers les champs du Rif Marocain, d'une superficie dépassant les 20.000 kilomètres carrés, s'étendant en pleine région du nord englobant les localités de Hoceima, Chechaouen, Larache, Tétouan et Taounette, avec la bénédiction du Roi, qui ferme largement ses yeux sur cette grave dérive qu'est cette « culture de la mort », la production du cannabis marocain estimé annuellement à 1200 tonnes de kif traité, fait vivre toute la population du rif marocain qui s'est distinguée par cette véritable industrie florissante qui rapporte au royaume plus de 10 milliards de dollars en le plaçant en tête du podium, avec presque 60% de la production mondiale du kif. Malheureusement, le royaume empoche les dollars et le reste des pays, alimente ses cimetières en cadavres « Overdoses » par le poison marocain, et l'Algérie n'a pu être épargnée par ce voisinage par où transite cette drogue vers l'Europe par l'Espagne, et vers le Moyen. Orient par la Tunisie et la Libye, mais, une énorme quantité y reste pour être consommée localement. Malgré la bande frontalière qui devient de plus en plus hermétique, surtout au nord ouest ( Maghnia, Sidi Bel Abbes) suite au désastre causé à la jeunesse par la consommation de la « Zetla », la maffia du kif n'as pas baissé les bras, elle s'est « achetée » d'autres chemins, transitant par la région sud ouest ( Bechar Naama) pour aller à la Tunisie et en Libye et écouler quelques quintaux à travers les villes traversées, ces narcotrafiquants ne reculent devant rien, ils brassent des milliards par jour, et ne s'inquiètent nullement en éliminant tous ceux qui osent se dresser sur leur passage en payant d'autres milliards pour répandre leur venin a travers d'autres contrées, pour gagner d'autres « clients » en l'ignorant les longues distances et toutes les barrières possibles. En Algérie, la dépendance à la drogue a pu atteindre 26.686 toxicomanes en dix années (de 1998 à 2008), un chiffre qui frôle la catastrophe sociale et qui a alerté les pouvoirs pour redoubler de vigilance et prendre en charge sérieusement le fléau. Ainsi, le bilan de la lutte contre la drogue de l'année 2008 est plus qu'alarmant, quelques 23.000 personnes ont été interpellés par les éléments des forces de la sécurité nationale ( gendarmerie et police nationales), dont 5000 dealers ( revendeurs à travers les rues, les plages, les bars et les autres cafés publics), et 17.000 consommateurs (personnes prises en flagrant délit de possession de quelques grammes de kif ou en pleine consommation), dont 80% de ces drogués sont malheureusement des jeunes de 16 à 25 ans, une catégorie trop vulnérable, consumée par les affres de la drogue. Quant à la quantité saisie au cours l'années écoulée, elle demeure également une véritable menace pour le pays, elle a été estimée aux environs de 25 tonnes, selon le bilan établi par l'office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Le problème qui reste fort inquiétant pour le pays, est la consommation locale qui s'accentue d'année, cette dernière s'élève davantage où les narcotrafiquants ne parviennent plus à exporter leur sale marchandise vers l'Europe, suite çà la lutte commune des pays européens qui redoublent de vigilance en resserrant l'étau sur les paquebots de la « mort douce » (la drogue) et les radeaux de « la mort folle » (la harga), et en protégeant au mieux leurs eaux territoriales sans le moindre marchandage et sans se laisser « acheter » pour quelques euros ; cette sévère et haute surveillance de l'espace marin méditerranéen, pousse souvent les barons de la drogue, apprêtés tant d'attente vaine de « l'achat d'une route marine », de procéder coûte à l'écoulement de toute la marchandise, sur le marché local, opérations souvent fatales pour les services de sécurité et qui représentent de graves dangers pour la santé d'une jeunesse, qui est devenue de plus en plus sensible en demandant, juste une fuite de la réalité, en recourant à l'usage du kif et autres stupéfiants. Certes, l'état s'engage de plus en plus a assurer de farouches luttes, en multipliant d'importes saisies de ce poison mortel, mais, les narcotrafiquants ne s'avouent pas vaincus, ils redoublent également de férocité, en empruntant de nouvelles voies de passage à travers cette longue bande frontalière qui s'étend de Maghnia à Illizi, qui reste difficilement a surveiller, à cause de tant facteurs, dont la difficulté d'accès à des zones fortement accidentées et au relief trop dangereux à l'accès, et d'autres liées à la complicité de citoyens marocains et algériens résidant en ces lieux frontaliers et exerçant le métier de « passeurs » aidant de la sorte, les contrebandiers a assurer sans aucun risque, leur sale besogne, par une piste garantie et « achetée » en évitant les heures de passage des rondes des gendarmes, des militaires et des douaniers, dont ils connaissent parfaitement les horaires de tournée. Cette dernière cause, nuit abondamment à la lutte contre l'introduction de la drogue, au sein du territoire, ces derniers doivent être combattus sévèrement, comme, au Maroc, où les passeurs courent la peine de mort en cas d'arrestation, mais uniquement, en cas d'introduction de personnes étrangères sur le territoire du Royaume, le roi et ses « Mkhaznis » ferment les yeux sur l'exportation du whisky en caisses et du hashish en tonnes vers l'Algérie, le pays frère qu'il adore tant et ne cesse de prier pour l'ouverture de la frontière qui sépare les deux peuples, dont il ne soucie guère d'intoxiquer toute une jeunesse avec le kif de son Rif. En face de cette problématique, nos gardes frontières ne baissent plus les bras, s'arment de courage et vigilance, en allant à la rencontre de ces maffieux, qui sont également armés, et leur livrent combat, qu'ils remportent victorieusement, par les faire fuir vers les pays voisins, et en saisissant la marchandise et les véhicules de transport. Quant au coté préventif, l'état ne s'est pas dessaisi en abandonnant les toxicomanes à leur sort, ou en les enfermant à travers les geôles, il en débourse des milliards pour les secourir et les sauver de « la prison à vie » d'une drogue qui en a fin par les avoir corps et âme. En cette année, 15 nouveaux centre de désintoxication ont vu le jour à travers le pays et ont ouvert leurs portes à ces malheureux drogués ( dont 01 à Mostaganem), 53 centres intermédiaires et quelques 183 cellules d'écoute, fonctionnant 24/24 pendant tous les jours de la semaine, le coût de toutes ces réalisations, a été évalué à 300 milliards de centimes, l'état ne lésine plus sur ses moyens financiers pour éradiquer ce phénomène qui touche la frange la plus chère à la nation, en étant celle qui assurera la relève, mais, que malheureusement, elle vient d'être soumise à l'hydre aux milles têtes qu'une bataille collective doit coûte que coûte terrasser et tuer et sauver nos enfants qui sont les plus touchés par ses griffes impitoyables. Et, seule une stratégie collective, nécessitant la mobilisation de toute la société en face de ce fléau, parviendra à freiner son ascension, car, la drogue demeure ce deuxième marché économique mondial avec un chiffres d'affaires de 500 milliards de dollars et malheureusement beaucoup de monde « intouchable », alors, que Dieu protége cette jeunesse ne sachant quoi et où aller… !