Un représentant de l'ex-junte malienne est apparu mardi 1er mai, peu après 5 heures 30 à la télévision nationale, pour "rassurer" la population, affirmant que la situation était "sécurisée" à Bamako après des "attaques" visant, selon lui, à "déstabiliser le processus de retour à l'ordre constitutionnel". Un représentant de l'ex-junte malienne est apparu mardi 1er mai, peu après 5 heures 30 à la télévision nationale, pour "rassurer" la population, affirmant que la situation était "sécurisée" à Bamako après des "attaques" visant, selon lui, à "déstabiliser le processus de retour à l'ordre constitutionnel". Entouré de quelques militaires plus âgés, le jeune homme a accusé "des individus mal intentionnés d'avoir attaqué l'aéroport, l'ORTM [radio-télévision malienne] et la caserne de Kati [quartier général de l'ex-junte] afin de déstabiliser le processus de retour à l'ordre constitutionnel normal". "Tous ces endroits sont sécurisés", a-t-il assuré, avant de faire état d'arrestations. Dans une déclaration en français, il a affirmé que les "attaques" de la nuit avaient été perpétrées par des éléments étrangers soutenus par des "forces obscures qui sont actuellement détenues". "Tous les individus mal intentionnés impliqués dans ces actes seront activement recherchés et poursuivis", a-t-il dit. Quelques instants avant cette déclaration télévisée, le chef de l'ex-junte malienne, le capitaine Amadou Toumani Touré (ATT), avait affirmé, dans un message écrit diffusé par la télévision, "maîtriser la situation" à Bamako, qui semblait pourtant extrêmement confuse. Pendant plusieurs heures, des affrontements ont opposé ses partisans à la garde présidentielle loyale à Amadou Toumani Touré (ATT). Des sources concordantes et des témoins avaient affirmé en début de nuit que l'ORTM, mais aussi l'aéroport de Bamako, étaient passés sous le contrôle des Bérets rouges fidèles à l'ancien président ATT. Des membres du personnel de l'aéroport, cités par le site d'information en ligne Malijet, avaient même affirmé que plusieurs avions avaient atterri à l'aéroport. L'intervention des partisans de l'ex-junte à la télévision semble confirmer que les combats contre les forces loyalistes ont tourné en faveur des ex-putschistes. Selon tous les témoignages, les combats semblent s'être concentrés au milieu de la nuit autour du camp militaire de Kati, quartier général de l'ex-junte au pouvoir situé à 15 km de la capitale. La route entre Bamako et le camp de Kati a été fermée à la circulation dans la nuit par des éléments des forces loyalistes qui, selon des sources diplomatiques régionales, encerclaient la ville-garnison. Les rebelles touareg et leurs alliés, notamment, ont profité de la confusion régnant à Bamako pour s'emparer de toute la moitié nord du pays. Par la suite, la junte a nommé un gouvernement provisoire en vue de rétablir à terme l'ordre constitutionnel, mais les capitaines au pouvoir ont contrarié un plan avancé par la Cédéao visant à dépêcher au Mali une force de plus de trois mille soldats chargés de superviser la transition. Les partisans de l'ancien régime malien se sont soulevés à Bamako La garde présidentielle fidèle au président déchu Amadou Toumani Touré a affronté, lundi dernier, les forces de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d'Etat du 22 mars au Mali pour tenter de s'emparer d'une partie de Bamako, ont rapporté des témoins et un responsable de la junte. Des fusillades nourries ont éclaté à proximité d'un pont stratégique sur le fleuve Niger et aux abords du bâtiment de la radio-télévision publique, ont affirmé des témoins. Par la suite, les tirs ont diminué d'intensité près du pont où l'on a aperçu des Bérets rouges de la GP quitter le secteur. D'après un autre témoignage, des tirs se poursuivaient près de la radio-télévision d'Etat qui continue, toutefois, à émettre. Un porte-parole de la junte a expliqué qu'il s'agissait d'une tentative de contre-coup d'Etat de la part de militaire fidèles au président renversé et contraint à l'exil. Par la suite, la junte a nommé un gouvernement provisoire en vue de rétablir à terme l'ordre constitutionnel mais les capitaines au pouvoir ont contrarié un plan avancé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest visant à dépêcher au Mali une force de plus de 3.000 soldats chargés de superviser la transition. Entouré de quelques militaires plus âgés, le jeune homme a accusé "des individus mal intentionnés d'avoir attaqué l'aéroport, l'ORTM [radio-télévision malienne] et la caserne de Kati [quartier général de l'ex-junte] afin de déstabiliser le processus de retour à l'ordre constitutionnel normal". "Tous ces endroits sont sécurisés", a-t-il assuré, avant de faire état d'arrestations. Dans une déclaration en français, il a affirmé que les "attaques" de la nuit avaient été perpétrées par des éléments étrangers soutenus par des "forces obscures qui sont actuellement détenues". "Tous les individus mal intentionnés impliqués dans ces actes seront activement recherchés et poursuivis", a-t-il dit. Quelques instants avant cette déclaration télévisée, le chef de l'ex-junte malienne, le capitaine Amadou Toumani Touré (ATT), avait affirmé, dans un message écrit diffusé par la télévision, "maîtriser la situation" à Bamako, qui semblait pourtant extrêmement confuse. Pendant plusieurs heures, des affrontements ont opposé ses partisans à la garde présidentielle loyale à Amadou Toumani Touré (ATT). Des sources concordantes et des témoins avaient affirmé en début de nuit que l'ORTM, mais aussi l'aéroport de Bamako, étaient passés sous le contrôle des Bérets rouges fidèles à l'ancien président ATT. Des membres du personnel de l'aéroport, cités par le site d'information en ligne Malijet, avaient même affirmé que plusieurs avions avaient atterri à l'aéroport. L'intervention des partisans de l'ex-junte à la télévision semble confirmer que les combats contre les forces loyalistes ont tourné en faveur des ex-putschistes. Selon tous les témoignages, les combats semblent s'être concentrés au milieu de la nuit autour du camp militaire de Kati, quartier général de l'ex-junte au pouvoir situé à 15 km de la capitale. La route entre Bamako et le camp de Kati a été fermée à la circulation dans la nuit par des éléments des forces loyalistes qui, selon des sources diplomatiques régionales, encerclaient la ville-garnison. Les rebelles touareg et leurs alliés, notamment, ont profité de la confusion régnant à Bamako pour s'emparer de toute la moitié nord du pays. Par la suite, la junte a nommé un gouvernement provisoire en vue de rétablir à terme l'ordre constitutionnel, mais les capitaines au pouvoir ont contrarié un plan avancé par la Cédéao visant à dépêcher au Mali une force de plus de trois mille soldats chargés de superviser la transition. Les partisans de l'ancien régime malien se sont soulevés à Bamako La garde présidentielle fidèle au président déchu Amadou Toumani Touré a affronté, lundi dernier, les forces de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d'Etat du 22 mars au Mali pour tenter de s'emparer d'une partie de Bamako, ont rapporté des témoins et un responsable de la junte. Des fusillades nourries ont éclaté à proximité d'un pont stratégique sur le fleuve Niger et aux abords du bâtiment de la radio-télévision publique, ont affirmé des témoins. Par la suite, les tirs ont diminué d'intensité près du pont où l'on a aperçu des Bérets rouges de la GP quitter le secteur. D'après un autre témoignage, des tirs se poursuivaient près de la radio-télévision d'Etat qui continue, toutefois, à émettre. Un porte-parole de la junte a expliqué qu'il s'agissait d'une tentative de contre-coup d'Etat de la part de militaire fidèles au président renversé et contraint à l'exil. Par la suite, la junte a nommé un gouvernement provisoire en vue de rétablir à terme l'ordre constitutionnel mais les capitaines au pouvoir ont contrarié un plan avancé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest visant à dépêcher au Mali une force de plus de 3.000 soldats chargés de superviser la transition.