L'écrivain-journaliste français Pierre Daum était, avant-hier jeudi, l'invité du Centre d'études diocésain Les Glycines. En animant une conférence-débat sur le thème «La valise ou le cercueil : genèse du discours pied-noir». Le conférencier est revenu sur plusieurs points du discours pied-noir avant et après l'indépendance de l'Algérie. L'écrivain-journaliste français Pierre Daum était, avant-hier jeudi, l'invité du Centre d'études diocésain Les Glycines. En animant une conférence-débat sur le thème «La valise ou le cercueil : genèse du discours pied-noir». Le conférencier est revenu sur plusieurs points du discours pied-noir avant et après l'indépendance de l'Algérie. En effet, l'écrivain journaliste Pierre Daum a révélé, lors de cette conférence, que le nombre de pieds-noirs en Algérie avant l'indépendance s'élève à un million. Dans ce sillage, Pierre Daum a rétorqué sur le discours français des pieds-noir qui est, selon eux, «le seul discours dominant en France à cause des massacres et des crimes du FLN», de la contrainte de «se faire tuer» par le FLN, l'ALN et l'OAS. Mais, par ailleurs, «tout le monde pense que le million de pieds-noirs ont quitté l'Algérie, mais ve n'est pas la réalité. Dans mon livre je parle des 200.000 pieds-noirs qui ont choisi de rester en Algérie». Le livre Ni valise ni cercueil reprend les témoignages vivants de pieds-noirs résidant actuellement en Algérie. Ce livre, réalisé par le journaliste, est une forme d'enquête historique qui a duré quatre années en utilisant des archives algériennes et françaises. «J'ai trouvé des problèmes pour collecter des témoignages auprès des pieds-noirs résidant en Algérie, mais après mes assurances, ils m'ont confié et fourni ce dont j'avais besoin pour mon travail», nous a-t-il fait savoir. Par ailleurs, et revenant sur le choix du thème du livre, à savoir les pieds-noirs en Algérie, l'écrivain a souligné, à ce propos, qu'il n'a aucun lien, lui-même avec les pieds-noirs, ajoutant : «Je n'ai aussi aucun lien avec l'Algérie et même mon père n'a pas fait la Guerre d'Algérie. Je ne suis pas un historien, je suis un simple journaliste qui essaye de faire un travail sérieux, et approfondi sur l'histoire», a-t-il affirmé. L'ultime discours du conférencier était consacré à trois événements, à savoir l'enlèvement et l'assassinat de quelques milliers d'Européens et juifs «civils» entre mars et l'été de 1962, la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962, et le massacre d'Oran. Durant cette période, Pierre Daum a décrit l'épisode d'Oran, en disant : «Durant cette période, la population musulmane n'avait pas le droit de sortir. Par conséquent, et pendant six mois, de janvier à juillet 1962, la population musulmane d'Oran a subi une vraie terreur de la part de l'OAS. De ce fait, on estime que le nombre de morts de la population musulmane, durant ces six mois, s'élève à un millier de morts, selon les références de l'historien algérien Ben Kada, ce qui donne une moyenne de cinq morts par jour. Après avoir semé la terreur durant six mois, l'OAS quitte la ville, à partir du 5 juillet, laissant les Oranais sous un état de choc extrême après les massacres subis depuis décembre 1961». Revenant, par ailleurs, sur la Révolution algérienne, qui a duré sept années, dont le constat a été fait par le journaliste écrivain «sur le nombre de morts des civils juifs français, pendant les sept années, qui s'élève à environ cinq mille, dont les corps de 2.800 morts ont été retrouvés». De ce fait, Pierre Daum a signalé que «personne n'a donné le chiffre exact des victimes de la Guerre d'Algérie, jugeant, ainsi, que le FLN a donné un chiffre politique sur le nombre des morts durant la guerre d'Algérie». Après le cessez-le-feu, des massacres et un fleuve de sang dans laquelle a été plongée l'Algérie, sur ce point le conférencier a voulu constater que «de mars à juillet, le pays a sombré dans une anarchie créée par l'OAS, et cette anarchie a développé deux types de délinquance : les "Marsiens" qui n'ont pas été des moudjahidine et qui se comportent comme des moudjahidine après les signature des Accords d'Evian, et les tueries contre les Juifs». En effet, l'écrivain journaliste Pierre Daum a révélé, lors de cette conférence, que le nombre de pieds-noirs en Algérie avant l'indépendance s'élève à un million. Dans ce sillage, Pierre Daum a rétorqué sur le discours français des pieds-noir qui est, selon eux, «le seul discours dominant en France à cause des massacres et des crimes du FLN», de la contrainte de «se faire tuer» par le FLN, l'ALN et l'OAS. Mais, par ailleurs, «tout le monde pense que le million de pieds-noirs ont quitté l'Algérie, mais ve n'est pas la réalité. Dans mon livre je parle des 200.000 pieds-noirs qui ont choisi de rester en Algérie». Le livre Ni valise ni cercueil reprend les témoignages vivants de pieds-noirs résidant actuellement en Algérie. Ce livre, réalisé par le journaliste, est une forme d'enquête historique qui a duré quatre années en utilisant des archives algériennes et françaises. «J'ai trouvé des problèmes pour collecter des témoignages auprès des pieds-noirs résidant en Algérie, mais après mes assurances, ils m'ont confié et fourni ce dont j'avais besoin pour mon travail», nous a-t-il fait savoir. Par ailleurs, et revenant sur le choix du thème du livre, à savoir les pieds-noirs en Algérie, l'écrivain a souligné, à ce propos, qu'il n'a aucun lien, lui-même avec les pieds-noirs, ajoutant : «Je n'ai aussi aucun lien avec l'Algérie et même mon père n'a pas fait la Guerre d'Algérie. Je ne suis pas un historien, je suis un simple journaliste qui essaye de faire un travail sérieux, et approfondi sur l'histoire», a-t-il affirmé. L'ultime discours du conférencier était consacré à trois événements, à savoir l'enlèvement et l'assassinat de quelques milliers d'Européens et juifs «civils» entre mars et l'été de 1962, la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962, et le massacre d'Oran. Durant cette période, Pierre Daum a décrit l'épisode d'Oran, en disant : «Durant cette période, la population musulmane n'avait pas le droit de sortir. Par conséquent, et pendant six mois, de janvier à juillet 1962, la population musulmane d'Oran a subi une vraie terreur de la part de l'OAS. De ce fait, on estime que le nombre de morts de la population musulmane, durant ces six mois, s'élève à un millier de morts, selon les références de l'historien algérien Ben Kada, ce qui donne une moyenne de cinq morts par jour. Après avoir semé la terreur durant six mois, l'OAS quitte la ville, à partir du 5 juillet, laissant les Oranais sous un état de choc extrême après les massacres subis depuis décembre 1961». Revenant, par ailleurs, sur la Révolution algérienne, qui a duré sept années, dont le constat a été fait par le journaliste écrivain «sur le nombre de morts des civils juifs français, pendant les sept années, qui s'élève à environ cinq mille, dont les corps de 2.800 morts ont été retrouvés». De ce fait, Pierre Daum a signalé que «personne n'a donné le chiffre exact des victimes de la Guerre d'Algérie, jugeant, ainsi, que le FLN a donné un chiffre politique sur le nombre des morts durant la guerre d'Algérie». Après le cessez-le-feu, des massacres et un fleuve de sang dans laquelle a été plongée l'Algérie, sur ce point le conférencier a voulu constater que «de mars à juillet, le pays a sombré dans une anarchie créée par l'OAS, et cette anarchie a développé deux types de délinquance : les "Marsiens" qui n'ont pas été des moudjahidine et qui se comportent comme des moudjahidine après les signature des Accords d'Evian, et les tueries contre les Juifs».