L'Intersyndicale de la santé a tiré hier, au cours d'un point de presse animé à Alger, une salve contre le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, tout en faisant l'éloge du ministre de l'Education nationale, Boubeker Benbouzid, qui selon elle, a adopté une attitude plus constructive envers les syndicats de son secteur. Les syndicats composant l'Intersyndicale, à savoir le SNPSSP (spécialistes), le SNPSP (généralistes), le SNAPSY (psychologues) et le SNPEP (professeurs paramédicaux) ont été unanimes à souligner la gestion «chaotique» par le ministre de la Santé de son propre département. «La priorité pour ce ministère est de fournir les vaccins pour les enfants. Sachez qu'au moment où je vous parle, la pénurie des vaccins contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et la polio, n'est pas encore résolue» et d'ajouter : «Dans quelque jours, Ould Abbès va boucler 2 ans à la tête du ministère, on a le regret de constater qu'il n'a absolument rien fait, rien. Au lieu de résoudre les problèmes, il fait des déclarations à la presse à l'effet d'assurer les citoyens de la disponibilité des vaccins et des médicaments, or je le répète, il n'y a pas de vaccins dans les hôpitaux, les déclarations du ministre nous causent du tort car les malades nous soupçonnent de faire de la rétention de médicaments», tonne le Dr Merabet, président du SNPSP. Pour sa part, le président du SNAPSY, le Dr Khaled Kedad, a dénoncé les «tentatives du ministère d'amener son syndicat sur le terrain politique». Il a révélé que lors d'une rencontre avec la tutelle, suite à un dépôt d'un préavis de grève, il a été invité par son vis-à-vis du ministère «à surseoir à la grève vu la situation dans laquelle se débat le pays». Et Kedad d'ajouter : «Alors que Benbouzid dans le secteur de l'éducation convoque les syndicats pour les écouter et trouver des solutions, Ould Abbès, nous a convoqués pour nous demander de l'aider en vue d'inciter les gens à aller voter lors des législatives du 10 mai, il nous a même donné des prospectus». «C'est de la psychopathologie, le malade de ce type refuse le compte-rendu de son diagnostic», a ajouté le président du SNAPSY. Quant au Dr Mohamed Yousfi, président du SNPSSP, il a dû énumérer les «lignes rouges» qu'Ould Abbès «a osé franchir». Selon lui : «1° le ministre de la Santé a fait du ministère son entreprise familiale, en en interdisant l'accès aux chefs de syndicats et en refusant de prendre en charge les problèmes soulevés par les professionnels dont celui du statut particulier et du régime indemnitaire, 2° il est derrière la disparition des médicaments des hôpitaux, chaque semaine voit son lot de médicaments disparaître, 3° il a violé les lois garantissant les libertés syndicales, 4° son action est anti-déontologique, car Ould Abbès est médecin, à ce titre, il s'est montré peu "éduqué"». Le Dr Merabet insiste sur l'absence d'un système de santé. Selon lui «on est dans l'anarchie». Il a évoqué le cas du Centre anticancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) d'Alger. «Ce centre a-t-il regretté accueille des malades des 48 wilayas, les gens qui y font la queue pour arracher un rendez-vous ne l'auront que vers mars 2013». Le président du SNPSP a annoncé en outre, l'organisation dans les prochains mois d'une conférence nationale de la santé. Selon lui, nombre d'organismes du secteur et de la société civile comme l'Ordre des médecins, la Société de pharmacie, les associations de malades ont donné leur aval. A noter que l'Intersyndicale appelle à un rassemblement des professionnels devant le ministère de la Santé pour le 14 mai prochain pour réclamer la prise en charge de leurs doléances par le département d'Ould Abbès. L'Intersyndicale de la santé a tiré hier, au cours d'un point de presse animé à Alger, une salve contre le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, tout en faisant l'éloge du ministre de l'Education nationale, Boubeker Benbouzid, qui selon elle, a adopté une attitude plus constructive envers les syndicats de son secteur. Les syndicats composant l'Intersyndicale, à savoir le SNPSSP (spécialistes), le SNPSP (généralistes), le SNAPSY (psychologues) et le SNPEP (professeurs paramédicaux) ont été unanimes à souligner la gestion «chaotique» par le ministre de la Santé de son propre département. «La priorité pour ce ministère est de fournir les vaccins pour les enfants. Sachez qu'au moment où je vous parle, la pénurie des vaccins contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et la polio, n'est pas encore résolue» et d'ajouter : «Dans quelque jours, Ould Abbès va boucler 2 ans à la tête du ministère, on a le regret de constater qu'il n'a absolument rien fait, rien. Au lieu de résoudre les problèmes, il fait des déclarations à la presse à l'effet d'assurer les citoyens de la disponibilité des vaccins et des médicaments, or je le répète, il n'y a pas de vaccins dans les hôpitaux, les déclarations du ministre nous causent du tort car les malades nous soupçonnent de faire de la rétention de médicaments», tonne le Dr Merabet, président du SNPSP. Pour sa part, le président du SNAPSY, le Dr Khaled Kedad, a dénoncé les «tentatives du ministère d'amener son syndicat sur le terrain politique». Il a révélé que lors d'une rencontre avec la tutelle, suite à un dépôt d'un préavis de grève, il a été invité par son vis-à-vis du ministère «à surseoir à la grève vu la situation dans laquelle se débat le pays». Et Kedad d'ajouter : «Alors que Benbouzid dans le secteur de l'éducation convoque les syndicats pour les écouter et trouver des solutions, Ould Abbès, nous a convoqués pour nous demander de l'aider en vue d'inciter les gens à aller voter lors des législatives du 10 mai, il nous a même donné des prospectus». «C'est de la psychopathologie, le malade de ce type refuse le compte-rendu de son diagnostic», a ajouté le président du SNAPSY. Quant au Dr Mohamed Yousfi, président du SNPSSP, il a dû énumérer les «lignes rouges» qu'Ould Abbès «a osé franchir». Selon lui : «1° le ministre de la Santé a fait du ministère son entreprise familiale, en en interdisant l'accès aux chefs de syndicats et en refusant de prendre en charge les problèmes soulevés par les professionnels dont celui du statut particulier et du régime indemnitaire, 2° il est derrière la disparition des médicaments des hôpitaux, chaque semaine voit son lot de médicaments disparaître, 3° il a violé les lois garantissant les libertés syndicales, 4° son action est anti-déontologique, car Ould Abbès est médecin, à ce titre, il s'est montré peu "éduqué"». Le Dr Merabet insiste sur l'absence d'un système de santé. Selon lui «on est dans l'anarchie». Il a évoqué le cas du Centre anticancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) d'Alger. «Ce centre a-t-il regretté accueille des malades des 48 wilayas, les gens qui y font la queue pour arracher un rendez-vous ne l'auront que vers mars 2013». Le président du SNPSP a annoncé en outre, l'organisation dans les prochains mois d'une conférence nationale de la santé. Selon lui, nombre d'organismes du secteur et de la société civile comme l'Ordre des médecins, la Société de pharmacie, les associations de malades ont donné leur aval. A noter que l'Intersyndicale appelle à un rassemblement des professionnels devant le ministère de la Santé pour le 14 mai prochain pour réclamer la prise en charge de leurs doléances par le département d'Ould Abbès.