La Serbie organisera le deuxième tour de son élection présidentielle à la fin du mois de mai, aucun des candidats n'ayant remporté plus de 50% des voix lors du premier tour de dimanche, a rapporté l'agence de presse serbe Tanjug. Le président sortant Boris Tadic, du Parti démocrate pro-UE, a remporté 26,8% des voix, tandis que Tomislav Nikolic, du Parti serbe du progrès, en a obtenu 25,6%, selon les projection de l'institut de sondages CeSID. Les deux hommes, arrivés en tête des douze candidats du premier tour, s'affronteront lors du deuxième tour, prévu le 20 mai, conformément à la loi électorale serbe. Cependant, les premiers résultats des élections législatives, qui se tenaient parallèlement à l'élection présidentielle, ont montré que le Parti serbe du progrès remportait la victoire avec 24,7% des voix. Les électeurs serbes ont voté dimanche à la fois pour les élections présidentielles et législatives. Des bureaux de vote ont également été établis au Kosovo, qui a déclaré son indépendance en 2008, mais que la Serbie considère encore comme une province serbe. APS Grèce, débâcle des 2 partis pro-austérité, Un parti néonazi entre au Parlement Les deux partis pro-austérité, la Nouvelle-Démocratie (droite) et le Pasok (socialiste) ont connu un effondrement aux législatives, passant sous la majorité absolue, alors qu'un parti néonazi entre pour la première fois au Parlement, selon des chiffres publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. Après le dépouillement de 99% des bulletins, ces résultats quasi définitifs indiquent que les deux partis, la ND avec 18,8% des suffrages (108 sièges) et le Pasok avec 13,2% (41 sièges) ne rassemblent que 149 sièges sur les 300 du Parlement et ne pourront former un gouvernement de coalition qu'avec l'appui d'un troisième parti. Ces deux partis, piliers du bipartisme en Grèce depuis 38 ans, et tenus responsables de la crise que traverse le pays, ont connu une débâcle historique lors des élections législatives de dimanche. Après la publication officielle des résultats définitifs dans la journée d'hier, le chef de l'Etat Carolos Papoulias doit appeler Antonis Samaras, dirigeant de la droite Nouvelle-Démocratie, dont son parti est arrivé en tête du scrutin, pour lui confier la tâche de former un "gouvernement qui jouisse de la confiance du parlement", selon la Constitution. La formation d'un gouvernement de coalition entre les partis pro-austérité, partenaires dans un gouvernement de coalition depuis novembre, et un troisième parti sera une tâche compliquée compte tenu que tous les cinq partis anti-austérité ont déclaré être contre la poursuite de la rigueur, dictée par les créanciers du pays, UE et FMI. R. I./ Agence La Serbie organisera le deuxième tour de son élection présidentielle à la fin du mois de mai, aucun des candidats n'ayant remporté plus de 50% des voix lors du premier tour de dimanche, a rapporté l'agence de presse serbe Tanjug. Le président sortant Boris Tadic, du Parti démocrate pro-UE, a remporté 26,8% des voix, tandis que Tomislav Nikolic, du Parti serbe du progrès, en a obtenu 25,6%, selon les projection de l'institut de sondages CeSID. Les deux hommes, arrivés en tête des douze candidats du premier tour, s'affronteront lors du deuxième tour, prévu le 20 mai, conformément à la loi électorale serbe. Cependant, les premiers résultats des élections législatives, qui se tenaient parallèlement à l'élection présidentielle, ont montré que le Parti serbe du progrès remportait la victoire avec 24,7% des voix. Les électeurs serbes ont voté dimanche à la fois pour les élections présidentielles et législatives. Des bureaux de vote ont également été établis au Kosovo, qui a déclaré son indépendance en 2008, mais que la Serbie considère encore comme une province serbe. APS Grèce, débâcle des 2 partis pro-austérité, Un parti néonazi entre au Parlement Les deux partis pro-austérité, la Nouvelle-Démocratie (droite) et le Pasok (socialiste) ont connu un effondrement aux législatives, passant sous la majorité absolue, alors qu'un parti néonazi entre pour la première fois au Parlement, selon des chiffres publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. Après le dépouillement de 99% des bulletins, ces résultats quasi définitifs indiquent que les deux partis, la ND avec 18,8% des suffrages (108 sièges) et le Pasok avec 13,2% (41 sièges) ne rassemblent que 149 sièges sur les 300 du Parlement et ne pourront former un gouvernement de coalition qu'avec l'appui d'un troisième parti. Ces deux partis, piliers du bipartisme en Grèce depuis 38 ans, et tenus responsables de la crise que traverse le pays, ont connu une débâcle historique lors des élections législatives de dimanche. Après la publication officielle des résultats définitifs dans la journée d'hier, le chef de l'Etat Carolos Papoulias doit appeler Antonis Samaras, dirigeant de la droite Nouvelle-Démocratie, dont son parti est arrivé en tête du scrutin, pour lui confier la tâche de former un "gouvernement qui jouisse de la confiance du parlement", selon la Constitution. La formation d'un gouvernement de coalition entre les partis pro-austérité, partenaires dans un gouvernement de coalition depuis novembre, et un troisième parti sera une tâche compliquée compte tenu que tous les cinq partis anti-austérité ont déclaré être contre la poursuite de la rigueur, dictée par les créanciers du pays, UE et FMI. R. I./ Agence