Malgré la présence de la mission, les violences se poursuivent. Plus de 800 personnes ont péri depuis l'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mardi, six civils sont morts dans les provinces d'Idleb (Nord-ouest) et de Homs (Centre), ainsi qu'à Damas, selon l'OSDH et l'armée bombardait Qalaat al-Madiq et le Krak des Chevaliers (centre), selon des militants. L'OSDH avait recensé 25 morts dans des violences lundi, jour des élections législatives, boycottées par l'opposition et dénoncées par la communauté internationale. Interrogé sur ce scrutin, M. Annan a répondu qu'il "faudrait peut-être de nouvelles élections" car la consultation n'est pas celle prévue dans son plan de paix, qui préconise un "dialogue" entre gouvernement et opposition. La presse syrienne, officielle ou proche du régime, s'est, de son côté, félicitée de ces élections, dont le taux de participation a atteint environ 60% "malgré les menaces et les opérations terroristes", selon le quotidien Al-Watan. Le régime, qui ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation, attribue les violences à des "bandes terroristes". Les Etats-Unis restent déterminés à accroître la pression sur le président syrien Bachar al-Assad pour qu'il quitte le pouvoir, a déclaré mardi à New York l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice. Sur le plan humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé à augmenter de 20 millions d'euros le financement de ses opérations en Syrie, et annoncé qu'après de "très très longues discussions" avec Damas, il aurait accès la semaine prochaine à la prison d'Alep (Nord), après avoir visité celle de Damas en septembre. Sur le plan économique, les sanctions européennes et américaines sur le pétrole syrien ont fait perdre au pays près de trois milliards de dollars, selon le ministre du Pétrole Soufiane Allaou. Les violences dans le pays ont fait près de 12.000 morts depuis mars 2011, en majorité des civils, et plus de 25.000 personnes sont toujours détenues dans le cadre de la révolte, selon l'OSDH. R. I. Soudan Darfour sous le contrôle des rebelles Des rebelles du SLA au Darfour, dans l'ouest du Soudan, ont affirmé mardi avoir pris le contrôle d'une ville, selon des agences de presse. "Aujourd'hui, nos troupes ont conjointement pris le contrôle de la ville de Girayda après avoir combattu les SAF", (forces armées du Soudan, NDLR) a déclaré Abdoullah Moursal, porte-parole de l'Armée de libération du Soudan (SLA)-faction Minni Minnawi, selon la même source. Girayda se trouve à environ 100 km au sud de Nyala, chef-lieu de l'Etat du Darfour-Sud. APS Malgré la présence de la mission, les violences se poursuivent. Plus de 800 personnes ont péri depuis l'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mardi, six civils sont morts dans les provinces d'Idleb (Nord-ouest) et de Homs (Centre), ainsi qu'à Damas, selon l'OSDH et l'armée bombardait Qalaat al-Madiq et le Krak des Chevaliers (centre), selon des militants. L'OSDH avait recensé 25 morts dans des violences lundi, jour des élections législatives, boycottées par l'opposition et dénoncées par la communauté internationale. Interrogé sur ce scrutin, M. Annan a répondu qu'il "faudrait peut-être de nouvelles élections" car la consultation n'est pas celle prévue dans son plan de paix, qui préconise un "dialogue" entre gouvernement et opposition. La presse syrienne, officielle ou proche du régime, s'est, de son côté, félicitée de ces élections, dont le taux de participation a atteint environ 60% "malgré les menaces et les opérations terroristes", selon le quotidien Al-Watan. Le régime, qui ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation, attribue les violences à des "bandes terroristes". Les Etats-Unis restent déterminés à accroître la pression sur le président syrien Bachar al-Assad pour qu'il quitte le pouvoir, a déclaré mardi à New York l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice. Sur le plan humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé à augmenter de 20 millions d'euros le financement de ses opérations en Syrie, et annoncé qu'après de "très très longues discussions" avec Damas, il aurait accès la semaine prochaine à la prison d'Alep (Nord), après avoir visité celle de Damas en septembre. Sur le plan économique, les sanctions européennes et américaines sur le pétrole syrien ont fait perdre au pays près de trois milliards de dollars, selon le ministre du Pétrole Soufiane Allaou. Les violences dans le pays ont fait près de 12.000 morts depuis mars 2011, en majorité des civils, et plus de 25.000 personnes sont toujours détenues dans le cadre de la révolte, selon l'OSDH. R. I. Soudan Darfour sous le contrôle des rebelles Des rebelles du SLA au Darfour, dans l'ouest du Soudan, ont affirmé mardi avoir pris le contrôle d'une ville, selon des agences de presse. "Aujourd'hui, nos troupes ont conjointement pris le contrôle de la ville de Girayda après avoir combattu les SAF", (forces armées du Soudan, NDLR) a déclaré Abdoullah Moursal, porte-parole de l'Armée de libération du Soudan (SLA)-faction Minni Minnawi, selon la même source. Girayda se trouve à environ 100 km au sud de Nyala, chef-lieu de l'Etat du Darfour-Sud. APS