Une maladie caractérisée par une inflammation plus ou moins grave des voies respiratoires, et surtout des bronches et des bronchioles. Elle se traduit par une difficulté à respirer, un essoufflement, une respiration sifflante ou une sensation d'oppression dans la poitrine. Une maladie caractérisée par une inflammation plus ou moins grave des voies respiratoires, et surtout des bronches et des bronchioles. Elle se traduit par une difficulté à respirer, un essoufflement, une respiration sifflante ou une sensation d'oppression dans la poitrine. L'asthme est une maladie chronique qui se manifeste le plus souvent par des crises entrecoupées de périodes où la respiration est normale. Chez certaines personnes, cependant, l'asthme induit une gêne respiratoire permanente, qui interfère avec les activités quotidiennes. L'asthme est souvent lié à une réaction anormale des voies aériennes à divers stimuli (des allergènes dans l'air, de la fumée, etc.). La crise d'asthme La crise d'asthme correspond à l'aggravation subite des symptômes. Chez de nombreuses personnes, l'asthme ne se manifeste que par des crises occasionnelles, la respiration étant normale en dehors des crises. Une crise d'asthme commence souvent par une toux sèche, suivie d'une difficulté à respirer, qui provoque une respiration sifflante clairement audible. Elle s'accompagne habituellement d'expectorations de mucus (toux et crachats). Durant une crise, l'ouverture des bronches est réduite en raison d'une importante réaction inflammatoire et d'une contraction des muscles de la paroi des bronches. Les crises peuvent être calmées efficacement par les médicaments. Cependant, elles sont potentiellement dangereuses, surtout chez les personnes fragiles (personnes âgées, souffrant d'une infection respiratoire, etc.). Prévalence Depuis les années 60, l'asthme est en progression constante dans les pays industrialisés, où l'on estime que de 5 % à 10 % de la population en souffre à divers degrés. Les femmes semblent légèrement plus touchées que les hommes (9,4 % contre 6,7 %). Deux périodes de la vie semblent plus propices à l'apparition de l'asthme : l'enfance et le début de la quarantaine. Un enfant sur 8 en est atteint (13 %, soit 590.000 enfants de 11 ans et moins). Heureusement, environ la moitié de ces enfants deviendront complètement asymptomatiques au cours de l'adolescence. Ils resteront tout de même des personnes à risque. Causes des crises Les causes de l'asthme ne sont pas bien connues. On sait qu'elles seraient à la fois génétiques et environnementales. L'inflammation des voies respiratoires se traduit par la production d'un mucus épais à l'intérieur des bronches, ce qui gêne la circulation de l'air. Parallèlement, les muscles autour des bronches se contractent, entraînant la « fermeture » des bronches (bronchospasme). C'est ce qui provoque la gêne respiratoire. L'asthme est souvent associé à des allergies respiratoires, mais il n'est pas toujours d'origine allergique. Chez les personnes asthmatiques, on retrouve une sensibilité excessive des bronches (hyperréactivité) à une ou plusieurs substances. Les facteurs suivants peuvent contribuer à déclencher une crise d'asthme ou à aggraver la gêne respiratoire, mais ils ne sont pas la cause de l'asthme. - Des allergènes aériens (poussières, pollen, poils d'animaux, acariens). - Des polluants aériens (irritants en milieu de travail, fumée de feu de bois, gaz d'échappement, pollution atmosphérique, etc.). - La fumée du tabac. - Des aliments (allergies alimentaires) ou des additifs alimentaires, comme les sulfites. - Certains médicaments (aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, bêta-bloquants utilisés pour les problèmes cardiaques ou l'hypertension). - Des infections des voies respiratoires (rhume, bronchite, sinusite, etc.), car elles engendrent une inflammation. - L'exercice physique, surtout s'il est pratiqué à l'extérieur en hiver, par temps froid et sec. - Des émotions fortes (rires, pleurs, colère, excitation), surtout chez les enfants. Conséquences Chez certaines personnes, les crises d'asthme sont rares et n'ont pas de répercussions graves sur la vie quotidienne. Cependant, l'asthme peut devenir plus grave lorsque les crises sont fréquentes et les symptômes, intenses. Dans certains cas, les difficultés respiratoires et l'essoufflement persistent même entre les crises. Voici quelques signes d'un asthme grave ou mal contrôlé : - Des symptômes durant la nuit; - La limitation des activités durant le jour; - Le besoin d'utiliser des inhalateurs plusieurs fois par jour ou durant la nuit; - Des crises qui demandent une hospitalisation. Complications possibles Un asthme mal contrôlé peut provoquer des symptômes permanents. Exceptionnellement, il peut dégénérer au point de causer une détresse respiratoire et mettre en danger la vie des gens qui en souffrent. Chaque année, au Canada, environ 20 enfants et 500 adultes meurent des suites d'une crise d'asthme. La plupart de ces décès pourraient être évités par une bonne gestion de la maladie. Ainsi, l'immense majorité des personnes asthmatiques peuvent vivre tout à fait normalement, à condition de bien suivre leur traitement. Par ailleurs, il est rare que les crises surviennent brutalement sans signe annonciateur. Apprendre à reconnaître ces signes permet d'agir à temps pour réduire la gravité des crises. Symptômes de l'asthme Les symptômes peuvent être intermittents ou persistants. Ils peuvent apparaître après un exercice physique ou en présence d'un autre facteur déclencheur, et ils sont généralement plus marqués la nuit et au petit matin. - Une difficulté à respirer ou un essoufflement (dyspnée) ; - Une respiration sifflante ; - Une sensation de serrement, d'oppression thoracique ; - Une toux sèche. Pour certaines personnes, l'asthme se traduit seulement par une toux persistante qui apparaît souvent au coucher ou après un effort physique. Signaux d'alarme en cas de crise En cas de crise d'asthme, les symptômes décrits ci-dessus s'aggravent. Si, en plus, vous ressentez les symptômes suivants, il est impératif d'appeler les secours ou de vous rendre à l'urgence, afin de contrôler la crise au plus vite. - Des sueurs ; - Une augmentation du rythme cardiaque ; - Des difficultés à parler ou à tousser ; - Une grande anxiété, de la confusion et de l'agitation (surtout chez les enfants) ; - Une coloration bleutée des doigts ou des lèvres ; - Des troubles de la conscience (somnolence) - Le médicament de crise, habituellement efficace, ne semble pas fonctionner. Personnes à risque - Les personnes ayant une prédisposition génétique aux allergies ou ayant des parents ou des frères et sœurs asthmatiques. - Les personnes qui étaient de petit poids à la naissance. - Les personnes fréquemment exposées, dans leur milieu de travail, à des produits chimiques, par exemple à de la peinture, des produits de coiffure, des métaux, des plastiques, etc. - Les personnes obèses. - Les personnes atteintes de reflux gastro-œsophagien. Même si le reflux n'est pas une cause d'asthme, il est considéré comme un facteur d'aggravation, voire un facteur déclencheur des symptômes d'asthme. L'augmentation du nombre d'asthmatiques, ces dernières décennies, pourrait être attribuable aux facteurs suivants : - La pollution. De plus en plus de personnes vivent au cœur de zones urbaines, où la pollution de l'air est importante, et les périodes de smog, de plus en plus fréquentes. - L'exposition à la fumée de tabac. Le tabagisme chez la mère, durant la grossesse, augmente aussi le risque d'asthme chez l'enfant65. - Le tabagisme actif et passif irrite les voies respiratoires et aggrave l'asthme. Prévention de l'asthme Il n'y a pas de traitement qui permet de faire disparaître l'asthme. Il arrive parfois que la maladie s'atténue voire disparaisse d'elle-même, mais les symptômes sont le plus souvent chroniques. Pour le moment, la seule mesure préventive de base reconnue consiste à éviter le tabagisme et la fumée secondaire. La fumée de tabac irrite les voies respiratoires, ce qui crée un terrain propice aux maladies respiratoires. Autrement, on ne connaît pas de mesure qui permette de prévenir l'asthme; il n'existe pas de consensus médical à cet égard. Néanmoins, la communauté médicale explore diverses pistes de prévention en ce qui concerne l'asthme causé par des allergies. Elles pourraient surtout intéresser les parents atteints d'allergies qui désirent réduire le risque que leur enfant en souffre aussi. Mesures de dépistage précoce Il est possible de détecter l'asthme au début de son apparition grâce à des tests de spirométrie. Il s'agit d'un ensemble de mesures de la capacité des poumons (par exemple, les volumes et les débits d'air qui circulent dans les poumons à l'inspiration et à l'expiration), réalisées à l'aide d'un spiromètre. Pour le patient, il suffit de souffler dans un petit appareil électronique muni d'un embout. La spirométrie est utilisée depuis plusieurs années dans le diagnostic de l'asthme et de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Son usage en dépistage a été découvert plus récemment. Cet examen est effectué sur ordonnance du médecin, dans une clinique médicale ou un hôpital. Des médecins le recommandent aux fumeurs âgés de 40 ans et plus, pour dépister le plus tôt possible une maladie pulmonaire et limiter son aggravation. Traitement de désensibilisation Lorsque l'asthme est fortement lié à des allergies, un traitement de désensibilisation peut aider à prévenir les crises d'asthme. Pour ce faire, des tests d'allergie doivent être entrepris afin de découvrir la substance qui déclenche les symptômes. Médicaments de contrôle (ou traitement de fond) Contrairement aux médicaments de secours, les médicaments de contrôle ne soulagent pas immédiatement les symptômes. Ils agissent lentement et sont efficaces à long terme pour réduire l'inflammation et la fréquence des crises. C'est pourquoi il est important de les prendre quotidiennement. Corticostéroïdes. Les corticostéroïdes aident entre autres à diminuer l'inflammation dans les voies respiratoires et, par conséquent, la production de mucus. Ils ont aussi un effet bronchodilatateur. Ils sont généralement pris à petites doses en inhalation (pompe). Les corticostéroïdes en comprimés ont des effets indésirables plus importants à long terme (fragilisation des os, risque accru d'hypertension et de cataractes, etc.). C'est pourquoi ils sont réservés aux cas d'asthme grave, réfractaires aux autres traitements. Bronchodilatateurs à action lente Ceux-ci sont prescrits lorsque les corticostéroïdes inhalés seuls ne suffisent pas à contrôler les symptômes. Cette catégorie inclut des agonistes-bêta2 à action lente Les agonistes-bêta2 à action lente sont utilisés en combinaison avec un corticostéroïde. Il existe des inhalateurs combinant les deux médicaments, qui contient du budésonide et du formotérol). Pris oralement, ils diminuent l'inflammation causée par les leucotriènes, des substances qui contribuent à la réponse inflammatoire. Au Canada, deux antileucotriènes sont disponibles. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec des corticostéroïdes inhalés. Leur utilisation est généralement réservée aux personnes dont l'asthme n'est pas maîtrisé par les corticostéroïdes en inhalation, pour ceux qui utilisent mal leur aérosol doseur, qui craignent de prendre des stéroïdes ou qui ne suivent pas leur traitement. L'asthme est une maladie chronique qui se manifeste le plus souvent par des crises entrecoupées de périodes où la respiration est normale. Chez certaines personnes, cependant, l'asthme induit une gêne respiratoire permanente, qui interfère avec les activités quotidiennes. L'asthme est souvent lié à une réaction anormale des voies aériennes à divers stimuli (des allergènes dans l'air, de la fumée, etc.). La crise d'asthme La crise d'asthme correspond à l'aggravation subite des symptômes. Chez de nombreuses personnes, l'asthme ne se manifeste que par des crises occasionnelles, la respiration étant normale en dehors des crises. Une crise d'asthme commence souvent par une toux sèche, suivie d'une difficulté à respirer, qui provoque une respiration sifflante clairement audible. Elle s'accompagne habituellement d'expectorations de mucus (toux et crachats). Durant une crise, l'ouverture des bronches est réduite en raison d'une importante réaction inflammatoire et d'une contraction des muscles de la paroi des bronches. Les crises peuvent être calmées efficacement par les médicaments. Cependant, elles sont potentiellement dangereuses, surtout chez les personnes fragiles (personnes âgées, souffrant d'une infection respiratoire, etc.). Prévalence Depuis les années 60, l'asthme est en progression constante dans les pays industrialisés, où l'on estime que de 5 % à 10 % de la population en souffre à divers degrés. Les femmes semblent légèrement plus touchées que les hommes (9,4 % contre 6,7 %). Deux périodes de la vie semblent plus propices à l'apparition de l'asthme : l'enfance et le début de la quarantaine. Un enfant sur 8 en est atteint (13 %, soit 590.000 enfants de 11 ans et moins). Heureusement, environ la moitié de ces enfants deviendront complètement asymptomatiques au cours de l'adolescence. Ils resteront tout de même des personnes à risque. Causes des crises Les causes de l'asthme ne sont pas bien connues. On sait qu'elles seraient à la fois génétiques et environnementales. L'inflammation des voies respiratoires se traduit par la production d'un mucus épais à l'intérieur des bronches, ce qui gêne la circulation de l'air. Parallèlement, les muscles autour des bronches se contractent, entraînant la « fermeture » des bronches (bronchospasme). C'est ce qui provoque la gêne respiratoire. L'asthme est souvent associé à des allergies respiratoires, mais il n'est pas toujours d'origine allergique. Chez les personnes asthmatiques, on retrouve une sensibilité excessive des bronches (hyperréactivité) à une ou plusieurs substances. Les facteurs suivants peuvent contribuer à déclencher une crise d'asthme ou à aggraver la gêne respiratoire, mais ils ne sont pas la cause de l'asthme. - Des allergènes aériens (poussières, pollen, poils d'animaux, acariens). - Des polluants aériens (irritants en milieu de travail, fumée de feu de bois, gaz d'échappement, pollution atmosphérique, etc.). - La fumée du tabac. - Des aliments (allergies alimentaires) ou des additifs alimentaires, comme les sulfites. - Certains médicaments (aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, bêta-bloquants utilisés pour les problèmes cardiaques ou l'hypertension). - Des infections des voies respiratoires (rhume, bronchite, sinusite, etc.), car elles engendrent une inflammation. - L'exercice physique, surtout s'il est pratiqué à l'extérieur en hiver, par temps froid et sec. - Des émotions fortes (rires, pleurs, colère, excitation), surtout chez les enfants. Conséquences Chez certaines personnes, les crises d'asthme sont rares et n'ont pas de répercussions graves sur la vie quotidienne. Cependant, l'asthme peut devenir plus grave lorsque les crises sont fréquentes et les symptômes, intenses. Dans certains cas, les difficultés respiratoires et l'essoufflement persistent même entre les crises. Voici quelques signes d'un asthme grave ou mal contrôlé : - Des symptômes durant la nuit; - La limitation des activités durant le jour; - Le besoin d'utiliser des inhalateurs plusieurs fois par jour ou durant la nuit; - Des crises qui demandent une hospitalisation. Complications possibles Un asthme mal contrôlé peut provoquer des symptômes permanents. Exceptionnellement, il peut dégénérer au point de causer une détresse respiratoire et mettre en danger la vie des gens qui en souffrent. Chaque année, au Canada, environ 20 enfants et 500 adultes meurent des suites d'une crise d'asthme. La plupart de ces décès pourraient être évités par une bonne gestion de la maladie. Ainsi, l'immense majorité des personnes asthmatiques peuvent vivre tout à fait normalement, à condition de bien suivre leur traitement. Par ailleurs, il est rare que les crises surviennent brutalement sans signe annonciateur. Apprendre à reconnaître ces signes permet d'agir à temps pour réduire la gravité des crises. Symptômes de l'asthme Les symptômes peuvent être intermittents ou persistants. Ils peuvent apparaître après un exercice physique ou en présence d'un autre facteur déclencheur, et ils sont généralement plus marqués la nuit et au petit matin. - Une difficulté à respirer ou un essoufflement (dyspnée) ; - Une respiration sifflante ; - Une sensation de serrement, d'oppression thoracique ; - Une toux sèche. Pour certaines personnes, l'asthme se traduit seulement par une toux persistante qui apparaît souvent au coucher ou après un effort physique. Signaux d'alarme en cas de crise En cas de crise d'asthme, les symptômes décrits ci-dessus s'aggravent. Si, en plus, vous ressentez les symptômes suivants, il est impératif d'appeler les secours ou de vous rendre à l'urgence, afin de contrôler la crise au plus vite. - Des sueurs ; - Une augmentation du rythme cardiaque ; - Des difficultés à parler ou à tousser ; - Une grande anxiété, de la confusion et de l'agitation (surtout chez les enfants) ; - Une coloration bleutée des doigts ou des lèvres ; - Des troubles de la conscience (somnolence) - Le médicament de crise, habituellement efficace, ne semble pas fonctionner. Personnes à risque - Les personnes ayant une prédisposition génétique aux allergies ou ayant des parents ou des frères et sœurs asthmatiques. - Les personnes qui étaient de petit poids à la naissance. - Les personnes fréquemment exposées, dans leur milieu de travail, à des produits chimiques, par exemple à de la peinture, des produits de coiffure, des métaux, des plastiques, etc. - Les personnes obèses. - Les personnes atteintes de reflux gastro-œsophagien. Même si le reflux n'est pas une cause d'asthme, il est considéré comme un facteur d'aggravation, voire un facteur déclencheur des symptômes d'asthme. L'augmentation du nombre d'asthmatiques, ces dernières décennies, pourrait être attribuable aux facteurs suivants : - La pollution. De plus en plus de personnes vivent au cœur de zones urbaines, où la pollution de l'air est importante, et les périodes de smog, de plus en plus fréquentes. - L'exposition à la fumée de tabac. Le tabagisme chez la mère, durant la grossesse, augmente aussi le risque d'asthme chez l'enfant65. - Le tabagisme actif et passif irrite les voies respiratoires et aggrave l'asthme. Prévention de l'asthme Il n'y a pas de traitement qui permet de faire disparaître l'asthme. Il arrive parfois que la maladie s'atténue voire disparaisse d'elle-même, mais les symptômes sont le plus souvent chroniques. Pour le moment, la seule mesure préventive de base reconnue consiste à éviter le tabagisme et la fumée secondaire. La fumée de tabac irrite les voies respiratoires, ce qui crée un terrain propice aux maladies respiratoires. Autrement, on ne connaît pas de mesure qui permette de prévenir l'asthme; il n'existe pas de consensus médical à cet égard. Néanmoins, la communauté médicale explore diverses pistes de prévention en ce qui concerne l'asthme causé par des allergies. Elles pourraient surtout intéresser les parents atteints d'allergies qui désirent réduire le risque que leur enfant en souffre aussi. Mesures de dépistage précoce Il est possible de détecter l'asthme au début de son apparition grâce à des tests de spirométrie. Il s'agit d'un ensemble de mesures de la capacité des poumons (par exemple, les volumes et les débits d'air qui circulent dans les poumons à l'inspiration et à l'expiration), réalisées à l'aide d'un spiromètre. Pour le patient, il suffit de souffler dans un petit appareil électronique muni d'un embout. La spirométrie est utilisée depuis plusieurs années dans le diagnostic de l'asthme et de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Son usage en dépistage a été découvert plus récemment. Cet examen est effectué sur ordonnance du médecin, dans une clinique médicale ou un hôpital. Des médecins le recommandent aux fumeurs âgés de 40 ans et plus, pour dépister le plus tôt possible une maladie pulmonaire et limiter son aggravation. Traitement de désensibilisation Lorsque l'asthme est fortement lié à des allergies, un traitement de désensibilisation peut aider à prévenir les crises d'asthme. Pour ce faire, des tests d'allergie doivent être entrepris afin de découvrir la substance qui déclenche les symptômes. Médicaments de contrôle (ou traitement de fond) Contrairement aux médicaments de secours, les médicaments de contrôle ne soulagent pas immédiatement les symptômes. Ils agissent lentement et sont efficaces à long terme pour réduire l'inflammation et la fréquence des crises. C'est pourquoi il est important de les prendre quotidiennement. Corticostéroïdes. Les corticostéroïdes aident entre autres à diminuer l'inflammation dans les voies respiratoires et, par conséquent, la production de mucus. Ils ont aussi un effet bronchodilatateur. Ils sont généralement pris à petites doses en inhalation (pompe). Les corticostéroïdes en comprimés ont des effets indésirables plus importants à long terme (fragilisation des os, risque accru d'hypertension et de cataractes, etc.). C'est pourquoi ils sont réservés aux cas d'asthme grave, réfractaires aux autres traitements. Bronchodilatateurs à action lente Ceux-ci sont prescrits lorsque les corticostéroïdes inhalés seuls ne suffisent pas à contrôler les symptômes. Cette catégorie inclut des agonistes-bêta2 à action lente Les agonistes-bêta2 à action lente sont utilisés en combinaison avec un corticostéroïde. Il existe des inhalateurs combinant les deux médicaments, qui contient du budésonide et du formotérol). Pris oralement, ils diminuent l'inflammation causée par les leucotriènes, des substances qui contribuent à la réponse inflammatoire. Au Canada, deux antileucotriènes sont disponibles. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec des corticostéroïdes inhalés. Leur utilisation est généralement réservée aux personnes dont l'asthme n'est pas maîtrisé par les corticostéroïdes en inhalation, pour ceux qui utilisent mal leur aérosol doseur, qui craignent de prendre des stéroïdes ou qui ne suivent pas leur traitement.