Les QG de partis politiques auxquels nous avons rendu visite hier n'affichaient, (à une exception près), nullement une mine inquiète. Pour autant l'insignifiant taux de participation annoncé pour la mi-journée était de nature à donner des sueurs froides à tout le monde. Les QG de partis politiques auxquels nous avons rendu visite hier n'affichaient, (à une exception près), nullement une mine inquiète. Pour autant l'insignifiant taux de participation annoncé pour la mi-journée était de nature à donner des sueurs froides à tout le monde. La devanture du Front des forces socialistes (FFS) tapissée encore de « Kum Tara », l'affiche qui a fait sensation au cours de la campagne pour les législatives de jeudi, ferait croire que le siège du FFS abrite un spectacle artistique. Dans la cour, le premier secrétaire, Ali Laskri, était en train de deviser avec un groupe de personnes mais il dut vite se retirer dans ses bureaux, vraisemblablement pour éviter de devoir s'exprimer avec les journalistes. On nous annonce du reste un point de presse pour 15 h. Mais à l'heure indiquée, il n'y a rien eu. Après une attente de quelques minutes, on nous remet un communiqué signé Ali Laskri. «Il n'y aura pas de point de presse, il a été annulé» explique un membre de la cellule de communication. Le communiqué énumère une série de dépassements, mais rien de méchant. L'appréciation est d'un journaliste tunisien. «Le FFS y «signale d'importantes entraves à l'exercice du droit de vote de nombreux citoyens et citoyennes à travers le territoire national». Et de noter le «trop de retard (…) enregistré dans l'attribution des badges d'accès aux centres de vote, ce qui n'a pas permis à nos représentants de pouvoir observer effectivement l'organisation du scrutin». Et d'interpeller les pouvoirs publics «afin de mettre un terme à ces dépassements inadmissibles à l'exercice du droit de vote qui, au delà de la propagande et des slogans, dépend de la réunion des conditions effectives de son exercice». Chafaa Bouaiche, chargé de communication au FFS, lui-même candidat à la députation sur la liste de Bejaïa assure qu' «on a signalé les anomalies qui ont été relevées, pas plus» nous dit-il. Le cérémonial est tout différent au siège du Mouvement de la Société pour la paix (MSP). Le président de ce parti, Bouguerra Soltani, parait affectionner les rencontres avec les gens des médias. Entouré de ces deux partenaires de « l'Algérie verte », Fethi Rebaï de Nahda et Hamlaoui Akkouchi d'El Islah, à 17 h, il en est à sa deuxième rencontre avec la presse en attendant une troisième à 20 h. Bouguerra Soltani évoque des «dépassements légers» et estime que «le scrutin se déroule en gros dans des conditions normales». Il se dit «optimiste» vu que dans «certaines wilayas le taux de participation dépasse les 55 %». Il explique que les anomalies se sont traduites par «le recours excessif au vote par procuration, qui est passé de dizaines à des centaines». En outre, a-t-il dit, certains observateurs de partis se sont vus refuser l'accès du bureau, soit définitivement, soit temporairement. Et Soltani d'ajouter «quelques bulletins n'ont été fournis qu'après un certain temps, alors que d'autres ont été fournis en deux fois». «Toutes ces anomalies devait-il préciser, ont été enregistrées dans quelques bureaux seulement». Et de poursuivre «la coalition de L'Algérie verte demande officiellement l'annulation de toutes les urnes où l'on a enregistré des dépassements». Plutôt fatigué nous a paru, en cette fin de journée, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui accepte tout de même de se confier à nous. Affalé sur une chaise dans son QG, rue Tanger, le président de ce parti suggère qu'il y aura fraude. Il parle de «soupape de sécurité». Il va même jusqu'à suggérer que la fraude aurait été une bonne chose «si c'était tous les partis qui en bénéficieraient et non pas deux ou trois comme on en a l'habitude !» La soupape de sécurité pour lui représente «le doublement du nombre d'électeurs inscrits sur les listes électorales». A ses yeux «s'il n'y a pas plus de 30 % de votants, le pouvoir sera contraint de démissionner et de dissoudre toutes les institutions de l'Etat». Il affirme avoir introduit des recours auprès de la commission des magistrats concernant, d'une part, le centre de vote de Ménéa, «où les urnes ont été bourrées par des bulletins de gens qui n'ont pas voté» et de l'autre, le centre de Djelfa où l'on a enregistré «l'achat de voix moyennant 1.000 DA». Cela dit, au Rassemblement national démocratique (RND), il y règne un tout autre état d'esprit. M. Merah anticipe déjà sur les résultats. Le RND, estime-t-il, sera la 1e ou la 2e force du pays, cela va se jouer entre le FLN et le parti d'Ouyahia, a-t-il soutenu. Pour autant Merah ne prévoit qu'une quarantaine ou une cinquantaine de sièges pour le RND. «Nous aurons notre place» se contente-t-il de dire. En outre, il prédit que le FFS arrachera des sièges à l'est et à l'ouest du pays et que seule une dizaine de partis sur les 44, ainsi que des indépendants vont pouvoir arriver à siéger dans la future APN. La devanture du Front des forces socialistes (FFS) tapissée encore de « Kum Tara », l'affiche qui a fait sensation au cours de la campagne pour les législatives de jeudi, ferait croire que le siège du FFS abrite un spectacle artistique. Dans la cour, le premier secrétaire, Ali Laskri, était en train de deviser avec un groupe de personnes mais il dut vite se retirer dans ses bureaux, vraisemblablement pour éviter de devoir s'exprimer avec les journalistes. On nous annonce du reste un point de presse pour 15 h. Mais à l'heure indiquée, il n'y a rien eu. Après une attente de quelques minutes, on nous remet un communiqué signé Ali Laskri. «Il n'y aura pas de point de presse, il a été annulé» explique un membre de la cellule de communication. Le communiqué énumère une série de dépassements, mais rien de méchant. L'appréciation est d'un journaliste tunisien. «Le FFS y «signale d'importantes entraves à l'exercice du droit de vote de nombreux citoyens et citoyennes à travers le territoire national». Et de noter le «trop de retard (…) enregistré dans l'attribution des badges d'accès aux centres de vote, ce qui n'a pas permis à nos représentants de pouvoir observer effectivement l'organisation du scrutin». Et d'interpeller les pouvoirs publics «afin de mettre un terme à ces dépassements inadmissibles à l'exercice du droit de vote qui, au delà de la propagande et des slogans, dépend de la réunion des conditions effectives de son exercice». Chafaa Bouaiche, chargé de communication au FFS, lui-même candidat à la députation sur la liste de Bejaïa assure qu' «on a signalé les anomalies qui ont été relevées, pas plus» nous dit-il. Le cérémonial est tout différent au siège du Mouvement de la Société pour la paix (MSP). Le président de ce parti, Bouguerra Soltani, parait affectionner les rencontres avec les gens des médias. Entouré de ces deux partenaires de « l'Algérie verte », Fethi Rebaï de Nahda et Hamlaoui Akkouchi d'El Islah, à 17 h, il en est à sa deuxième rencontre avec la presse en attendant une troisième à 20 h. Bouguerra Soltani évoque des «dépassements légers» et estime que «le scrutin se déroule en gros dans des conditions normales». Il se dit «optimiste» vu que dans «certaines wilayas le taux de participation dépasse les 55 %». Il explique que les anomalies se sont traduites par «le recours excessif au vote par procuration, qui est passé de dizaines à des centaines». En outre, a-t-il dit, certains observateurs de partis se sont vus refuser l'accès du bureau, soit définitivement, soit temporairement. Et Soltani d'ajouter «quelques bulletins n'ont été fournis qu'après un certain temps, alors que d'autres ont été fournis en deux fois». «Toutes ces anomalies devait-il préciser, ont été enregistrées dans quelques bureaux seulement». Et de poursuivre «la coalition de L'Algérie verte demande officiellement l'annulation de toutes les urnes où l'on a enregistré des dépassements». Plutôt fatigué nous a paru, en cette fin de journée, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui accepte tout de même de se confier à nous. Affalé sur une chaise dans son QG, rue Tanger, le président de ce parti suggère qu'il y aura fraude. Il parle de «soupape de sécurité». Il va même jusqu'à suggérer que la fraude aurait été une bonne chose «si c'était tous les partis qui en bénéficieraient et non pas deux ou trois comme on en a l'habitude !» La soupape de sécurité pour lui représente «le doublement du nombre d'électeurs inscrits sur les listes électorales». A ses yeux «s'il n'y a pas plus de 30 % de votants, le pouvoir sera contraint de démissionner et de dissoudre toutes les institutions de l'Etat». Il affirme avoir introduit des recours auprès de la commission des magistrats concernant, d'une part, le centre de vote de Ménéa, «où les urnes ont été bourrées par des bulletins de gens qui n'ont pas voté» et de l'autre, le centre de Djelfa où l'on a enregistré «l'achat de voix moyennant 1.000 DA». Cela dit, au Rassemblement national démocratique (RND), il y règne un tout autre état d'esprit. M. Merah anticipe déjà sur les résultats. Le RND, estime-t-il, sera la 1e ou la 2e force du pays, cela va se jouer entre le FLN et le parti d'Ouyahia, a-t-il soutenu. Pour autant Merah ne prévoit qu'une quarantaine ou une cinquantaine de sièges pour le RND. «Nous aurons notre place» se contente-t-il de dire. En outre, il prédit que le FFS arrachera des sièges à l'est et à l'ouest du pays et que seule une dizaine de partis sur les 44, ainsi que des indépendants vont pouvoir arriver à siéger dans la future APN.