La nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) issue des élections législatives du 10 mai dernier aura consacré, une fois de plus, l'hégémonie du Front de libération nationale (FLN). La nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) issue des élections législatives du 10 mai dernier aura consacré, une fois de plus, l'hégémonie du Front de libération nationale (FLN). Ce dernier, à la différence des législatures précédentes, devient le maître à bord de l'hémicycle de Zighoud Youcef, devançant son poursuivant immédiat, le Rassemblement national démocratique (RND) en l'occurrence, de 152 sièges et de 172 sièges l'Alliance de l'Algérie Verte (AAV). Autrement dit, tous les partis islamistes réunis, c'est-à-dire l'AAV, formée, rappelons-le du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et des Mouvements Islah et Nahdha, en plus du Front de la justice et du développement (FJD) d'Abdallah Djaballah et du Front du changement (FC) d'Abdelmadjid Menasra représentent à peine le quart des sièges obtenus par le vieux parti. Mieux, même avec une alliance avec le RND – ce qui n'est pas politiquement logique – les islamistes ne parviendraient pas à rivaliser avec le FLN. Avec 220 siège au nouveau Parlement, le FLN dicte sa suprématie sur cette instance législative, à telle enseigne que tous les partis réunis, excepté les 19 sièges des indépendants, ne comptabiliseront le score du vieux parti. C'est également la victoire d' Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN qui est parvenu à s'en sortir la tête haute du milieu d'une tempête inédite dans les annales du parti. En abordant les législatives avec des listes pour le moins inattendues, faisant fi et des redresseurs et des frondeurs issus des instances dirigeantes du parti à la veille du scrutin, Belkhadem aura réussi à « mâter » ses détracteurs et s'en sortir de surcroît fortifié au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin législatif. Les enjeux sont de taille pour le FLN, en ce sens que la nouvelle Assemblée aura pour principale tâche d'amender la loi fondamentale du pays. Il aura également son mot à dire dans la formation d'un nouveau gouvernement qui lui, s'échinera à préparer la présidentielle de 2014, dont Belkhadem est justement un sérieux prétendant. Toutefois, une lecture objective s'impose à travers les résultats du dernier scrutin. En optant pour le FLN, les Algériens, du moins ce qui ont daigné voté, car les abstentionnistes sont beaucoup plus nombreux, ont préféré la continuité au changement. Quant au « printemps » auquel aspirent les islamistes, cela peut attendre la prochaine saison. La déception des animateurs de cette mouvance est d'autant plus grande que la coalition Verte composée de trois partis n'a pu obtenir autant de sièges que le MSP en 2007. Autres enseignements du scrutin du 10 mai, le grand retour du Front des forces socialistes (FFS), qui a obtenu 21 sièges, soit deux de mieux que sa dernière participation qui remonte à 1997. D'ailleurs, le parti de Hocine Ait Ahmed en compagnie du Parti des travailleurs (PT) de Louiza Hanoune, en dépit de sa régression, sont les seules formations à posséder des groupes parlementaires dans la nouvelle Assemblée en plus bien entendu du FLN, du RND et de l'AAV. La dégringolade du Front national algérien (FNA), après une montée spectaculaire en 2007 et la déconfiture du parti El-Adala de Djaballah constituent par ailleurs les autres faits saillants au lendemain du scrutin. Seule satisfaction, peut-être, c'est la forte présence des femmes dans ce nouveau Parlement. En attendant la parité totale, les femmes ont obtenu 145 sièges, soit le tiers de l'Assemblée, tel que stipulé par la loi. Ce dernier, à la différence des législatures précédentes, devient le maître à bord de l'hémicycle de Zighoud Youcef, devançant son poursuivant immédiat, le Rassemblement national démocratique (RND) en l'occurrence, de 152 sièges et de 172 sièges l'Alliance de l'Algérie Verte (AAV). Autrement dit, tous les partis islamistes réunis, c'est-à-dire l'AAV, formée, rappelons-le du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et des Mouvements Islah et Nahdha, en plus du Front de la justice et du développement (FJD) d'Abdallah Djaballah et du Front du changement (FC) d'Abdelmadjid Menasra représentent à peine le quart des sièges obtenus par le vieux parti. Mieux, même avec une alliance avec le RND – ce qui n'est pas politiquement logique – les islamistes ne parviendraient pas à rivaliser avec le FLN. Avec 220 siège au nouveau Parlement, le FLN dicte sa suprématie sur cette instance législative, à telle enseigne que tous les partis réunis, excepté les 19 sièges des indépendants, ne comptabiliseront le score du vieux parti. C'est également la victoire d' Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN qui est parvenu à s'en sortir la tête haute du milieu d'une tempête inédite dans les annales du parti. En abordant les législatives avec des listes pour le moins inattendues, faisant fi et des redresseurs et des frondeurs issus des instances dirigeantes du parti à la veille du scrutin, Belkhadem aura réussi à « mâter » ses détracteurs et s'en sortir de surcroît fortifié au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin législatif. Les enjeux sont de taille pour le FLN, en ce sens que la nouvelle Assemblée aura pour principale tâche d'amender la loi fondamentale du pays. Il aura également son mot à dire dans la formation d'un nouveau gouvernement qui lui, s'échinera à préparer la présidentielle de 2014, dont Belkhadem est justement un sérieux prétendant. Toutefois, une lecture objective s'impose à travers les résultats du dernier scrutin. En optant pour le FLN, les Algériens, du moins ce qui ont daigné voté, car les abstentionnistes sont beaucoup plus nombreux, ont préféré la continuité au changement. Quant au « printemps » auquel aspirent les islamistes, cela peut attendre la prochaine saison. La déception des animateurs de cette mouvance est d'autant plus grande que la coalition Verte composée de trois partis n'a pu obtenir autant de sièges que le MSP en 2007. Autres enseignements du scrutin du 10 mai, le grand retour du Front des forces socialistes (FFS), qui a obtenu 21 sièges, soit deux de mieux que sa dernière participation qui remonte à 1997. D'ailleurs, le parti de Hocine Ait Ahmed en compagnie du Parti des travailleurs (PT) de Louiza Hanoune, en dépit de sa régression, sont les seules formations à posséder des groupes parlementaires dans la nouvelle Assemblée en plus bien entendu du FLN, du RND et de l'AAV. La dégringolade du Front national algérien (FNA), après une montée spectaculaire en 2007 et la déconfiture du parti El-Adala de Djaballah constituent par ailleurs les autres faits saillants au lendemain du scrutin. Seule satisfaction, peut-être, c'est la forte présence des femmes dans ce nouveau Parlement. En attendant la parité totale, les femmes ont obtenu 145 sièges, soit le tiers de l'Assemblée, tel que stipulé par la loi.