La femme algérienne sera fortement représentée dans le prochain Parlement avec 145 membres sur les 462 élus jeudi à l'issue d'élections législatives, qui ont consacré une confortable victoire du parti du Front de libération nationale (FLN). Pour beaucoup, ces élections législatives, qui se sont déroulées dans la transparence, selon les observateurs internationaux, auront en fait conforté la forte présence de la femme algérienne dans la vie politique, mais également économique et sociale. Les résultats de ces élections législatives confirment également la tendance générale d'une présence et d'une participation plus active de la femme algérienne particulièrement dans la vie politique, mais également dans les secteurs économique, administratif et universitaire. Le futur Parlement comptera, après la confirmation officielle par le Conseil constitutionnel des résultats du scrutin, 145 sièges pour les femmes, soit 31,38% des 462 sièges à pourvoir. C'est un bond remarquable qu'auront réalisé les candidates des partis politiques par rapport aux élections de 2007 où elles n'ont décroché que 31 sièges sur les 389 sièges à pourvoir. Les candidates du parti du Front de libération nationale (FLN) ont glané 68 sièges sur les 220 remportés par le parti, qui a frôlé la majorité absolue à ces élections. Les candidates du Rassemblement national démocratique (RND) arrivent en deuxième position avec 23 sièges, suivies des élues de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV, MSP, El-Islah et Ennahda) avec 18 sièges. Les élues du Parti des travailleurs viennent en quatrième position avec 10 sièges sur les 20 décrochés par le PT. Contrairement à certains Parlements arabes où la femme est sous-représentée, sinon inexistante, la composante humaine de la future chambre basse du Parlement algérien conforte toute la profondeur des réformes politiques menées en Algérie, selon des observateurs. D'autant que les résultats de ce scrutin illustrent les énormes progrès en termes de gouvernance politique accomplis en Algérie, et plus particulièrement dans le domaine de la représentation féminine au niveau des institutions parlementaires. Dans un récent rapport, l'Union interparlementaire (UIP) et l'Onu-Femmes, l'organisme des Nations unies pour l'égalité des sexes, avaient manifesté leurs inquiétudes quant à la sous-représentation de l'élément féminin dans les Parlements dans le monde. Selon ces deux organisations, ''trop peu de femmes siègent dans les assemblées parlementaires à travers le monde'. En 2011, le taux moyen de femmes dans les Parlements était de 19,5%, soit un demi-point de plus que l'année précédente. Toujours en 2011, dans les 69 chambres législatives qui étaient renouvelées dans 59 pays, 21,8% de femmes ont été élues, précise l'UIP dans son étude "Femmes au Parlement 2011". "Une forte volonté politique et l'adoption de mesures spécifiques sont nécessaires pour sortir de cette impasse", soulignent dans un communiqué l'UIP et Onu-Femmes. Dans le monde arabe, et à l'exception de l'Algérie, aucun Parlement ne compte au moins un tiers de femmes. En 2011, selon le même rapport de l'UIP et de l'Onu-Femmes, la représentation féminine dans les Parlements arabes n'était que de seulement 10,7%. Les scores réalisés lors du scrutin législatif du 10 mai 2012 par les candidates des partis politiques algériens relativisent par ailleurs la représentation féminine dans lesPparlements des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu: la Russie a 13,6% de femmes au Parlement, 16,8 % pour les Etats-Unis, 18,9% en France, 21,3% en Chine, et 22,3% au Royaume-Uni. La femme algérienne sera fortement représentée dans le prochain Parlement avec 145 membres sur les 462 élus jeudi à l'issue d'élections législatives, qui ont consacré une confortable victoire du parti du Front de libération nationale (FLN). Pour beaucoup, ces élections législatives, qui se sont déroulées dans la transparence, selon les observateurs internationaux, auront en fait conforté la forte présence de la femme algérienne dans la vie politique, mais également économique et sociale. Les résultats de ces élections législatives confirment également la tendance générale d'une présence et d'une participation plus active de la femme algérienne particulièrement dans la vie politique, mais également dans les secteurs économique, administratif et universitaire. Le futur Parlement comptera, après la confirmation officielle par le Conseil constitutionnel des résultats du scrutin, 145 sièges pour les femmes, soit 31,38% des 462 sièges à pourvoir. C'est un bond remarquable qu'auront réalisé les candidates des partis politiques par rapport aux élections de 2007 où elles n'ont décroché que 31 sièges sur les 389 sièges à pourvoir. Les candidates du parti du Front de libération nationale (FLN) ont glané 68 sièges sur les 220 remportés par le parti, qui a frôlé la majorité absolue à ces élections. Les candidates du Rassemblement national démocratique (RND) arrivent en deuxième position avec 23 sièges, suivies des élues de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV, MSP, El-Islah et Ennahda) avec 18 sièges. Les élues du Parti des travailleurs viennent en quatrième position avec 10 sièges sur les 20 décrochés par le PT. Contrairement à certains Parlements arabes où la femme est sous-représentée, sinon inexistante, la composante humaine de la future chambre basse du Parlement algérien conforte toute la profondeur des réformes politiques menées en Algérie, selon des observateurs. D'autant que les résultats de ce scrutin illustrent les énormes progrès en termes de gouvernance politique accomplis en Algérie, et plus particulièrement dans le domaine de la représentation féminine au niveau des institutions parlementaires. Dans un récent rapport, l'Union interparlementaire (UIP) et l'Onu-Femmes, l'organisme des Nations unies pour l'égalité des sexes, avaient manifesté leurs inquiétudes quant à la sous-représentation de l'élément féminin dans les Parlements dans le monde. Selon ces deux organisations, ''trop peu de femmes siègent dans les assemblées parlementaires à travers le monde'. En 2011, le taux moyen de femmes dans les Parlements était de 19,5%, soit un demi-point de plus que l'année précédente. Toujours en 2011, dans les 69 chambres législatives qui étaient renouvelées dans 59 pays, 21,8% de femmes ont été élues, précise l'UIP dans son étude "Femmes au Parlement 2011". "Une forte volonté politique et l'adoption de mesures spécifiques sont nécessaires pour sortir de cette impasse", soulignent dans un communiqué l'UIP et Onu-Femmes. Dans le monde arabe, et à l'exception de l'Algérie, aucun Parlement ne compte au moins un tiers de femmes. En 2011, selon le même rapport de l'UIP et de l'Onu-Femmes, la représentation féminine dans les Parlements arabes n'était que de seulement 10,7%. Les scores réalisés lors du scrutin législatif du 10 mai 2012 par les candidates des partis politiques algériens relativisent par ailleurs la représentation féminine dans lesPparlements des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu: la Russie a 13,6% de femmes au Parlement, 16,8 % pour les Etats-Unis, 18,9% en France, 21,3% en Chine, et 22,3% au Royaume-Uni.