Quelque 58 dirigeants et militants du PAIGC (parti au pouvoir avant le coup d'Etat du 12 avril), dont les membres de l'ancien gouvernement, sont interdits de voyager hors du territoire national, selon un communiqué du Commandement militaire. "Cette interdiction de voyager prend effet à partir de ce 15 mai et jusqu'à nouvel ordre", précise le Commandement militaire, auteur du coup d'Etat en Guinée-Bissau. Le Commandement militaire interdit également les manifestations sur tout le territoire national et toute exportation de la noix de cajou (principale source de revenue des paysans et de l'Etat) par la voie terrestre. Parmi les personnalités ciblées par la mesure d'interdiction de voyager figurent les ex-ministres Botche Candé (Commerce), Adiato nan Ndigna (chargé des Conseil des ministres) et Fernando Gomes (Intérieur), Augusto Olivaz, secrétaire général du PAIGC, Manuel Saturnino Costa, ex-Premier ministre. Le PAIGC exige, pour sa part, que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont une solution de sortie de crise commence à être appliquée en Guinée-Bissau, fasse la lumière sur le statut actuel du président du PAIGC, Carlos Gomes Junior et du président intérimaire Raimundo Pereira. Ces deux personnalités avaient quitté le territoire après leur libération par la junte militaire et le PAIGC exige leur retour inconditionnel dans leur pays d'origine et tient la CEDEAO pour responsable de leur intégrité physique. "Le PAIGC manifeste son indignation pour la façon dont la CEDEAO a violé la constitution de la Guinée-Bissau en imposant un chef de l'Etat au peuple souverain bissau-guinéen", souligne-t-il dans un communiqué. Quelque 58 dirigeants et militants du PAIGC (parti au pouvoir avant le coup d'Etat du 12 avril), dont les membres de l'ancien gouvernement, sont interdits de voyager hors du territoire national, selon un communiqué du Commandement militaire. "Cette interdiction de voyager prend effet à partir de ce 15 mai et jusqu'à nouvel ordre", précise le Commandement militaire, auteur du coup d'Etat en Guinée-Bissau. Le Commandement militaire interdit également les manifestations sur tout le territoire national et toute exportation de la noix de cajou (principale source de revenue des paysans et de l'Etat) par la voie terrestre. Parmi les personnalités ciblées par la mesure d'interdiction de voyager figurent les ex-ministres Botche Candé (Commerce), Adiato nan Ndigna (chargé des Conseil des ministres) et Fernando Gomes (Intérieur), Augusto Olivaz, secrétaire général du PAIGC, Manuel Saturnino Costa, ex-Premier ministre. Le PAIGC exige, pour sa part, que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont une solution de sortie de crise commence à être appliquée en Guinée-Bissau, fasse la lumière sur le statut actuel du président du PAIGC, Carlos Gomes Junior et du président intérimaire Raimundo Pereira. Ces deux personnalités avaient quitté le territoire après leur libération par la junte militaire et le PAIGC exige leur retour inconditionnel dans leur pays d'origine et tient la CEDEAO pour responsable de leur intégrité physique. "Le PAIGC manifeste son indignation pour la façon dont la CEDEAO a violé la constitution de la Guinée-Bissau en imposant un chef de l'Etat au peuple souverain bissau-guinéen", souligne-t-il dans un communiqué.