Le nombre de femmes décédant des suites de leur grossesse ou d'un accouchement a diminué de près de la moitié en 20 ans grâce aux progrès enregistrés en matière de la prévention et des soins, selon des données publiées mercredi par les Nations unies. Cependant, une femme meurt toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse: hémorragie, infections, hypertension ou avortement pratiqué dans de mauvaises conditions. De 1990 à 2010, le nombre de décès liés à la maternité a chuté de 543.000 à 287.000 par an, soit 47% de moins. Mais les disparités régionales sont fortes : 99% de ces décès surviennent dans les pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne. L'Inde et le Nigeria comptent pour le tiers de ces décès - respectivement 56.000 (20%) et 40.000 (14%) - et 36 des 40 pays ayant le plus fort taux de mortalité pendant la grossesse ou l'accouchement se trouvent en Afrique subsaharienne. "Nous savons exactement ce qu'il faut faire pour prévenir ces décès: améliorer l'accès au planning familial, investir dans la création de postes de soignants ayant un entraînement en obstétrique, et garantir l'accès aux soins obstétriques d'urgence quand des complications surviennent", explique le docteur Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). "On sait que ces interventions sauvent des vies", souligne-t-il à l'occasion du lancement d'un rapport sur ce sujet préparé par le Fonds, l'Organisation mondiale de la santé, l'Unicef et la Banque mondiale. Ce sont les pays du sud-est asiatique qui ont fait le plus de progrès dans ce domaine, souligne le rapport, alors que huit pays représentent 40% des décès: la République démocratique du Congo (15.000), le Pakistan (12.000), le Soudan (10.000), l'Indonésie (9.600), l'Ethiopie (9.000), la Tanzanie (8.500), le Bangladesh (7.200) et l'Afghanistan (6.400). "Plus de 215 millions de femmes n'ont pas accès à une contraception moderne", souligne M. Osotimehin, un ancien ministre de la santé du Nigeria qui considère le planning familial comme "une stratégie de santé très efficace et économique". Selon le rapport, en 2010, le taux moyen de mortalité liée à la grossesse était de 210 pour 100.000 naissances viables, mais de 500 pour 100.000 en Afrique subsaharienne. Le nombre de femmes décédant des suites de leur grossesse ou d'un accouchement a diminué de près de la moitié en 20 ans grâce aux progrès enregistrés en matière de la prévention et des soins, selon des données publiées mercredi par les Nations unies. Cependant, une femme meurt toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse: hémorragie, infections, hypertension ou avortement pratiqué dans de mauvaises conditions. De 1990 à 2010, le nombre de décès liés à la maternité a chuté de 543.000 à 287.000 par an, soit 47% de moins. Mais les disparités régionales sont fortes : 99% de ces décès surviennent dans les pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne. L'Inde et le Nigeria comptent pour le tiers de ces décès - respectivement 56.000 (20%) et 40.000 (14%) - et 36 des 40 pays ayant le plus fort taux de mortalité pendant la grossesse ou l'accouchement se trouvent en Afrique subsaharienne. "Nous savons exactement ce qu'il faut faire pour prévenir ces décès: améliorer l'accès au planning familial, investir dans la création de postes de soignants ayant un entraînement en obstétrique, et garantir l'accès aux soins obstétriques d'urgence quand des complications surviennent", explique le docteur Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). "On sait que ces interventions sauvent des vies", souligne-t-il à l'occasion du lancement d'un rapport sur ce sujet préparé par le Fonds, l'Organisation mondiale de la santé, l'Unicef et la Banque mondiale. Ce sont les pays du sud-est asiatique qui ont fait le plus de progrès dans ce domaine, souligne le rapport, alors que huit pays représentent 40% des décès: la République démocratique du Congo (15.000), le Pakistan (12.000), le Soudan (10.000), l'Indonésie (9.600), l'Ethiopie (9.000), la Tanzanie (8.500), le Bangladesh (7.200) et l'Afghanistan (6.400). "Plus de 215 millions de femmes n'ont pas accès à une contraception moderne", souligne M. Osotimehin, un ancien ministre de la santé du Nigeria qui considère le planning familial comme "une stratégie de santé très efficace et économique". Selon le rapport, en 2010, le taux moyen de mortalité liée à la grossesse était de 210 pour 100.000 naissances viables, mais de 500 pour 100.000 en Afrique subsaharienne.