De tous les titres remportés par l'Entente de Sétif, une équipe dont le palmarès figure parmi les plus étoffés du pays, le doublé (Coupe et championnat) arraché au terme de la saison 2011-2012 a une saveur toute particulière, de l'avis des supporters. Personne, en effet, n'aurait misé un kopeck sur les chances de l'équipe sétifienne, confrontée de surcroît à une crise financière sans précédent, de remporter le moindre accessit à l'orée d'une saison qui avait vu le club dépouillé de ses meilleurs éléments (9 en tout étaient partis). Complètement reconstruite autour des quelques cadres qui avaient choisi de rempiler, à l'exemple de Hachoud, de Belkaïd, de Diss et de Benmoussa, en proie au doute lorsque le coach suisse, Alain Geiger, avait débarqué en septembre 2011 en sauveur, l'équipe a pu retrouver un fond de jeu et de la vista aidée, il est vrai, par le soutien de ses supporters inconditionnels. C'est pourquoi, la victoire obtenue mardi après-midi face au CS Constantine, avec au bout un titre de champion d'Algérie dont d'aucuns attendaient qu'il se disputât à Bologhine lors de l'ultime journée du championnat de Ligue 1 face au dauphin, l'USM Alger, est considéré à Sétif comme historique. Historique et à la mesure de l'énorme explosion de joie qui tonna à Sétif, mardi soir, transformant la capitale des Hauts-Plateaux en énorme arène de réjouissances. Il faut dire que le premier (et dernier en date) doublé de l'Entente sétifienne remonte à 44 ans. C'était au terme de la saison 1967-1968 lorsque l'équipe des Salhi, Koussim, Gaâgaâ et Messaoudi avait remporté la Coupe d'Algérie à l'issue d'un match épique devant le NA Hussein-Dey avant d'arracher le titre (le tout premier de l'ESS à l'époque) au bout d'une rencontre non moins épique à Oran face au MCO des Freha, Belgot, Bediar et autre Krimo. Les joueurs de la cuvée 2011-2012, tout comme leurs aînés, savourent leur performance et promettent de continuer à aller de l'avant pour décrocher - pourquoi pas - un second trophée africain majeur qui viendrait tenir compagnie à la coupe d'Afrique des clubs champions remportée devant les nigérians d'Iwanyanwu en 1988. Le capitaine d'équipe, Mourad Delhoum, est sans soute le joueur qui se repaît le plus de ce titre de champion, le 5e de son équipe : "Hormis nos fidèles supporters, il n'y avait pas grand-monde pour croire en nous, il s'en est même trouvé pour nous prédire une relégation", dit-il sans omettre de saluer "les efforts ininterrompus de l'entraîneur et de tous ses camarades qui ont sué dans des conditions pas toujours évidentes". Le maître à jouer de l'équipe, Abdelmoumene Djabou, est, lui, d'autant plus heureux qu'il s'agit-là de sa première Coupe d'Algérie et de son premier titre de champion. "Je n'ai jamais douté de nos capacités et j'au cru jusqu'au bout que nous allions être champions, même s'il aurait fallu aller arracher le titre à Alger lors de la dernière journée", souligne le numéro 10 sétifien avant de "remercier de tout son cœur les supporters de l'Entente qui ont tenu leur rôle de 12e homme, et à qui (il) dédie la Coupe et le championnat". Pour le coach Alain Geiger, ce résultat est "le fruit du travail fourni par tout le monde, joueurs, staff technique et dirigeants". Se disant "stupéfié" par la passion que charrie le football à Sétif, ainsi que par l'amour que portent les supporters à leur équipe, il accepte de parler de son avenir à Sétif mais "juste en quelques mots". Il promet, ainsi, qu'il donnera "la priorité" à l'Entente qui lui a fait vivre des moments exceptionnels, mais il voudrait toutefois que l'équipe puisse garder son ossature et régler ses problèmes financiers. Même si, ajoute-t-il, "une ambiance pareille, c'est quelque chose d'irremplaçable, que l'on ne peut acheter avec de l'argent". De tous les titres remportés par l'Entente de Sétif, une équipe dont le palmarès figure parmi les plus étoffés du pays, le doublé (Coupe et championnat) arraché au terme de la saison 2011-2012 a une saveur toute particulière, de l'avis des supporters. Personne, en effet, n'aurait misé un kopeck sur les chances de l'équipe sétifienne, confrontée de surcroît à une crise financière sans précédent, de remporter le moindre accessit à l'orée d'une saison qui avait vu le club dépouillé de ses meilleurs éléments (9 en tout étaient partis). Complètement reconstruite autour des quelques cadres qui avaient choisi de rempiler, à l'exemple de Hachoud, de Belkaïd, de Diss et de Benmoussa, en proie au doute lorsque le coach suisse, Alain Geiger, avait débarqué en septembre 2011 en sauveur, l'équipe a pu retrouver un fond de jeu et de la vista aidée, il est vrai, par le soutien de ses supporters inconditionnels. C'est pourquoi, la victoire obtenue mardi après-midi face au CS Constantine, avec au bout un titre de champion d'Algérie dont d'aucuns attendaient qu'il se disputât à Bologhine lors de l'ultime journée du championnat de Ligue 1 face au dauphin, l'USM Alger, est considéré à Sétif comme historique. Historique et à la mesure de l'énorme explosion de joie qui tonna à Sétif, mardi soir, transformant la capitale des Hauts-Plateaux en énorme arène de réjouissances. Il faut dire que le premier (et dernier en date) doublé de l'Entente sétifienne remonte à 44 ans. C'était au terme de la saison 1967-1968 lorsque l'équipe des Salhi, Koussim, Gaâgaâ et Messaoudi avait remporté la Coupe d'Algérie à l'issue d'un match épique devant le NA Hussein-Dey avant d'arracher le titre (le tout premier de l'ESS à l'époque) au bout d'une rencontre non moins épique à Oran face au MCO des Freha, Belgot, Bediar et autre Krimo. Les joueurs de la cuvée 2011-2012, tout comme leurs aînés, savourent leur performance et promettent de continuer à aller de l'avant pour décrocher - pourquoi pas - un second trophée africain majeur qui viendrait tenir compagnie à la coupe d'Afrique des clubs champions remportée devant les nigérians d'Iwanyanwu en 1988. Le capitaine d'équipe, Mourad Delhoum, est sans soute le joueur qui se repaît le plus de ce titre de champion, le 5e de son équipe : "Hormis nos fidèles supporters, il n'y avait pas grand-monde pour croire en nous, il s'en est même trouvé pour nous prédire une relégation", dit-il sans omettre de saluer "les efforts ininterrompus de l'entraîneur et de tous ses camarades qui ont sué dans des conditions pas toujours évidentes". Le maître à jouer de l'équipe, Abdelmoumene Djabou, est, lui, d'autant plus heureux qu'il s'agit-là de sa première Coupe d'Algérie et de son premier titre de champion. "Je n'ai jamais douté de nos capacités et j'au cru jusqu'au bout que nous allions être champions, même s'il aurait fallu aller arracher le titre à Alger lors de la dernière journée", souligne le numéro 10 sétifien avant de "remercier de tout son cœur les supporters de l'Entente qui ont tenu leur rôle de 12e homme, et à qui (il) dédie la Coupe et le championnat". Pour le coach Alain Geiger, ce résultat est "le fruit du travail fourni par tout le monde, joueurs, staff technique et dirigeants". Se disant "stupéfié" par la passion que charrie le football à Sétif, ainsi que par l'amour que portent les supporters à leur équipe, il accepte de parler de son avenir à Sétif mais "juste en quelques mots". Il promet, ainsi, qu'il donnera "la priorité" à l'Entente qui lui a fait vivre des moments exceptionnels, mais il voudrait toutefois que l'équipe puisse garder son ossature et régler ses problèmes financiers. Même si, ajoute-t-il, "une ambiance pareille, c'est quelque chose d'irremplaçable, que l'on ne peut acheter avec de l'argent".