Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a qualifié de « grave erreur politique » l'espoir nourri par les formations islamistes de rafler la majorité dans les élections législatives du 10 mai dernier, qui croyaient dur comme fer au « printemps algérien » comme suite logique des révoltes arabes. Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a qualifié de « grave erreur politique » l'espoir nourri par les formations islamistes de rafler la majorité dans les élections législatives du 10 mai dernier, qui croyaient dur comme fer au « printemps algérien » comme suite logique des révoltes arabes. «Les Algériens rejettent tout ce qui n‘est pas algérien (…) ceux qui ont fondé de grands espoirs sur ce qui s‘est passé dans certains pays arabes, en prédisant un printemps qui ne tient du printemps que le nom ont commis une grave erreur politique car les Algériens refusent de s‘assimiler aux autres», a asséné Abdelaziz Belkhadem, jeudi dernier, lors d‘une réunion de coordination avec les nouveaux députés du vieux parti. "Les dirigeants de ces partis et leurs soutiens médiatiques et financiers auraient dû réfléchir longuement avant de prédire une large victoire qui leur ouvrirait les portes du pouvoir pour la formation d‘un gouvernement", a-t-il ajouté, en guise d‘ironie. Néanmoins, force est de constater le revirement de Belkhadem, lui-même qui prédisait une victoire de 40% des islamistes avant le déroulement du scrutin législatif. Qu‘à cela ne tienne, le SG du FLN, sorti grand vainqueur du dernier scrutin, en gratifiant le parti d‘un score jamais égalé jusque-là, n‘a pas manqué de tirer à boulets rouges sur "ceux qui s‘adonnaient durant les derniers mois aux pronostics tentent désormais de justifier leur défaite". La fraude dont parlent certains "n‘est qu‘une illusion qui traduit le choc qui a paralysé leur capacité de réflexion", a précisé le chef de file du vieux parti, appelant de là même les politiques à faire preuve de courage politique et "à assumer l‘échec des thèses de certaines personnes et partis". Pis, le SG du FLN, en moralisateur, a expliqué que la reconnaissance de sa défaite politique est "une condition sine qua non pour atteindre la rectitude politique", en réponse aux différentes formations politiques envisageant un rejet collectif des résultats des élections législatives. Justifiant en outre la victoire écrasante de son parti, Abdelaziz Belkhadem a souligné qu‘ "en tant que parti fédérateur lors des rendez-vous importants de la nation algérienne". Dans ce contexte, il a relevé les tentatives de marginalisation dont son parti a fait l‘objet depuis les évènements d‘octobre 1988. Il a ajouté que son parti adopte un programme qui prend en compte les enjeux majeurs de la nation et les préoccupations populaires de fond, "laissant la diffamation aux personnes et partis qui ont opté dans leurs programmes pour les injures en vue de dissimuler leur incapacité à élaborer des programmes qui répondent aux aspirations du peuple". Par ailleurs, les nouveaux députés ont exprimé "leur engagement" à poursuivre les réformes politiques, à être à la hauteur de la confiance du peuple et à être "fidèles" aux engagements du FLN lors de la campagne électorale, de même qu‘à respecter "les décisions et orientations du secrétaire général du parti". Belkhadem rassure sur la ligne du parti Abdelaziz Belkhadem a exprimé l‘attachement de son parti "au pluralisme et à la pratique démocratique", précisant que "la logique et la gouvernance du parti unique n‘auront plus lieu d‘être". "Des échos nous parviennent de çà et là faisant état d‘une inclination à la domination. Plébiscité par le peuple, notre parti demeure conscient que la gestion des affaires publiques nécessite l‘élargissement du champ de participation, ce qui implique un bannissement de la logique de la domination", a souligné Belkhadem. Il a précisé, dans ce contexte, qu‘ «aucune formation politique, y compris le FLN, n‘est en mesure d‘aboutir seule à des solutions à même de faire face aux défis qui se posent" ajoutant que le parti FLN "apprécie à sa juste valeur la lourde responsabilité dont les urnes l‘ont investi et oeuvrera à honorer ses engagements". Pour lui, le mandat parlementaire "n‘est pas synonyme de détournement de deniers publics, d‘abus de pouvoir ou de dénigrement de l‘autre, mais plutôt travail ardu pour la réalisation des aspirations du peuple". "Le parti estime que la députation n‘offre pas que des avantages et l‘action parlementaire ne consiste pas uniquement en des interrogations et des questions orales ou écrites", a-t-il précisé, ajoutant que l‘action parlementaire véritable "se mesure par rapport à la capacité de faire face aux problèmes dont souffrent les jeunes et différentes catégories de la société". Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a indiqué que sa composante politique "n‘a jamais appelé à exclure quiconque, pas même un parti politique, partant de sa croyance en la capacité du peuple à opérer le changement par les urnes". "La démocratie politique est confortée par la démocratie sociale, à travers notamment une répartition équitable des richesses sur la base de l‘effort et de la compétence", a-t-il ajouté. Le FLN "envisage pour l‘Algérie un avenir démocratique à travers une participation collective sous la bannière d‘institutions élues par le peuple", a encore précisé Belkhadem ajoutant que son parti "est le plus indiqué pour faire face aux défis de demain". Pas d‘alliance avec les islamistes Le SG du FLN dira que son parti pourrait s‘allier avec des partis nationalistes et dont les programmes sont "proches" de celui du FLN, écartant de fait toute alliance avec les islamistes. "Le parti du Front de libération nationale pourrait s‘allier avec des partis de tendance nationaliste, lesquels pourront s‘entendre avec nous sur une plateforme commune et dont les programmes sont proches de celui du FLN", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, en marge d‘une cérémonie organisée après la victoire du parti aux élections législatives du 10 mai 2012. "Le parti du FLN est pour l‘élargissement de l‘Alliance dans le but de faire participer le plus grand nombre de forces politiques dans la gestion des affaires publiques", a ajouté Belkhadem. Dans un discours prononcé à l‘occasion de cette cérémonie, il a qualifié, en outre, la "victoire" de son parti aux législatives de "fête du FLN ", félicitant aussi "le parti et l‘Algérie" pour cette victoire. Evoquant les "mécontents" au sein de son parti, Belkhadem les a exhortés à "prendre leur mal en patience et en silence ou mourir de dépit". La cérémonie qui a été organisée au niveau du siège du parti à Hydra (Alger) a permis aux députés nouvellement élus, aux cadres du parti et à de simples militants et sympathisants de prendre part à ce qui a été qualifié par Belkhadem de "fête". «Les Algériens rejettent tout ce qui n‘est pas algérien (…) ceux qui ont fondé de grands espoirs sur ce qui s‘est passé dans certains pays arabes, en prédisant un printemps qui ne tient du printemps que le nom ont commis une grave erreur politique car les Algériens refusent de s‘assimiler aux autres», a asséné Abdelaziz Belkhadem, jeudi dernier, lors d‘une réunion de coordination avec les nouveaux députés du vieux parti. "Les dirigeants de ces partis et leurs soutiens médiatiques et financiers auraient dû réfléchir longuement avant de prédire une large victoire qui leur ouvrirait les portes du pouvoir pour la formation d‘un gouvernement", a-t-il ajouté, en guise d‘ironie. Néanmoins, force est de constater le revirement de Belkhadem, lui-même qui prédisait une victoire de 40% des islamistes avant le déroulement du scrutin législatif. Qu‘à cela ne tienne, le SG du FLN, sorti grand vainqueur du dernier scrutin, en gratifiant le parti d‘un score jamais égalé jusque-là, n‘a pas manqué de tirer à boulets rouges sur "ceux qui s‘adonnaient durant les derniers mois aux pronostics tentent désormais de justifier leur défaite". La fraude dont parlent certains "n‘est qu‘une illusion qui traduit le choc qui a paralysé leur capacité de réflexion", a précisé le chef de file du vieux parti, appelant de là même les politiques à faire preuve de courage politique et "à assumer l‘échec des thèses de certaines personnes et partis". Pis, le SG du FLN, en moralisateur, a expliqué que la reconnaissance de sa défaite politique est "une condition sine qua non pour atteindre la rectitude politique", en réponse aux différentes formations politiques envisageant un rejet collectif des résultats des élections législatives. Justifiant en outre la victoire écrasante de son parti, Abdelaziz Belkhadem a souligné qu‘ "en tant que parti fédérateur lors des rendez-vous importants de la nation algérienne". Dans ce contexte, il a relevé les tentatives de marginalisation dont son parti a fait l‘objet depuis les évènements d‘octobre 1988. Il a ajouté que son parti adopte un programme qui prend en compte les enjeux majeurs de la nation et les préoccupations populaires de fond, "laissant la diffamation aux personnes et partis qui ont opté dans leurs programmes pour les injures en vue de dissimuler leur incapacité à élaborer des programmes qui répondent aux aspirations du peuple". Par ailleurs, les nouveaux députés ont exprimé "leur engagement" à poursuivre les réformes politiques, à être à la hauteur de la confiance du peuple et à être "fidèles" aux engagements du FLN lors de la campagne électorale, de même qu‘à respecter "les décisions et orientations du secrétaire général du parti". Belkhadem rassure sur la ligne du parti Abdelaziz Belkhadem a exprimé l‘attachement de son parti "au pluralisme et à la pratique démocratique", précisant que "la logique et la gouvernance du parti unique n‘auront plus lieu d‘être". "Des échos nous parviennent de çà et là faisant état d‘une inclination à la domination. Plébiscité par le peuple, notre parti demeure conscient que la gestion des affaires publiques nécessite l‘élargissement du champ de participation, ce qui implique un bannissement de la logique de la domination", a souligné Belkhadem. Il a précisé, dans ce contexte, qu‘ «aucune formation politique, y compris le FLN, n‘est en mesure d‘aboutir seule à des solutions à même de faire face aux défis qui se posent" ajoutant que le parti FLN "apprécie à sa juste valeur la lourde responsabilité dont les urnes l‘ont investi et oeuvrera à honorer ses engagements". Pour lui, le mandat parlementaire "n‘est pas synonyme de détournement de deniers publics, d‘abus de pouvoir ou de dénigrement de l‘autre, mais plutôt travail ardu pour la réalisation des aspirations du peuple". "Le parti estime que la députation n‘offre pas que des avantages et l‘action parlementaire ne consiste pas uniquement en des interrogations et des questions orales ou écrites", a-t-il précisé, ajoutant que l‘action parlementaire véritable "se mesure par rapport à la capacité de faire face aux problèmes dont souffrent les jeunes et différentes catégories de la société". Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a indiqué que sa composante politique "n‘a jamais appelé à exclure quiconque, pas même un parti politique, partant de sa croyance en la capacité du peuple à opérer le changement par les urnes". "La démocratie politique est confortée par la démocratie sociale, à travers notamment une répartition équitable des richesses sur la base de l‘effort et de la compétence", a-t-il ajouté. Le FLN "envisage pour l‘Algérie un avenir démocratique à travers une participation collective sous la bannière d‘institutions élues par le peuple", a encore précisé Belkhadem ajoutant que son parti "est le plus indiqué pour faire face aux défis de demain". Pas d‘alliance avec les islamistes Le SG du FLN dira que son parti pourrait s‘allier avec des partis nationalistes et dont les programmes sont "proches" de celui du FLN, écartant de fait toute alliance avec les islamistes. "Le parti du Front de libération nationale pourrait s‘allier avec des partis de tendance nationaliste, lesquels pourront s‘entendre avec nous sur une plateforme commune et dont les programmes sont proches de celui du FLN", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, en marge d‘une cérémonie organisée après la victoire du parti aux élections législatives du 10 mai 2012. "Le parti du FLN est pour l‘élargissement de l‘Alliance dans le but de faire participer le plus grand nombre de forces politiques dans la gestion des affaires publiques", a ajouté Belkhadem. Dans un discours prononcé à l‘occasion de cette cérémonie, il a qualifié, en outre, la "victoire" de son parti aux législatives de "fête du FLN ", félicitant aussi "le parti et l‘Algérie" pour cette victoire. Evoquant les "mécontents" au sein de son parti, Belkhadem les a exhortés à "prendre leur mal en patience et en silence ou mourir de dépit". La cérémonie qui a été organisée au niveau du siège du parti à Hydra (Alger) a permis aux députés nouvellement élus, aux cadres du parti et à de simples militants et sympathisants de prendre part à ce qui a été qualifié par Belkhadem de "fête".