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«Il faut rompre avec le système du parti unique»
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 06 - 2010

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a de nouveau plaidé en faveur de la rupture d‘avec le système politique actuel. «Il est grand temps qu‘il y ait de vraies réformes politiques» a indiqué, hier, Louisa Hanoune, lors d‘une conférence de presse tenue à l‘issue de la réunion du Conseil national du parti ajoutant que c‘est pour cela que le PT veut interpeller le président de la République par le biais d‘une pétition où il compte mobiliser trois millions de signatures. D‘ici la fin du mois d‘août, le Parti des travailleurs espère récolter un million de signatures. Cette lettre que compte adresser le PT au chef de l‘Etat se doit d‘exprimer la volonté des Algériens «pour une reforme politique radicale. Nous avons besoin d‘un renouveau. Dans ce cadre, nous ne pouvons pas attendre 2012» dira Louisa Hanoune en faisant allusion à la fin de mandat de l‘actuelle APN. Par conséquent, a-t-elle estimé, «il faut dissoudre l‘assemblée et organiser des élections législatives anticipées». Pour la conférencière,  « l‘Algérie, qui est encore régie par des institutions de la transition, des institutions héritées de la période de crise, doit impérativement rompre avec le système du parti unique». Louisa Hanoune, qui a pourtant indiqué qu‘elle n‘a pas tous les «considérants» relatifs aux raisons ayant motivé le récent remaniement gouvernemental initié par le président de la République, ce qui l‘empêche de faire des commentaires, n‘en a pas moins soutenu que ce remaniement est le reflet «des équilibres précaires qui existent depuis de longues années. Car on ne peut combattre la corruption avec un système qui l‘a générée». S‘interrogeant sur les raisons de la mise en veilleuse des organismes chargés de la lutte contre certains fléaux, dont bien sûr celui de la corruption en donnant l‘exemple des suppliques des magistrats de la Cour des comptes qui ont tout récemment interpellé à maintes reprises le premier magistrat du pays, la première responsable du Parti des travailleurs a affirmé que son parti demande l‘institution «d‘un conseil de contrôle à même de contrôler de manière régulière l‘action du gouvernement. Car il n‘est pas normal qu‘il n‘y ait pas de contrôle cela d‘autant que l‘APN ne joue pas son rôle». Elle a ainsi donné l‘exemple de l‘ex-ministre de l‘Energie, Chakib Khelil, en s‘interrogeant sur les raisons de son départ et si cela a un rapport avec la corruption. Elle s‘est en outre élevée contre l‘attitude du gouvernement vis-à-vis de l‘accord d‘association avec l‘Union européenne (UE), la jugeant assez molle et pleine de contradictions alors que l‘Algérie risque de perdre, dans le cas de l‘entrée en vigueur du démantèlement tarifaire, 144 milliards de dinars par an. «On n‘est pas satisfait des négociations tendant à réviser cet accord entamées le 15 juin dernier» dira t-elle à ce propos. Elle a fait part de ses appréhensions par rapport au nouveau plan quinquennal doté de 286 milliards de dollars, quand bien même elle a estimé qu‘il est en soi positif. «Nous voulons savoir comment sera dépensé tout cet argent. Comme nous voulions avoir un bilan du dernier plan et comment a été dépensée l‘enveloppe financière qui lui a été affectée».
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a de nouveau plaidé en faveur de la rupture d‘avec le système politique actuel. «Il est grand temps qu‘il y ait de vraies réformes politiques» a indiqué, hier, Louisa Hanoune, lors d‘une conférence de presse tenue à l‘issue de la réunion du Conseil national du parti ajoutant que c‘est pour cela que le PT veut interpeller le président de la République par le biais d‘une pétition où il compte mobiliser trois millions de signatures. D‘ici la fin du mois d‘août, le Parti des travailleurs espère récolter un million de signatures. Cette lettre que compte adresser le PT au chef de l‘Etat se doit d‘exprimer la volonté des Algériens «pour une reforme politique radicale. Nous avons besoin d‘un renouveau. Dans ce cadre, nous ne pouvons pas attendre 2012» dira Louisa Hanoune en faisant allusion à la fin de mandat de l‘actuelle APN. Par conséquent, a-t-elle estimé, «il faut dissoudre l‘assemblée et organiser des élections législatives anticipées». Pour la conférencière,  « l‘Algérie, qui est encore régie par des institutions de la transition, des institutions héritées de la période de crise, doit impérativement rompre avec le système du parti unique». Louisa Hanoune, qui a pourtant indiqué qu‘elle n‘a pas tous les «considérants» relatifs aux raisons ayant motivé le récent remaniement gouvernemental initié par le président de la République, ce qui l‘empêche de faire des commentaires, n‘en a pas moins soutenu que ce remaniement est le reflet «des équilibres précaires qui existent depuis de longues années. Car on ne peut combattre la corruption avec un système qui l‘a générée». S‘interrogeant sur les raisons de la mise en veilleuse des organismes chargés de la lutte contre certains fléaux, dont bien sûr celui de la corruption en donnant l‘exemple des suppliques des magistrats de la Cour des comptes qui ont tout récemment interpellé à maintes reprises le premier magistrat du pays, la première responsable du Parti des travailleurs a affirmé que son parti demande l‘institution «d‘un conseil de contrôle à même de contrôler de manière régulière l‘action du gouvernement. Car il n‘est pas normal qu‘il n‘y ait pas de contrôle cela d‘autant que l‘APN ne joue pas son rôle». Elle a ainsi donné l‘exemple de l‘ex-ministre de l‘Energie, Chakib Khelil, en s‘interrogeant sur les raisons de son départ et si cela a un rapport avec la corruption. Elle s‘est en outre élevée contre l‘attitude du gouvernement vis-à-vis de l‘accord d‘association avec l‘Union européenne (UE), la jugeant assez molle et pleine de contradictions alors que l‘Algérie risque de perdre, dans le cas de l‘entrée en vigueur du démantèlement tarifaire, 144 milliards de dinars par an. «On n‘est pas satisfait des négociations tendant à réviser cet accord entamées le 15 juin dernier» dira t-elle à ce propos. Elle a fait part de ses appréhensions par rapport au nouveau plan quinquennal doté de 286 milliards de dollars, quand bien même elle a estimé qu‘il est en soi positif. «Nous voulons savoir comment sera dépensé tout cet argent. Comme nous voulions avoir un bilan du dernier plan et comment a été dépensée l‘enveloppe financière qui lui a été affectée».

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