Les élections législatives du jeudi 10 mai ont finalement été remportées par le FLN. Le vieux parti a, en effet, raflé la mise. Il a distancé tous ses rivaux .Autant dire que le parti de Abdelaziz Belkhadem a réalisé un véritable raz-de- marée. Un score qu'il n'a jamais réalisé depuis l'avènement du multipartisme en Algérie. Ainsi sur un total de 462 sièges à l'APN, le FLN en a remporté 220 alors que son meilleur score jusque-là demeure celui obtenu en 2007 où il a remporté 136 siéges à l'Assemblée populaire nationale (APN),. Les élections législatives du jeudi 10 mai ont finalement été remportées par le FLN. Le vieux parti a, en effet, raflé la mise. Il a distancé tous ses rivaux .Autant dire que le parti de Abdelaziz Belkhadem a réalisé un véritable raz-de- marée. Un score qu'il n'a jamais réalisé depuis l'avènement du multipartisme en Algérie. Ainsi sur un total de 462 sièges à l'APN, le FLN en a remporté 220 alors que son meilleur score jusque-là demeure celui obtenu en 2007 où il a remporté 136 siéges à l'Assemblée populaire nationale (APN),. Avec ce score, il a frôlé la majorité absolue. Il lui aurait fallu 11 sièges supplémentaires pour avoir 51 % des suffrages exprimés. Mais dans l‘élection de jeudi dernier il a fait mieux, nettement et largement mieux. On comprend dès lors mieux pourquoi les mines étaient nettement réjouies hier, au siège national du parti sis à Hydra.On comprend certainement plus le large sourire qu‘arborait le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, qui a animé dans l‘après-midi une conférence de presse. Comme pour narguer encore davantage ses adversaires, Belkhadem portait sa tenue traditionnelle, avec gandoura et chèche. Dès son entrée dans la salle de conférence, il est accueilli par des applaudissements nourris et des youyous aussi. Les traits relativement tirés , à cause sans doute des effets de la fatigante campagne électorale qui a duré trois semaines et de la longue veillée de la nuit du jeudi à vendredi où il n‘a quitté le siège du parti qu‘ à trois heures du matin, il s‘est présenté devant les médias dans le costume du vainqueur . «C‘est grâce à Dieu d‘abord et au peuple algérien que cette victoire a été possible», dira-t-il d‘emblée ajoutant que «le peuple algérien a réitéré ainsi sa confiance en notre parti qui représente la stabilité». «Notre parti, qui dispose ainsi d‘une majorité confortable, honorera dès lors tous ses engagements». Le conférencier n‘a pas manqué, on s‘en doute, de faire allusion à ses détracteurs et ceux du FLN en soulignant que ce résultat est une reponse cinglante à ceux qui «voulaient que le parti soit mis au musée ou ceux qui disaient que ces listes électorales étaient celles de Belkhadem alors qu‘ils auraient dû dire qu‘elle sont celles du FLN ». Pour lui, cette victoire, qui intervient à la veille du cinquantenaire de l‘indépendance, signifie que «le peuple algérien reste fidèle au parti ». Fidèle aussi à sa tradition, il a décoché des fléchettes à son frère ennemi, le RND, en déclarant que les candidates du parti ont remporté presque plus de sièges que le parti qui est venu en deuxième position. Le RND a remporté, pour rappel, 68 sièges. Le discours du 8 mai du président de la République a-t-il aidé à la victoire du FLN ? A cette question Belkhadem dira qu‘ "elle soit la victoire du président ou celle des militants cette victoire est finalement celle du FLN ». Comme il dira aussi que le choix du Premier ministre devant conduire le prochain gouvernement fait parte des prérogatives du président de la République et ce, conformément aux dispositions de la Constitution. Enfin, sur la question des alliances, Le secrétaire général du FLN a laissé entendre que son parti va s‘allier avec les mêmes forces politiques même si , à propos de l‘alliance de l‘Algérie verte , il s‘est montré un peu réservé . Avec ce score, il a frôlé la majorité absolue. Il lui aurait fallu 11 sièges supplémentaires pour avoir 51 % des suffrages exprimés. Mais dans l‘élection de jeudi dernier il a fait mieux, nettement et largement mieux. On comprend dès lors mieux pourquoi les mines étaient nettement réjouies hier, au siège national du parti sis à Hydra.On comprend certainement plus le large sourire qu‘arborait le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, qui a animé dans l‘après-midi une conférence de presse. Comme pour narguer encore davantage ses adversaires, Belkhadem portait sa tenue traditionnelle, avec gandoura et chèche. Dès son entrée dans la salle de conférence, il est accueilli par des applaudissements nourris et des youyous aussi. Les traits relativement tirés , à cause sans doute des effets de la fatigante campagne électorale qui a duré trois semaines et de la longue veillée de la nuit du jeudi à vendredi où il n‘a quitté le siège du parti qu‘ à trois heures du matin, il s‘est présenté devant les médias dans le costume du vainqueur . «C‘est grâce à Dieu d‘abord et au peuple algérien que cette victoire a été possible», dira-t-il d‘emblée ajoutant que «le peuple algérien a réitéré ainsi sa confiance en notre parti qui représente la stabilité». «Notre parti, qui dispose ainsi d‘une majorité confortable, honorera dès lors tous ses engagements». Le conférencier n‘a pas manqué, on s‘en doute, de faire allusion à ses détracteurs et ceux du FLN en soulignant que ce résultat est une reponse cinglante à ceux qui «voulaient que le parti soit mis au musée ou ceux qui disaient que ces listes électorales étaient celles de Belkhadem alors qu‘ils auraient dû dire qu‘elle sont celles du FLN ». Pour lui, cette victoire, qui intervient à la veille du cinquantenaire de l‘indépendance, signifie que «le peuple algérien reste fidèle au parti ». Fidèle aussi à sa tradition, il a décoché des fléchettes à son frère ennemi, le RND, en déclarant que les candidates du parti ont remporté presque plus de sièges que le parti qui est venu en deuxième position. Le RND a remporté, pour rappel, 68 sièges. Le discours du 8 mai du président de la République a-t-il aidé à la victoire du FLN ? A cette question Belkhadem dira qu‘ "elle soit la victoire du président ou celle des militants cette victoire est finalement celle du FLN ». Comme il dira aussi que le choix du Premier ministre devant conduire le prochain gouvernement fait parte des prérogatives du président de la République et ce, conformément aux dispositions de la Constitution. Enfin, sur la question des alliances, Le secrétaire général du FLN a laissé entendre que son parti va s‘allier avec les mêmes forces politiques même si , à propos de l‘alliance de l‘Algérie verte , il s‘est montré un peu réservé .