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Le livre électronique va-t-il tuer le livre papier ?
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 05 - 2012

La carte mémoire remplaça les archives, le lecteur MP3 remplaça les disques et le E-book remplacera le livre ! Le livre électronique est la mini bibliothèque errante qui s'adresse au grand public, et où l'on peut embarquer des centaines de bouquins avec une faible consommation d'énergie, toujours appréhendées par les maisons d'éditions, les lieuses s'améliorant : confortables, ne fatiguent pas les yeux avec possibilité de lire sous le soleil ajoutant une version tactile qui permet de prendre des notes.
La carte mémoire remplaça les archives, le lecteur MP3 remplaça les disques et le E-book remplacera le livre ! Le livre électronique est la mini bibliothèque errante qui s'adresse au grand public, et où l'on peut embarquer des centaines de bouquins avec une faible consommation d'énergie, toujours appréhendées par les maisons d'éditions, les lieuses s'améliorant : confortables, ne fatiguent pas les yeux avec possibilité de lire sous le soleil ajoutant une version tactile qui permet de prendre des notes.
Le E-book est généralement vendu moins cher que la version papier, les contenus téléchargeables obéissent à des verrous électroniques, connus sous le nom de DRM – sauf pour les livres tombés dans le domaine public- ce qui empêche l'emprunt. Pourtant certaines bibliothèques ont commencé à mettre en place un service d'emprunt sur leur site web, l'abonné peut avoir le livre électronique sur fichier pour une durée et au lieu de la restitution le fichier disparaît et c'est une bonne solution pour ceux qui ont toujours des pénalités de retard.
Ce principe d'emprunt s'est répandu dans une version payante pour Amazon et un site d'E book exchange pour le public Américain ayant une bibliothèque sur Nook ou Kindle sous le slogan « Lend an ebook, Do some Good ».
Les chiffres ne cessent de démontrer l'ascension des livres électroniques, aux Etats-Unis d'Amérique, l'Association of American publishers annonça en 2009 que l'E-book représentait 1,3 % du chiffre d'affaires des éditeurs et que juste avant le lancement le l'iPad Amazon concentrait plus de 80% des ventes d'E-books, en Allemagne il est estimé à moins de
1 % du marché de l'édition allemand Selon GfK Panel Services Deutschland, c'est parce que l'offre est majoritairement en langue anglaise.
Au Royaume-Uni, il représente
4,7 % du marché total en 2009 principalement dominé par Amazon, selon La Publishers Association et en France, l'enquête annuelle du Syndicat national de l'édition (SNE) pour l'année 2010 annonce qu'en 2009 le E-book réalisait 2,4 % du chiffre d'affaires réalisé en vente de livres papier), dont une partie importante concerne des CD-ROM ou DVD culturels et des livres audio aussi.
En cherchant sur le web à peine trois sites qui proposent des E-books, le premier pour commander de l'Algérie vers la France, un autre qui proposait un payement par compte CCP ce qui rend la démarche encore plus compliquée (Personne n'aime sa visite dans un bureau de la poste Algérienne)…Et même si tous les classiques, libres de droit, sont disponibles gratuitement sur le net, un e-book reader de qualité coûte en moyenne 200 à 300 €, l'équivalent de milliers de dinars, ce qui reste cher pour un Algérien de classe moyenne. L'issue pour certains jeunes mordus de lecture, reste donc de télécharger des e-books gratuitement pour les lire sur PC. Plusieurs questions s'imposent en ignorant la question universelle « le livre électronique va-t-il tuer le livre papier ? » Dans un pays où la moyenne de lecture frôle le sol et les librairies sont au bourre de la faillite – si elles n'ont pas déjà fermé leurs portes- on n'a pas le droit de poser cette question.
Où se situe l'Algérie dans un monde où la formation que ça soit scolaire ou universitaire évolue continuellement ? L'intégration des TIC à l'enseignement, l'utilisation de l'audiovisuel, multimédia et tableau électronique… Où sont ces outils ? Ou plutôt sommes-nous en train de nous résigner à être joyeux en plein désastre culturel ?
Le E-book est généralement vendu moins cher que la version papier, les contenus téléchargeables obéissent à des verrous électroniques, connus sous le nom de DRM – sauf pour les livres tombés dans le domaine public- ce qui empêche l'emprunt. Pourtant certaines bibliothèques ont commencé à mettre en place un service d'emprunt sur leur site web, l'abonné peut avoir le livre électronique sur fichier pour une durée et au lieu de la restitution le fichier disparaît et c'est une bonne solution pour ceux qui ont toujours des pénalités de retard.
Ce principe d'emprunt s'est répandu dans une version payante pour Amazon et un site d'E book exchange pour le public Américain ayant une bibliothèque sur Nook ou Kindle sous le slogan « Lend an ebook, Do some Good ».
Les chiffres ne cessent de démontrer l'ascension des livres électroniques, aux Etats-Unis d'Amérique, l'Association of American publishers annonça en 2009 que l'E-book représentait 1,3 % du chiffre d'affaires des éditeurs et que juste avant le lancement le l'iPad Amazon concentrait plus de 80% des ventes d'E-books, en Allemagne il est estimé à moins de
1 % du marché de l'édition allemand Selon GfK Panel Services Deutschland, c'est parce que l'offre est majoritairement en langue anglaise.
Au Royaume-Uni, il représente
4,7 % du marché total en 2009 principalement dominé par Amazon, selon La Publishers Association et en France, l'enquête annuelle du Syndicat national de l'édition (SNE) pour l'année 2010 annonce qu'en 2009 le E-book réalisait 2,4 % du chiffre d'affaires réalisé en vente de livres papier), dont une partie importante concerne des CD-ROM ou DVD culturels et des livres audio aussi.
En cherchant sur le web à peine trois sites qui proposent des E-books, le premier pour commander de l'Algérie vers la France, un autre qui proposait un payement par compte CCP ce qui rend la démarche encore plus compliquée (Personne n'aime sa visite dans un bureau de la poste Algérienne)…Et même si tous les classiques, libres de droit, sont disponibles gratuitement sur le net, un e-book reader de qualité coûte en moyenne 200 à 300 €, l'équivalent de milliers de dinars, ce qui reste cher pour un Algérien de classe moyenne. L'issue pour certains jeunes mordus de lecture, reste donc de télécharger des e-books gratuitement pour les lire sur PC. Plusieurs questions s'imposent en ignorant la question universelle « le livre électronique va-t-il tuer le livre papier ? » Dans un pays où la moyenne de lecture frôle le sol et les librairies sont au bourre de la faillite – si elles n'ont pas déjà fermé leurs portes- on n'a pas le droit de poser cette question.
Où se situe l'Algérie dans un monde où la formation que ça soit scolaire ou universitaire évolue continuellement ? L'intégration des TIC à l'enseignement, l'utilisation de l'audiovisuel, multimédia et tableau électronique… Où sont ces outils ? Ou plutôt sommes-nous en train de nous résigner à être joyeux en plein désastre culturel ?


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