17h au siège du groupement de la Gendarmerie nationale de Naâma, lors d'un breefing, le commandant Abderezak Djemili donne un aperçu sur la situation sécuritaire, l'activité des narcotrafiquants et de la contrebande. 17h au siège du groupement de la Gendarmerie nationale de Naâma, lors d'un breefing, le commandant Abderezak Djemili donne un aperçu sur la situation sécuritaire, l'activité des narcotrafiquants et de la contrebande. Le territoire qui relève de ses compétences a la particularité d'avoir une bande frontalière commune avec le Maroc de près de 300 km. Qui dit bande frontalière, dit trafic et contrebande transfrontaliers notamment la drogue, le cheptel, les produits alimentaires, les boissons alcoolisées. D'emblée, le commandant s'est voulu rassurant, « nous maîtrisons la situation », a-t-il souligné relevant que la région sous son contrôle se distingue surtout par la petite criminalité. Seule fausse note à ce tableau : 3 affaires importantes liées au trafic de drogue, durant le premier trimestre 2012. Des narcotrafiquants ont tenté d'introduire à travers les mailles des quantités importantes de drogue. Ces tentatives ont été mises en échec. Pour la première affaire, ce sont près de 10 quintaux (990kg) qui ont été saisis. Un banal accident a permis de mettre la main sur ce lot. Le convoyeur est en fuite et l'enquête suit son cours. Durant cette période, plus de 7kg de drogue ont été saisis. Il a été procédé à l'arrestation de 2 personnes. La perquisition des domiciles des mis en cause a permis la découverte de 1.400 bouteilles de boissons alcoolisées. Les lieux découverts servaient en fait à un débit de boissons clandestin. Pour ce qui est de la troisième affaire, elle concerne 4,7 kg de drogue saisis. Trois personnes ont été mises hors d'état de nuire et deux autres personnes en fuite sont activement recherchées. Pour le commandant du Groupement, au-delà des quantités de drogue récupérées, c'est le démantèlement des réseaux qui activaient dans cette région qu'il faut souligner Abderrezak Djemili relève que les villes d'Ain Sefra et Mecheria abritent les deux plus grands marchés à bestiaux du pays. Il fait état d'un dispositif sécuritaire pour contrôler les troupeaux. Il évoque le trafic de cheptel et le vol de bétail qui connaissent une recrudescence à l'approche des grands évènements tels que l'Aid El Adha, et les fêtes et cérémonies célébrant les mariages. La lutte contre ces deux fléaux se fait en coordination avec les Douanes et les militaires. Une surveillance aérienne de la bande frontalière se fait une fois par mois et d'une façon inopinée si le besoin se fait sentir. Une zone tampon le long de cette frontière est déclarée zone interdite pour les civils. C'est ainsi qu'il a été saisi 427 têtes de moutons durant le premier semestre 2012. Il est à signaler qu'il était de tradition que le trafic de cheptel se fait dans le sens Maroc-Algérie. Ces dernières années, la tendance s'est inversée. Il se fait dans le sens Algérie-Maroc. Ce phénomène s'explique par le fait que le prix et la qualité sont plus attractifs au Maroc qu'en Algérie. Il est observé comme de tradition une transhumance des troupeaux. Les éleveurs de la région lèvent le camp et partent à la recherche des pâturages. La région connaît parfois des périodes de sécheresse. Le tissu végétal en surexploitation se dégrade vite. Dans ce cadre, les autorités de la wilaya soumettent les éleveurs à une autorisation de pâturage. Cette mesure est prise pour permettre au tissu végétal de se régénérer. Les responsables de la wilaya, à travers cette mesure, pratiquent et entendent exercer un contrôle régulier des pâturages. La wilaya de Naâma dispose d'un cheptel d'un million de têtes. Pour ce qui est de la contrebande de produits alimentaires, les services de la Gendarmerie nationale ont saisi une quantité de produits représentant une contrevaleur de près de 6 millions de dinars. Le patron des gardes-frontières fait état de «bons rapports» entretenus par l'institution militaire qui veille à la population locale qui trouve aide, assistance et solidarité auprès des militaires dans différents domaines de la vie sociale. Le numéro vert 10.55 a aidé grandement à intervenir en temps réel et solutionner plusieurs affaires permettant ainsi de mettre la main sur des individus quui projettaient des actes malveillants. L'activité liée au terrorisme est quasi nulle dans cette région, se réjouit le commandant. les 12 communes de la wilaya, relevant du domaine de compétence de la Gendarmerie nationale, sont "calmes" sur le plan sécuritaire. Le territoire qui relève de ses compétences a la particularité d'avoir une bande frontalière commune avec le Maroc de près de 300 km. Qui dit bande frontalière, dit trafic et contrebande transfrontaliers notamment la drogue, le cheptel, les produits alimentaires, les boissons alcoolisées. D'emblée, le commandant s'est voulu rassurant, « nous maîtrisons la situation », a-t-il souligné relevant que la région sous son contrôle se distingue surtout par la petite criminalité. Seule fausse note à ce tableau : 3 affaires importantes liées au trafic de drogue, durant le premier trimestre 2012. Des narcotrafiquants ont tenté d'introduire à travers les mailles des quantités importantes de drogue. Ces tentatives ont été mises en échec. Pour la première affaire, ce sont près de 10 quintaux (990kg) qui ont été saisis. Un banal accident a permis de mettre la main sur ce lot. Le convoyeur est en fuite et l'enquête suit son cours. Durant cette période, plus de 7kg de drogue ont été saisis. Il a été procédé à l'arrestation de 2 personnes. La perquisition des domiciles des mis en cause a permis la découverte de 1.400 bouteilles de boissons alcoolisées. Les lieux découverts servaient en fait à un débit de boissons clandestin. Pour ce qui est de la troisième affaire, elle concerne 4,7 kg de drogue saisis. Trois personnes ont été mises hors d'état de nuire et deux autres personnes en fuite sont activement recherchées. Pour le commandant du Groupement, au-delà des quantités de drogue récupérées, c'est le démantèlement des réseaux qui activaient dans cette région qu'il faut souligner Abderrezak Djemili relève que les villes d'Ain Sefra et Mecheria abritent les deux plus grands marchés à bestiaux du pays. Il fait état d'un dispositif sécuritaire pour contrôler les troupeaux. Il évoque le trafic de cheptel et le vol de bétail qui connaissent une recrudescence à l'approche des grands évènements tels que l'Aid El Adha, et les fêtes et cérémonies célébrant les mariages. La lutte contre ces deux fléaux se fait en coordination avec les Douanes et les militaires. Une surveillance aérienne de la bande frontalière se fait une fois par mois et d'une façon inopinée si le besoin se fait sentir. Une zone tampon le long de cette frontière est déclarée zone interdite pour les civils. C'est ainsi qu'il a été saisi 427 têtes de moutons durant le premier semestre 2012. Il est à signaler qu'il était de tradition que le trafic de cheptel se fait dans le sens Maroc-Algérie. Ces dernières années, la tendance s'est inversée. Il se fait dans le sens Algérie-Maroc. Ce phénomène s'explique par le fait que le prix et la qualité sont plus attractifs au Maroc qu'en Algérie. Il est observé comme de tradition une transhumance des troupeaux. Les éleveurs de la région lèvent le camp et partent à la recherche des pâturages. La région connaît parfois des périodes de sécheresse. Le tissu végétal en surexploitation se dégrade vite. Dans ce cadre, les autorités de la wilaya soumettent les éleveurs à une autorisation de pâturage. Cette mesure est prise pour permettre au tissu végétal de se régénérer. Les responsables de la wilaya, à travers cette mesure, pratiquent et entendent exercer un contrôle régulier des pâturages. La wilaya de Naâma dispose d'un cheptel d'un million de têtes. Pour ce qui est de la contrebande de produits alimentaires, les services de la Gendarmerie nationale ont saisi une quantité de produits représentant une contrevaleur de près de 6 millions de dinars. Le patron des gardes-frontières fait état de «bons rapports» entretenus par l'institution militaire qui veille à la population locale qui trouve aide, assistance et solidarité auprès des militaires dans différents domaines de la vie sociale. Le numéro vert 10.55 a aidé grandement à intervenir en temps réel et solutionner plusieurs affaires permettant ainsi de mettre la main sur des individus quui projettaient des actes malveillants. L'activité liée au terrorisme est quasi nulle dans cette région, se réjouit le commandant. les 12 communes de la wilaya, relevant du domaine de compétence de la Gendarmerie nationale, sont "calmes" sur le plan sécuritaire.