L'armée égyptienne a roué de coups et torturé des manifestants arrêtés lors d'un rassemblement organisé le 4 mai aux abords du ministère de la Défense au Caire, accuse samedi Human Rights Watch (HRW) sur la foi de témoignages de victimes et d'avocats. D'après cette ONG, dont le siège est à New York, des soldats ont appréhendé quelque 350 protestataires, parmi eux dix enfants et 16 femmes, lors d'échauffourées après un sit-in entamé une semaine auparavant pour dénoncer l'invalidation de Hazem Abou Ismaïl, candidat salafiste à l'élection présidentielle des 23 et 24 mai. Le parquet militaire avait ordonné leur détention préventive en attendant leur comparution devant un tribunal aux armées. "Le fait que ces manifestants, hommes et femmes, aient été brutalement roués de coups montre que les officiers de l'armée n'ont aucune conscience des limites à leur action", a déclaré Joe Stork, n°2 de HRW pour le Proche-Orient et le Maghreb. Toujours selon l'ONG, l'armée n'a pas réussi aussi à empêcher des attaques perpétrées par des groupes non identifiés sur des manifestants le 2 mai dans le quartier d'Abbassia, non loin du ministère de la Défense. Ce jour-là, on a relevé onze morts. Deux jours plus tard, les affrontements s'étaient soldés par un mort dans les rangs de l'armée et près de 400 blessés. Les autorités égyptiennes n'ont, pour le moment, pas commenté les accusations de HRW visant l'armée, qui assume l'intérim du pouvoir depuis la chute, en février 2011, du président Hosni Moubarak. L'armée égyptienne a roué de coups et torturé des manifestants arrêtés lors d'un rassemblement organisé le 4 mai aux abords du ministère de la Défense au Caire, accuse samedi Human Rights Watch (HRW) sur la foi de témoignages de victimes et d'avocats. D'après cette ONG, dont le siège est à New York, des soldats ont appréhendé quelque 350 protestataires, parmi eux dix enfants et 16 femmes, lors d'échauffourées après un sit-in entamé une semaine auparavant pour dénoncer l'invalidation de Hazem Abou Ismaïl, candidat salafiste à l'élection présidentielle des 23 et 24 mai. Le parquet militaire avait ordonné leur détention préventive en attendant leur comparution devant un tribunal aux armées. "Le fait que ces manifestants, hommes et femmes, aient été brutalement roués de coups montre que les officiers de l'armée n'ont aucune conscience des limites à leur action", a déclaré Joe Stork, n°2 de HRW pour le Proche-Orient et le Maghreb. Toujours selon l'ONG, l'armée n'a pas réussi aussi à empêcher des attaques perpétrées par des groupes non identifiés sur des manifestants le 2 mai dans le quartier d'Abbassia, non loin du ministère de la Défense. Ce jour-là, on a relevé onze morts. Deux jours plus tard, les affrontements s'étaient soldés par un mort dans les rangs de l'armée et près de 400 blessés. Les autorités égyptiennes n'ont, pour le moment, pas commenté les accusations de HRW visant l'armée, qui assume l'intérim du pouvoir depuis la chute, en février 2011, du président Hosni Moubarak.