C'est finalement Larbi Ould Khelifa, le doyen des députés (élu sur la liste FLN d'Alger) qui a été plébiscité hier par la majorité des députés lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) issue du scrutin du 10 mai 2012. C'est finalement Larbi Ould Khelifa, le doyen des députés (élu sur la liste FLN d'Alger) qui a été plébiscité hier par la majorité des députés lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) issue du scrutin du 10 mai 2012. Candidat unique au poste de président, les élus l'ont donc adoubé pour un mandat de cinq ans au compte de la 7e législature. L'élection d'Ould Khalifa a été néanmoins contestée par les députés du Front des forces socialistes (FFS) qui ont posé le préalable de la mise en place du règlement intérieur de l'Assemblée. Le successeur de Abdelaziz Ziari a réagi en soulignant que la question du règlement intérieur de l'Assemblée sera prise en charge ultérieurement Conformément à la loi en vigueur. C'est vers dix heures du matin que l'installation de la nouvelle APN avait commencé. Les députés fraîchement élus ont donc rejoint l'hémicycle Zighout Youcef, qui, bien qu'ayant préservé le même espace, n'en connaît pas moins un rajout du nombre de sièges, puisqu'il passe de 389 à 462. Les 73 sièges supplémentaires injectés dans la salle ont réduit sensiblement les allées, ce qui a accentué cette impression d'entassement des élus appelés à assurer la 7e législature. Bref la cérémonie d'ouverture comme le stipule le règlement intérieur de l'APN a vu le doyen des députés, Mohamed Larbi Ould Khelifa, 74 ans (président du Conseil supérieur de la langue arabe) présider la séance inaugurale. Elu sur la liste FLN d'Alger, il a été assisté par les deux plus jeunes élus, à savoir, Assia Kenane, 29 ans, (indépendante) et Hocine Maâloum, 28 ans (FLN) . Du haut de la tribune, Ould Khelifa a mis l'accent sur la révision de la Constitution, tâche dont devrait s'acquitter la nouvelle législature. Pour Ould Khelifa, la nouvelle APN, est une «école de démocratie» où «foisonnent les idées». Après cette allocution du doyen des députés, il fut procédé à l'appel des membres de l'assemblée, suivant la liste communiquée par le Conseil constitutionnel. Cette opération finie, on passa ensuite à la mise en place de la commission de validation des mandats qui est composée de 20 députés choisis parmi les partis politiques habilités à former des groupes parlementaires. Cependant cette séance inaugurale a été émaillée d'un coup d'éclat de la part des députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui se sont retirés de la séance inaugurale. Avant de quitter la salle ( à l'exception de Amar Ghoul, ministre MSP des Travaux Publics) les 49 députés de l'AAV (MSP-El Islah-Ennhda) avaient brandi des pancartes rouges où l'on pouvait lire «Non à la fraude». Les députés de l'AAV ont demandé à intervenir mais Larbi Ould Khelifa, s'y est opposé arguant que ce droit n'était pas garanti lors d'une cérémonie inaugurale. «Pour nous il y a des gens qui ne devraient pas être normalement ici, on n'accepte pas ça», a déclaré à la presse Laouar Naâman, coordinateur du groupe parlementaire de l'AAV. Il a expliqué que le boycott de la séance inaugurale se veut comme une «protestation contre la fraude électorale qui a entaché les élections du 10 mai» et qu'elle ne visait pas à boycotter le Parlement. Par cet acte, l'AAV annonce la couleur, en faisant ainsi savoir qu'elle se place dans l'opposition. Cela dit, le groupe de députés qui avait formé sous l'égide de Djaballah le « front politique pour la sauvegarde de la démocratie », a pris part à la cérémonie d'installation. Notons que vingt-sept partis politiques siégent à l'APN. Candidat unique au poste de président, les élus l'ont donc adoubé pour un mandat de cinq ans au compte de la 7e législature. L'élection d'Ould Khalifa a été néanmoins contestée par les députés du Front des forces socialistes (FFS) qui ont posé le préalable de la mise en place du règlement intérieur de l'Assemblée. Le successeur de Abdelaziz Ziari a réagi en soulignant que la question du règlement intérieur de l'Assemblée sera prise en charge ultérieurement Conformément à la loi en vigueur. C'est vers dix heures du matin que l'installation de la nouvelle APN avait commencé. Les députés fraîchement élus ont donc rejoint l'hémicycle Zighout Youcef, qui, bien qu'ayant préservé le même espace, n'en connaît pas moins un rajout du nombre de sièges, puisqu'il passe de 389 à 462. Les 73 sièges supplémentaires injectés dans la salle ont réduit sensiblement les allées, ce qui a accentué cette impression d'entassement des élus appelés à assurer la 7e législature. Bref la cérémonie d'ouverture comme le stipule le règlement intérieur de l'APN a vu le doyen des députés, Mohamed Larbi Ould Khelifa, 74 ans (président du Conseil supérieur de la langue arabe) présider la séance inaugurale. Elu sur la liste FLN d'Alger, il a été assisté par les deux plus jeunes élus, à savoir, Assia Kenane, 29 ans, (indépendante) et Hocine Maâloum, 28 ans (FLN) . Du haut de la tribune, Ould Khelifa a mis l'accent sur la révision de la Constitution, tâche dont devrait s'acquitter la nouvelle législature. Pour Ould Khelifa, la nouvelle APN, est une «école de démocratie» où «foisonnent les idées». Après cette allocution du doyen des députés, il fut procédé à l'appel des membres de l'assemblée, suivant la liste communiquée par le Conseil constitutionnel. Cette opération finie, on passa ensuite à la mise en place de la commission de validation des mandats qui est composée de 20 députés choisis parmi les partis politiques habilités à former des groupes parlementaires. Cependant cette séance inaugurale a été émaillée d'un coup d'éclat de la part des députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui se sont retirés de la séance inaugurale. Avant de quitter la salle ( à l'exception de Amar Ghoul, ministre MSP des Travaux Publics) les 49 députés de l'AAV (MSP-El Islah-Ennhda) avaient brandi des pancartes rouges où l'on pouvait lire «Non à la fraude». Les députés de l'AAV ont demandé à intervenir mais Larbi Ould Khelifa, s'y est opposé arguant que ce droit n'était pas garanti lors d'une cérémonie inaugurale. «Pour nous il y a des gens qui ne devraient pas être normalement ici, on n'accepte pas ça», a déclaré à la presse Laouar Naâman, coordinateur du groupe parlementaire de l'AAV. Il a expliqué que le boycott de la séance inaugurale se veut comme une «protestation contre la fraude électorale qui a entaché les élections du 10 mai» et qu'elle ne visait pas à boycotter le Parlement. Par cet acte, l'AAV annonce la couleur, en faisant ainsi savoir qu'elle se place dans l'opposition. Cela dit, le groupe de députés qui avait formé sous l'égide de Djaballah le « front politique pour la sauvegarde de la démocratie », a pris part à la cérémonie d'installation. Notons que vingt-sept partis politiques siégent à l'APN.