La rébellion touareg (MNLA) et le mouvement islamiste Ançar Eddine, deux groupes qui contrôlent l'Azawad ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un Etat islamique dans la région. Ce mariage de raison est un tournant dans le nord malien, une situation qui a échappé au pouvoir central malien bien mis à mal par le coup d'Etat du 22 mars dernier quand bien même les objectifs et les idéologies n'étaient pas communs. Si les deux groupes qui n'en font qu'un vont unifier leurs efforts pour la sécurité du territoire quelle sera la place d'Aqmi dans tout cela ? L'Etat islamique proclamé avec un MNLA aux tendances plutôt laiques, la chari'a sera-t-elle appliquée à la lettre comme l'exige Ançar Eddine ? Beaucoup de flous entourent cette fusion. Et comment un mouvement salafiste pourra-t-il prendre ses distances avec Aqmi et surtout condamner le terrorisme ? Des questions qui n'ont pas leurs réponses. Mais le MNLA s'il veut continuer à exister a besoin du ralliement du mouvement Ançar Eddine. Avec cet accord MNLA-Ançar Eddine, les autorités de la transition de Bamako et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se retrouvent face à une nouvelle donne. L'Algérie qui suit avec intérêt la crise au Mali et préconise le dialogue avec les rebelles pour la prise en charge de leurs revendications. Les sept diplomates enlevés à Gao n'ont toujours pas été libérés. Aussi, la restauration de l'intégrité territoriale du pays s'annonce bien difficile pour les autorités maliennes de transition qui ont rejeté, dimanche, la création d'un Etat islamique dans le nord du pays. La rébellion touareg (MNLA) et le mouvement islamiste Ançar Eddine, deux groupes qui contrôlent l'Azawad ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un Etat islamique dans la région. Ce mariage de raison est un tournant dans le nord malien, une situation qui a échappé au pouvoir central malien bien mis à mal par le coup d'Etat du 22 mars dernier quand bien même les objectifs et les idéologies n'étaient pas communs. Si les deux groupes qui n'en font qu'un vont unifier leurs efforts pour la sécurité du territoire quelle sera la place d'Aqmi dans tout cela ? L'Etat islamique proclamé avec un MNLA aux tendances plutôt laiques, la chari'a sera-t-elle appliquée à la lettre comme l'exige Ançar Eddine ? Beaucoup de flous entourent cette fusion. Et comment un mouvement salafiste pourra-t-il prendre ses distances avec Aqmi et surtout condamner le terrorisme ? Des questions qui n'ont pas leurs réponses. Mais le MNLA s'il veut continuer à exister a besoin du ralliement du mouvement Ançar Eddine. Avec cet accord MNLA-Ançar Eddine, les autorités de la transition de Bamako et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se retrouvent face à une nouvelle donne. L'Algérie qui suit avec intérêt la crise au Mali et préconise le dialogue avec les rebelles pour la prise en charge de leurs revendications. Les sept diplomates enlevés à Gao n'ont toujours pas été libérés. Aussi, la restauration de l'intégrité territoriale du pays s'annonce bien difficile pour les autorités maliennes de transition qui ont rejeté, dimanche, la création d'un Etat islamique dans le nord du pays.