Le Conseil de sécurité exige que le régime cesse immédiatement d'utiliser des armes lourdes dans les villes syriennes rebelle et a condamné dimanche le gouvernement syrien pour le massacre de Houla (centre de Syrie) qui a fait au moins 108 morts selon les observateurs de l'Onu sur place. Le Conseil de sécurité exige que le régime cesse immédiatement d'utiliser des armes lourdes dans les villes syriennes rebelle et a condamné dimanche le gouvernement syrien pour le massacre de Houla (centre de Syrie) qui a fait au moins 108 morts selon les observateurs de l'Onu sur place. Dans une déclaration adoptée à l'unanimité à l'issue d'une réunion d'urgence à New York, les 15 pays membres ont dénoncé «une série de bombardements par les tanks et l'artillerie gouvernementale contre un quartier résidentiel». Le Conseil a exigé que Damas cesse immédiatement d'utiliser des armes lourdes dans les villes syriennes rebelles et qu'il retire ses forces de ces villes, conformément au plan de paix du médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan. Les 15 pays ont réaffirmé leur soutien aux efforts de M. Annan et l'ont chargé de transmettre «dans les termes les plus clairs» leurs exigences au gouvernement syrien. Selon Damas, M. Annan doit effectuer lundi sa deuxième visite dans le pays depuis le début de sa mission il y a trois mois. La Russie avait dans un premier temps mis en doute la responsabilité de son allié syrien, avant de se joindre à ses 14 partenaires. Le chef des observateurs, le général norvégien Robert Mood, a indiqué au Conseil par vidéoconférence que 108 personnes au moins avaient été tuées à Houla, atteintes par des éclats d'obus ou exécutées à bout portant, dont 49 enfants, et que 300 avaient été blessées. Ce massacre, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, a provoqué un tollé international. Damas réfute toute responsabilité Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, a réfuté «totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les habitants». L'ambassadeur syrien à l'Onu, Bachar Jaafari a critiqué un «tsunami de mensonges» visant son pays. Les chars pilonnent Hama et font 30 morts Trente personnes au moins ont péri dimanche dans le pilonnage par des blindés de l'armée syrienne de certains quartiers de Hama servant de base aux insurgés, ont déclaré des opposants. Les pilonnages ont commencé dans la matinée et ont visé des quartiers proches de l'entrée nord de la ville, après une série d'attaques d'insurgés contre des barrages routiers de l'armée dans la ville, a-t-on indiqué de source proche de l'opposition en ajoutant que les bombardements avaient repris dans la soirée contre le quartier d'al Malaab, dans le sud de Hama. Sur une vidéo qu'a fait circuler l'opposition, on peut voir un groupe de personnes, dont deux enfants en bas âge, gisant blessées ou mortes dans une mosquée de la ville. Dans une déclaration adoptée à l'unanimité à l'issue d'une réunion d'urgence à New York, les 15 pays membres ont dénoncé «une série de bombardements par les tanks et l'artillerie gouvernementale contre un quartier résidentiel». Le Conseil a exigé que Damas cesse immédiatement d'utiliser des armes lourdes dans les villes syriennes rebelles et qu'il retire ses forces de ces villes, conformément au plan de paix du médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan. Les 15 pays ont réaffirmé leur soutien aux efforts de M. Annan et l'ont chargé de transmettre «dans les termes les plus clairs» leurs exigences au gouvernement syrien. Selon Damas, M. Annan doit effectuer lundi sa deuxième visite dans le pays depuis le début de sa mission il y a trois mois. La Russie avait dans un premier temps mis en doute la responsabilité de son allié syrien, avant de se joindre à ses 14 partenaires. Le chef des observateurs, le général norvégien Robert Mood, a indiqué au Conseil par vidéoconférence que 108 personnes au moins avaient été tuées à Houla, atteintes par des éclats d'obus ou exécutées à bout portant, dont 49 enfants, et que 300 avaient été blessées. Ce massacre, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, a provoqué un tollé international. Damas réfute toute responsabilité Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, a réfuté «totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les habitants». L'ambassadeur syrien à l'Onu, Bachar Jaafari a critiqué un «tsunami de mensonges» visant son pays. Les chars pilonnent Hama et font 30 morts Trente personnes au moins ont péri dimanche dans le pilonnage par des blindés de l'armée syrienne de certains quartiers de Hama servant de base aux insurgés, ont déclaré des opposants. Les pilonnages ont commencé dans la matinée et ont visé des quartiers proches de l'entrée nord de la ville, après une série d'attaques d'insurgés contre des barrages routiers de l'armée dans la ville, a-t-on indiqué de source proche de l'opposition en ajoutant que les bombardements avaient repris dans la soirée contre le quartier d'al Malaab, dans le sud de Hama. Sur une vidéo qu'a fait circuler l'opposition, on peut voir un groupe de personnes, dont deux enfants en bas âge, gisant blessées ou mortes dans une mosquée de la ville.