Ahcène comme d'habitude sortit de chez lui à 6h. Et comme d'habitude, il croisa le vieux Belkacem du 6e étage qui revenait de la mosquée. - Bonjour aammi belkacem. Celui-ci en guise de réponse se contenta de fouetter l'air avec sa main d'un geste aussi désinvolte qu'ambigu. Ahcène se dit que le pauvre vieux bougre était si fatigué qu'il n'avait même pas la force de parler. Et ce fut en souriant qu'il continua à dévaler les escaliers. Le soir, vers 18h quand il revint de son travail, il croisa Ali, un voisin avec qui il avait l'habitude de parler de football. Celui-ci avait l'habitude de le saluer et de lui demander son avis sur les pronostics sportifs. Mais ce soir-là, il fit mine de ne pas l'avoir vu et changea de direction pour éviter que leurs chemins se croisent. Cela n'inquiéta pas non plus Ahcène qui imputa l'attitude d'Ali à une désagréable saute d'humeur liée à quelque échange verbal qu'il avait dû avoir avec ses parents. C'était si insignifiant à ses yeux qu'une fois chez lui, il oublia jusqu'à l'existence d'Ali. Mais lorsque le lendemain un troisième et un quatrième voisins ignorèrent son salut, il commença à s'inquiéter : tous ses voisins semblaient s'être donné le mot pour l'ignorer et le mettre en quarantaine ! Mais pourquoi ? Que leur avait-il fait ? Dès qu'il aurait un petit moment, il leur demanderait des explications. Maintenant il avait fort à faire avec sa mission au sud du pays qu'il se devait de préparer. Le surlendemain il se rendit au marché couvet de son quartier où il croisa le vieux Belkacem. Il s'approcha de lui, lui serra la main et celui-ci lui dit : - Jamais tu ne t'es approché ainsi d'un voisin, Ahcène. Je crois deviner ce que tu veux… Tu t'es rendu compte que tes voisins te boudent et tu veux en connaître la raison. - Je ne me suis donc pas trompé ! On me boude… - Oui… - Et tu sais pourquoi ? - Bien sûr. - Alors s'il te plait, éclaire-moi. - D'accord… mais prépare-toi à entendre des choses qui vont te terrifier. ( à suivre…) Ahcène comme d'habitude sortit de chez lui à 6h. Et comme d'habitude, il croisa le vieux Belkacem du 6e étage qui revenait de la mosquée. - Bonjour aammi belkacem. Celui-ci en guise de réponse se contenta de fouetter l'air avec sa main d'un geste aussi désinvolte qu'ambigu. Ahcène se dit que le pauvre vieux bougre était si fatigué qu'il n'avait même pas la force de parler. Et ce fut en souriant qu'il continua à dévaler les escaliers. Le soir, vers 18h quand il revint de son travail, il croisa Ali, un voisin avec qui il avait l'habitude de parler de football. Celui-ci avait l'habitude de le saluer et de lui demander son avis sur les pronostics sportifs. Mais ce soir-là, il fit mine de ne pas l'avoir vu et changea de direction pour éviter que leurs chemins se croisent. Cela n'inquiéta pas non plus Ahcène qui imputa l'attitude d'Ali à une désagréable saute d'humeur liée à quelque échange verbal qu'il avait dû avoir avec ses parents. C'était si insignifiant à ses yeux qu'une fois chez lui, il oublia jusqu'à l'existence d'Ali. Mais lorsque le lendemain un troisième et un quatrième voisins ignorèrent son salut, il commença à s'inquiéter : tous ses voisins semblaient s'être donné le mot pour l'ignorer et le mettre en quarantaine ! Mais pourquoi ? Que leur avait-il fait ? Dès qu'il aurait un petit moment, il leur demanderait des explications. Maintenant il avait fort à faire avec sa mission au sud du pays qu'il se devait de préparer. Le surlendemain il se rendit au marché couvet de son quartier où il croisa le vieux Belkacem. Il s'approcha de lui, lui serra la main et celui-ci lui dit : - Jamais tu ne t'es approché ainsi d'un voisin, Ahcène. Je crois deviner ce que tu veux… Tu t'es rendu compte que tes voisins te boudent et tu veux en connaître la raison. - Je ne me suis donc pas trompé ! On me boude… - Oui… - Et tu sais pourquoi ? - Bien sûr. - Alors s'il te plait, éclaire-moi. - D'accord… mais prépare-toi à entendre des choses qui vont te terrifier. ( à suivre…)