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Une bonne opportunité politique à négocier
Le FMI sollicite l'Algérie pour renforcer ses capacités financières
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 06 - 2012

Pour faire face à la crise financière mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) estime que «tout le monde doit être mis à contribution» y compris l'Algérie. Le FMI a sollicité, en avril, le soutien de l'Algérie au renforcement de ses capacités de prêt, selon des déclarations du ministre des Finances algérien, Karim Djoudi.
Pour faire face à la crise financière mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) estime que «tout le monde doit être mis à contribution» y compris l'Algérie. Le FMI a sollicité, en avril, le soutien de l'Algérie au renforcement de ses capacités de prêt, selon des déclarations du ministre des Finances algérien, Karim Djoudi.
Une bonne occasion pour l'Algérie «pour conforter sa position internationale», selon Salah Mouhoubi, expert en économie. «La demande du FMI envers l'Algérie n'est pas surprenante, c'est aux autorités de l'apprécier car c'est une opportunité politique qui permettra à l'Algérie de conforter sa place et de soigner son image de marque sur le plan mondial mais il faut bien négocier», nous a déclaré M. Mouhoubi, joint au téléphone. Selon l'expert, «l'Algérie place déjà son argent dans les bons de trésor américains. Il n'y a pas de problèmes qu'elle le place aussi ailleurs, il faut juste bien étudier les conditions». La demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin, à savoir les pays développés surtout ceux de la zone euro. Il faut dire que depuis quelque temps, le FMI s'occupe de venir en aide aux pays développés qu'à ceux en développement. S'il appelle au secours de certains pays, «c'est pour éviter l'effondrement du système financier international surtout avec les problèmes financiers de la zone euro. La Grèce, l'Italie et l'Espagne en situation difficile et peut- être la France. Les USA aussi en situation difficile ne pouvant pas prêter de l'argent, le FMI se retourne donc vers les pays du Golfe et évidemment l'Algérie». Après plusieurs appels lancés par la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à la communauté internationale pour conforter le pare-feu financier de cette institution, le G20 s'est engagé à accorder au Fonds plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires. L'Algérie va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera exposée dans les détails. «Nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêt ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu'il compte proposer», avait déclaré Karim Djoudi en avril dernier en ajoutant : «C'est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse.» Une réponse attendue pour le mois d'octobre prochain avant la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale, prévue en octobre à Tokyo.
Il est a noter que la politique nationale de gestion des réserves de cahnge est claire. Cette gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d'un portefeuille diversifié et leurs liquidités, c'est-à-dire qu'elles peuvent être retirées à tout moment. Il est attendu également que l'Algérie clôture l'année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars.
Une bonne occasion pour l'Algérie «pour conforter sa position internationale», selon Salah Mouhoubi, expert en économie. «La demande du FMI envers l'Algérie n'est pas surprenante, c'est aux autorités de l'apprécier car c'est une opportunité politique qui permettra à l'Algérie de conforter sa place et de soigner son image de marque sur le plan mondial mais il faut bien négocier», nous a déclaré M. Mouhoubi, joint au téléphone. Selon l'expert, «l'Algérie place déjà son argent dans les bons de trésor américains. Il n'y a pas de problèmes qu'elle le place aussi ailleurs, il faut juste bien étudier les conditions». La demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin, à savoir les pays développés surtout ceux de la zone euro. Il faut dire que depuis quelque temps, le FMI s'occupe de venir en aide aux pays développés qu'à ceux en développement. S'il appelle au secours de certains pays, «c'est pour éviter l'effondrement du système financier international surtout avec les problèmes financiers de la zone euro. La Grèce, l'Italie et l'Espagne en situation difficile et peut- être la France. Les USA aussi en situation difficile ne pouvant pas prêter de l'argent, le FMI se retourne donc vers les pays du Golfe et évidemment l'Algérie». Après plusieurs appels lancés par la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à la communauté internationale pour conforter le pare-feu financier de cette institution, le G20 s'est engagé à accorder au Fonds plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires. L'Algérie va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera exposée dans les détails. «Nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêt ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu'il compte proposer», avait déclaré Karim Djoudi en avril dernier en ajoutant : «C'est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse.» Une réponse attendue pour le mois d'octobre prochain avant la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale, prévue en octobre à Tokyo.
Il est a noter que la politique nationale de gestion des réserves de cahnge est claire. Cette gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d'un portefeuille diversifié et leurs liquidités, c'est-à-dire qu'elles peuvent être retirées à tout moment. Il est attendu également que l'Algérie clôture l'année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars.


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