La réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est ouverte lundi à Vienne, au cours de laquelle les 35 pays membres devront débattre notamment du programme nucléaire de l'Iran. Cette réunion doit durer jusqu'à vendredi, a-t-on précisé. Dans son dernier rapport, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, avait pressé l'Iran de conclure rapidement un accord avec l'agence onusienne afin de permettre à ses inspecteurs d'accéder aux sites, documents et personnes susceptibles de l'aider à "clarifier la nature du programme nucléaire de Téhéran", alors que l'Iran ne cesse de réaffirmer le caractère pacifique de ses activités nucléaires. L'AIEA veut en priorité accéder au site militaire de Parchin, près de Téhéran, où elle soupçonne l'Iran d'avoir procédé à des tests d'explosion conventionnelle pouvant être applicables au nucléaire. Lors d'une réunion à Baghdad, les 23 et 24 mai, entre l'Iran et le Groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), les parties s'étaient séparées sur un constat de divergences, notamment concernant l'activité d'enrichissement d'uranium à 20% de l'Iran. Mais Téhéran souligne que l'enrichissement d'uranium à usage civil est un "droit" dans le cadre des activités autorisées par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et qu'il n'entend pas y renoncer. Turquie Rapt d'un touriste britannique Un touriste britannique a été kidnappé par des rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie, a annoncé dimanche le bureau du gouverneur de Diyarbakir. Un groupe de rebelles kurdes a arrêté un autocar samedi à 15h30 GMT sur la route menant de Diyarbakir à Bingol et a vérifié les identités des passagers, a indiqué le bureau du gouverneur. Les rebelles ont ensuite emmené le touriste britannique, âgé de 35 ans, et l'ont conduit dans une zone rurale de la province de Diyarbakir, selon la même source. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, illégal), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et de nombreux autres pays, a pris les armes en 1984, dans un premier temps pour l'indépendance du Sud-Est anatolien puis pour l'autonomie de cette région, déclenchant un conflit qui a fait plus de 45.000 morts. Birmanie Neuf morts dans une attaque Des violences tribales ont fait dimanche neuf morts dans l'Ouest de la Birmanie, a indiqué un responsable. "Nous avons entendu que neuf personnes avaient été tuées par des habitants d'ethnie rakhine de la ville de Taunggote ce soir. Nous ne connaissons pas les détails pour l'instant", a-t-il déclaré à la presse. Un habitant de la ville a assuré que la foule avait attaqué un bus où se seraient trouvés les auteurs du crime, après avoir demandé aux Rakhines, majoritairement bouddhistes, "de sortir". En 2001, après des émeutes inter-religieuses, les autorités avaient imposé un couvre-feu à Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine qui borde le Bangladesh. La réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est ouverte lundi à Vienne, au cours de laquelle les 35 pays membres devront débattre notamment du programme nucléaire de l'Iran. Cette réunion doit durer jusqu'à vendredi, a-t-on précisé. Dans son dernier rapport, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, avait pressé l'Iran de conclure rapidement un accord avec l'agence onusienne afin de permettre à ses inspecteurs d'accéder aux sites, documents et personnes susceptibles de l'aider à "clarifier la nature du programme nucléaire de Téhéran", alors que l'Iran ne cesse de réaffirmer le caractère pacifique de ses activités nucléaires. L'AIEA veut en priorité accéder au site militaire de Parchin, près de Téhéran, où elle soupçonne l'Iran d'avoir procédé à des tests d'explosion conventionnelle pouvant être applicables au nucléaire. Lors d'une réunion à Baghdad, les 23 et 24 mai, entre l'Iran et le Groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), les parties s'étaient séparées sur un constat de divergences, notamment concernant l'activité d'enrichissement d'uranium à 20% de l'Iran. Mais Téhéran souligne que l'enrichissement d'uranium à usage civil est un "droit" dans le cadre des activités autorisées par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et qu'il n'entend pas y renoncer. Turquie Rapt d'un touriste britannique Un touriste britannique a été kidnappé par des rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie, a annoncé dimanche le bureau du gouverneur de Diyarbakir. Un groupe de rebelles kurdes a arrêté un autocar samedi à 15h30 GMT sur la route menant de Diyarbakir à Bingol et a vérifié les identités des passagers, a indiqué le bureau du gouverneur. Les rebelles ont ensuite emmené le touriste britannique, âgé de 35 ans, et l'ont conduit dans une zone rurale de la province de Diyarbakir, selon la même source. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, illégal), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et de nombreux autres pays, a pris les armes en 1984, dans un premier temps pour l'indépendance du Sud-Est anatolien puis pour l'autonomie de cette région, déclenchant un conflit qui a fait plus de 45.000 morts. Birmanie Neuf morts dans une attaque Des violences tribales ont fait dimanche neuf morts dans l'Ouest de la Birmanie, a indiqué un responsable. "Nous avons entendu que neuf personnes avaient été tuées par des habitants d'ethnie rakhine de la ville de Taunggote ce soir. Nous ne connaissons pas les détails pour l'instant", a-t-il déclaré à la presse. Un habitant de la ville a assuré que la foule avait attaqué un bus où se seraient trouvés les auteurs du crime, après avoir demandé aux Rakhines, majoritairement bouddhistes, "de sortir". En 2001, après des émeutes inter-religieuses, les autorités avaient imposé un couvre-feu à Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine qui borde le Bangladesh.