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La Nouvelle-Ville croule sous les ordures
Tizi-Ouzou, insalubrité publique
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 06 - 2012

Les familles qui se sont vues contraintes de ''cohabiter'' avec les décharges ne cessent de se plaindre des désagréments causés par cette situation.
Les familles qui se sont vues contraintes de ''cohabiter'' avec les décharges ne cessent de se plaindre des désagréments causés par cette situation.
La Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou est envahie par les ordures ménagères qui s'entassent sur les trottoirs et dans les quartiers, suite à leur non enlèvement depuis plus d'une semaine, a-t-on constaté.
Des dépotoirs énormes, débordant sur la chaussée, poussent comme des champignons sous le soleil qui accélère la décomposition des déchets, dégageant des relents pestilentiels qui empestent l'air et causent des désagréments aux habitants.
Pour faire face à cette situation insupportable, des habitants n'ont pas hésité à mettre le feu à certaines décharges sauvages, rendant encore l'air irrespirable par les fumées acres de plastique brûlé qui s'y dégage, a-t-on encore constaté au niveau notamment de la cité Mohamed-Boudiaf et du quartier dit La Tour rapporte l'APS.
Les familles qui se sont vues contraintes de ''cohabiter'' avec les décharges, ne cessent de se plaindre des désagréments causés par cette situation.
Une dame rencontrée au niveau de la cité Mohamed-Boudiaf, a fait part de cette situation insupportable. "Nous sommes obligés de fermer nos fenêtres, et renoncer à la fraîcheur matinale et nocturne, pour que les odeurs nauséabondes ne rentrent pas".
Sur un trottoir qui fait face à une boulangerie-pâtisserie, les bacs à ordures ont débordé depuis longtemps et sont engloutis par les sacs poubelles et les cartons d'emballage.
Le propriétaire de cette boulangerie ne cache par sa colère face à ce problème d'insalubrité publique. "Qui viendra acheter du pain ou des gâteaux, dans un magasin qui fait face à un dépotoir. Les clients ne viennent plus chez moi, depuis plus d'une semaine, car les émanations du dépotoir arrivent jusque dans mon magasin", peste-t-il.
Des bâtiments sans bacs
à ordures
Dans cette même cité et sur la façade du bâtiment numéro 4, une banderole est accrochée au dessus d'une niche à ordure sur laquelle il est écrit : "Cette niche poubelle est réservée aux habitants du bâtiment numéro 4. Les personnes étrangères au bâtiment sont priées de respecter cette note faute de quoi, leur responsabilité est engagée".
Un habitant de ce bâtiment explique que "les habitants des autres immeubles viennent jeter leurs poubelles ici et lorsque la collecte des ordures n'est pas faite de manière régulière, nous subissons les mauvaises odeurs, les rats,
les chiens errants et les moustiques".
Son voisin explique que "tous les bâtiments, notamment ceux construits dans le cadre des coopératives immobilières, ne disposent pas de niches à ordures, alors les familles jettent leurs poubelles dans les niches des immeubles qui en sont pourvus".
Au niveau du quartier la Tour et à proximité d'un restaurant, une décharge finit de se consumer. Durant la nuit, des riverains, incommodés par les mauvaises odeurs et les moustiques ont mis le feu aux ordures ignorant la dangerosité de leur geste, les fumées de certains matériaux notamment le plastique étant cancérigènes, de l'avis des spécialistes.
Des arrêts de bus transformés en dépotoirs
Les transporteurs de voyageurs qui assurent la liaison entre l'ancienne et la nouvelle-ville sont, eux aussi, victimes de cette atteinte à l'environnement, car des dépotoirs se sont formés au niveau de certains arrêts.
Un transporteur rencontré au niveau de l'arrêt du quartier la Tour désigne l'arrêt de bus, envahi par les sacs poubelles, où il vient de faire descendre de voyageurs, déclare avec une note de colère : "Je ne trouve plus ou faire descendre les voyageurs."
Depuis la fin du contrat, en décembre 2011, d'une entreprise privée qui était chargée de la collecte des ordures au niveau de la Nouvelle ville, cette tâche ne se fait plus de manière régulière.
Pour régler ce problème, les autorités locales avaient tenté, en décembre 2012, d'engager une entreprise étrangère pour prendre en charge la collecte des ordures ménagères de la municipalité de Tizi-Ouzou.
Cette démarche n'a pas abouti, toutefois, pour ''non-respect de la procédure régissant les marchés publics'', a-t-on appris auprès de l'APC
La Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou est envahie par les ordures ménagères qui s'entassent sur les trottoirs et dans les quartiers, suite à leur non enlèvement depuis plus d'une semaine, a-t-on constaté.
Des dépotoirs énormes, débordant sur la chaussée, poussent comme des champignons sous le soleil qui accélère la décomposition des déchets, dégageant des relents pestilentiels qui empestent l'air et causent des désagréments aux habitants.
Pour faire face à cette situation insupportable, des habitants n'ont pas hésité à mettre le feu à certaines décharges sauvages, rendant encore l'air irrespirable par les fumées acres de plastique brûlé qui s'y dégage, a-t-on encore constaté au niveau notamment de la cité Mohamed-Boudiaf et du quartier dit La Tour rapporte l'APS.
Les familles qui se sont vues contraintes de ''cohabiter'' avec les décharges, ne cessent de se plaindre des désagréments causés par cette situation.
Une dame rencontrée au niveau de la cité Mohamed-Boudiaf, a fait part de cette situation insupportable. "Nous sommes obligés de fermer nos fenêtres, et renoncer à la fraîcheur matinale et nocturne, pour que les odeurs nauséabondes ne rentrent pas".
Sur un trottoir qui fait face à une boulangerie-pâtisserie, les bacs à ordures ont débordé depuis longtemps et sont engloutis par les sacs poubelles et les cartons d'emballage.
Le propriétaire de cette boulangerie ne cache par sa colère face à ce problème d'insalubrité publique. "Qui viendra acheter du pain ou des gâteaux, dans un magasin qui fait face à un dépotoir. Les clients ne viennent plus chez moi, depuis plus d'une semaine, car les émanations du dépotoir arrivent jusque dans mon magasin", peste-t-il.
Des bâtiments sans bacs
à ordures
Dans cette même cité et sur la façade du bâtiment numéro 4, une banderole est accrochée au dessus d'une niche à ordure sur laquelle il est écrit : "Cette niche poubelle est réservée aux habitants du bâtiment numéro 4. Les personnes étrangères au bâtiment sont priées de respecter cette note faute de quoi, leur responsabilité est engagée".
Un habitant de ce bâtiment explique que "les habitants des autres immeubles viennent jeter leurs poubelles ici et lorsque la collecte des ordures n'est pas faite de manière régulière, nous subissons les mauvaises odeurs, les rats,
les chiens errants et les moustiques".
Son voisin explique que "tous les bâtiments, notamment ceux construits dans le cadre des coopératives immobilières, ne disposent pas de niches à ordures, alors les familles jettent leurs poubelles dans les niches des immeubles qui en sont pourvus".
Au niveau du quartier la Tour et à proximité d'un restaurant, une décharge finit de se consumer. Durant la nuit, des riverains, incommodés par les mauvaises odeurs et les moustiques ont mis le feu aux ordures ignorant la dangerosité de leur geste, les fumées de certains matériaux notamment le plastique étant cancérigènes, de l'avis des spécialistes.
Des arrêts de bus transformés en dépotoirs
Les transporteurs de voyageurs qui assurent la liaison entre l'ancienne et la nouvelle-ville sont, eux aussi, victimes de cette atteinte à l'environnement, car des dépotoirs se sont formés au niveau de certains arrêts.
Un transporteur rencontré au niveau de l'arrêt du quartier la Tour désigne l'arrêt de bus, envahi par les sacs poubelles, où il vient de faire descendre de voyageurs, déclare avec une note de colère : "Je ne trouve plus ou faire descendre les voyageurs."
Depuis la fin du contrat, en décembre 2011, d'une entreprise privée qui était chargée de la collecte des ordures au niveau de la Nouvelle ville, cette tâche ne se fait plus de manière régulière.
Pour régler ce problème, les autorités locales avaient tenté, en décembre 2012, d'engager une entreprise étrangère pour prendre en charge la collecte des ordures ménagères de la municipalité de Tizi-Ouzou.
Cette démarche n'a pas abouti, toutefois, pour ''non-respect de la procédure régissant les marchés publics'', a-t-on appris auprès de l'APC


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