Si dans les pays de l'Europe, le marché automobile enregistre une baisse sensible, en Algérie ce marché reste florissant et les prévisions des commandes sont largement dépassées. Les concessionnaires font même face, aujourd'hui, à une explosion de leurs carnets de commande. Si dans les pays de l'Europe, le marché automobile enregistre une baisse sensible, en Algérie ce marché reste florissant et les prévisions des commandes sont largement dépassées. Les concessionnaires font même face, aujourd'hui, à une explosion de leurs carnets de commande. Ils sont nombreux, les clients potentiels, à se plaindre du non respect des délais de livraison de leurs véhicules neufs payé, rubis sur l'ongle, chez tel ou tel concessionnaire. Ce type de situation est légion sur le marché automobile de notre pays et les « victimes » se retrouvent sans le moindre recours. Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour régler ce véritable casse-tête. Les témoignages ne manquent pas, ils affluent d'ailleurs de toutes les wilayas. Le délai de livraison, fixé à trois mois, n'est jamais respecté puisque six, voire sept mois plus tard, le véhicule acheté par le client auprès d'un concessionnaire, n'est toujours pas livré. « Nous n'avons toujours pas reçu le nouvel arrivage attendu », c'est en ces termes que les concessionnaires s'expriment, appelant le client à prendre son mal en patience. Ou encore : « Votre véhicule est ici, on peut vous le montrer, mais les papiers ne sont pas encore prêts ». Une pareille frustration engendre la colère de clients, de plus en plus nombreux à se plaindre. Pourtant Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement de la wilaya d'Alger (APOCE), qui s'exprimait, lors du 15e Salon international d'Alger en mars dernier, a bien expliqué que : « Le délai de livraison ne doit pas dépasser les 45 jours, sauf s'il y a un accord écrit entre les deux partenaires (concessionnaire et acheteur) ». Ce genre de problèmes se retrouve chez certains concessionnaires représentant les marques Toyota, Sovac, KIA motors, Hyundai ou encore Renault. « J'ai commandé ma voiture chez Hyundai, il y a maintenant plus de six mois, alors qu'ils m'ont promis que j'allais la recevoir dans les trois mois qui suivaient ma commande », déplore un citoyen. Il n'est d'ailleurs pas le seul, plusieurs sont dans la même situation. La majorité des concessionnaires s'approvisionnent auprès des usines sur la base des prévisions annuelles. Si dans les pays de l'Europe, le marché automobile enregistre une baisse sensible, en Algérie, ce marché est toujours florissant et les prévisions des commandes sont largement dépassées. Les concessionnaires font face aujourd'hui à une explosion de leurs carnets de commande. Aussi d'autres contraintes administratives et logistiques s'ajoutent au lot des problèmes pour auggraver le retard des délais de livraison des véhicules neufs. Ce que le client ne sait pas c'est que les concessionnaires ne sont pas les seuls responsables de cette situation. La lenteur ou encore la bureaucratie de l'administration publique y sont pour beaucoup. Parmi les problèmes évoqués par ces professionnels, la délocalisation des ports suite à une décision plus politique qu'économique. Les deux ports de Djendjen et Mostaganem, désormais seuls habilités à recevoir les véhicules, ne sont pas préparés à ce trafic accru de bateaux. Le personnel dans l'administration portuaire et douanière n'est pas formé en conséquence et n'a pas encore acquis les bonnes pratiques pour assurer une meilleure fluidité dans le traitement des dossiers de cette nouvelle clientèle que sont les concessionnaires automobiles. Bureaucratie quand tu nous tiens ! Le flux des véhicules arrive sur ces deux ports avant d'être acheminé, par voie terrestre, vers d'autres destinations du territoire national. Selon certains professionnels du secteur automobile, les ports en question sont trop exigus et ne peuvent pas accueillir l'important flux. Le problème d'accostage des navires transportant les véhicules destinés au marché algérien est cité. Certains mettent en exergue le cas d'un concessionnaire automobile, au niveau du port de Jijel, dont le bateau venant de Marseille s'est vu obligé d'attendre en rade avant d'être renvoyé vers le port de Mostaganem. Arrivé à cette seconde destination, les autorités portuaires ont signalé le manque de place sur le port et l'impossibilité de décharger le contenu complet du bateau. Ce dernier se voit donc dans l'obligation de repartir vers Marseille (France) pour décharger la moitié de la cargaison et revenir sur Mostaganem. Ce détour a pris, signalons-le, plusieurs semaines, sans compter le coût et les pertes qu'a dû subir ce concessionnaire avant de réceptionner sa marchandise. Actuellement les concessionnaires ont même été invités à louer des espaces et plateformes pour y stocker leur cargaison. Des problèmes de gestion, au sein de ces deux ports, sont eux aussi à l'ordre du jour, car les autorités portuaires ne se soucient pas l'ordre d'arrivée des bateaux. Sachant que les espaces de stockage sont très limités au niveau des deux ports. Les concessionnaires sont pris au piège. Les bateaux sont en effet déchargés l'un après l'autre, appartenant à des marques différentes. De ce fait, le premier bateau arrivé et déchargé au port se retrouve le dernier à sortir de ce même port. Cette situation peut engendrer jusqu'à 15 jours d'immobilisation des voitures. Aujourd'hui, chaque concessionnaire se trouve dans l'obligation de trouver des espaces de stockage en dehors des ports et guetter l'arrivage des bâteaux pour faire sortir ses véhicules du port avant l'accostage de nouveaux bateaux. Toute une logistique et des investissements supplémentaires à mettre en œuvre par les concessionnaires automobiles dans les deux régions de Jijel et Mostaganem. Ces problèmes réglés, le combat se poursuit du côté de l'administration des Mines au niveau de la wilaya d'Alger, habilitée à délivrer les P.-V de mines pour les concessionnaires pour pouvoir récupérer les cartes jaunes. Là encore, la réception de ce P.-V est soumise au bon vouloir de l'administration des Mines qui parfois, bureaucratie oblige, en délivrant ce fameux document avec un retard de deux à trois semaines. Selon les Douanes algériennes, les importations de véhicules en Algérie ont progressé de 17% au premier trimestre 2012, comparativement à la même période de l'année passée. Ils sont nombreux, les clients potentiels, à se plaindre du non respect des délais de livraison de leurs véhicules neufs payé, rubis sur l'ongle, chez tel ou tel concessionnaire. Ce type de situation est légion sur le marché automobile de notre pays et les « victimes » se retrouvent sans le moindre recours. Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour régler ce véritable casse-tête. Les témoignages ne manquent pas, ils affluent d'ailleurs de toutes les wilayas. Le délai de livraison, fixé à trois mois, n'est jamais respecté puisque six, voire sept mois plus tard, le véhicule acheté par le client auprès d'un concessionnaire, n'est toujours pas livré. « Nous n'avons toujours pas reçu le nouvel arrivage attendu », c'est en ces termes que les concessionnaires s'expriment, appelant le client à prendre son mal en patience. Ou encore : « Votre véhicule est ici, on peut vous le montrer, mais les papiers ne sont pas encore prêts ». Une pareille frustration engendre la colère de clients, de plus en plus nombreux à se plaindre. Pourtant Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement de la wilaya d'Alger (APOCE), qui s'exprimait, lors du 15e Salon international d'Alger en mars dernier, a bien expliqué que : « Le délai de livraison ne doit pas dépasser les 45 jours, sauf s'il y a un accord écrit entre les deux partenaires (concessionnaire et acheteur) ». Ce genre de problèmes se retrouve chez certains concessionnaires représentant les marques Toyota, Sovac, KIA motors, Hyundai ou encore Renault. « J'ai commandé ma voiture chez Hyundai, il y a maintenant plus de six mois, alors qu'ils m'ont promis que j'allais la recevoir dans les trois mois qui suivaient ma commande », déplore un citoyen. Il n'est d'ailleurs pas le seul, plusieurs sont dans la même situation. La majorité des concessionnaires s'approvisionnent auprès des usines sur la base des prévisions annuelles. Si dans les pays de l'Europe, le marché automobile enregistre une baisse sensible, en Algérie, ce marché est toujours florissant et les prévisions des commandes sont largement dépassées. Les concessionnaires font face aujourd'hui à une explosion de leurs carnets de commande. Aussi d'autres contraintes administratives et logistiques s'ajoutent au lot des problèmes pour auggraver le retard des délais de livraison des véhicules neufs. Ce que le client ne sait pas c'est que les concessionnaires ne sont pas les seuls responsables de cette situation. La lenteur ou encore la bureaucratie de l'administration publique y sont pour beaucoup. Parmi les problèmes évoqués par ces professionnels, la délocalisation des ports suite à une décision plus politique qu'économique. Les deux ports de Djendjen et Mostaganem, désormais seuls habilités à recevoir les véhicules, ne sont pas préparés à ce trafic accru de bateaux. Le personnel dans l'administration portuaire et douanière n'est pas formé en conséquence et n'a pas encore acquis les bonnes pratiques pour assurer une meilleure fluidité dans le traitement des dossiers de cette nouvelle clientèle que sont les concessionnaires automobiles. Bureaucratie quand tu nous tiens ! Le flux des véhicules arrive sur ces deux ports avant d'être acheminé, par voie terrestre, vers d'autres destinations du territoire national. Selon certains professionnels du secteur automobile, les ports en question sont trop exigus et ne peuvent pas accueillir l'important flux. Le problème d'accostage des navires transportant les véhicules destinés au marché algérien est cité. Certains mettent en exergue le cas d'un concessionnaire automobile, au niveau du port de Jijel, dont le bateau venant de Marseille s'est vu obligé d'attendre en rade avant d'être renvoyé vers le port de Mostaganem. Arrivé à cette seconde destination, les autorités portuaires ont signalé le manque de place sur le port et l'impossibilité de décharger le contenu complet du bateau. Ce dernier se voit donc dans l'obligation de repartir vers Marseille (France) pour décharger la moitié de la cargaison et revenir sur Mostaganem. Ce détour a pris, signalons-le, plusieurs semaines, sans compter le coût et les pertes qu'a dû subir ce concessionnaire avant de réceptionner sa marchandise. Actuellement les concessionnaires ont même été invités à louer des espaces et plateformes pour y stocker leur cargaison. Des problèmes de gestion, au sein de ces deux ports, sont eux aussi à l'ordre du jour, car les autorités portuaires ne se soucient pas l'ordre d'arrivée des bateaux. Sachant que les espaces de stockage sont très limités au niveau des deux ports. Les concessionnaires sont pris au piège. Les bateaux sont en effet déchargés l'un après l'autre, appartenant à des marques différentes. De ce fait, le premier bateau arrivé et déchargé au port se retrouve le dernier à sortir de ce même port. Cette situation peut engendrer jusqu'à 15 jours d'immobilisation des voitures. Aujourd'hui, chaque concessionnaire se trouve dans l'obligation de trouver des espaces de stockage en dehors des ports et guetter l'arrivage des bâteaux pour faire sortir ses véhicules du port avant l'accostage de nouveaux bateaux. Toute une logistique et des investissements supplémentaires à mettre en œuvre par les concessionnaires automobiles dans les deux régions de Jijel et Mostaganem. Ces problèmes réglés, le combat se poursuit du côté de l'administration des Mines au niveau de la wilaya d'Alger, habilitée à délivrer les P.-V de mines pour les concessionnaires pour pouvoir récupérer les cartes jaunes. Là encore, la réception de ce P.-V est soumise au bon vouloir de l'administration des Mines qui parfois, bureaucratie oblige, en délivrant ce fameux document avec un retard de deux à trois semaines. Selon les Douanes algériennes, les importations de véhicules en Algérie ont progressé de 17% au premier trimestre 2012, comparativement à la même période de l'année passée.