Le Centre culturel de Chéraga (Alger) a vécu, jeudi, des moments d'intenses émotions à l'occasion de l'hommage rendu au moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine. A l'initiative de l'Association Machâal Ech Chahid, de nombreux moudjahidine et moudjahidate et certains de ses compagnons d'armes encore en vie, notamment ceux de la Wilaya IV historique, tels que Mohamed Mechati, membre du groupe des 22, le commandant Lakhdar Bouregraa, Mustapha Bencherchali et beaucoup d'autres, ont rendu un vibrant hommage à l'un des leurs, le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine qui s'est distingué pour avoir livré deux combats. L'un pour l'indépendance de l'Algérie à laquelle il a sacrifié les plus belles années de sa jeunesse et l'autre après l'indépendance pour sa précieuse contribution à l'écriture de l'Histoire de l'Algérie dont son dernier ouvrage, De la résistance à la guerre d'indépendance 1830/1962, a été qualifié par Mustapha Bencherchali, membre du Conseil national de l'Organisation des Moudjahidine de «dictionnaire de la Révolution algérienne». Un outil fouillé et détaillé, très largement diffusé à travers le territoire national et dont le mérite revient au seul Mohamed Chérif Ould El Hocine qui n'a pas lésiné sur les moyens pour faire connaître le sacrifice des vaillants moudjahidine et du peuple algérien aux «jeunes esprits de notre pays, à ces enfants, à ces jeunes qui seront les décideurs de demain». Un matériau aussi, pour les étudiants, les chercheurs et le citoyen lambda qui trouveront les récits d'un acteur qui a été «au cœur du combat», un autre titre du moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine qui a fait dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie ; tel qu'a tenu à le souligner le commandant Lakhdar Bouregraa, «plus ce qu'a fait l'Etat algérien» dans ce domaine et ce depuis l'indépendance à ce jour. L'ex-baroudeur de l'ALN connu pour son franc-parler met en exergue le fait que «l'histoire est le ciment qui lie le peuple» et s'indigne que «50 ans après l'indépendance, les gens continuent à chercher la vraie histoire de l'Algérie». D'où, a-t-il soutenu, «l'importance de la contribution de Ould El Hocine à l'écriture de l'histoire de l'Algérie», louant «les efforts» faits dans ce sens par un authentique moudjahid. Le commandant Bouregraa estime que l'Algérie «tire sa force» de notre guerre de Libération qui fut la «guerre du siècle» et de qui lui a épargné, a-t-il souligné «le printemps arabe». Il regrette que «l'histoire soit politisée», que «la citoyenneté est devenue une fonction» et s'indigne de ce que «l'écriture de l'histoire du pays laisse à penser que les hauts faits d'armes ont été faits par des fantômes». Auparavant, l'ex-baroudeur commandant de l'ALN est revenu sur le parcours patriotique, plein de hauts faits d'armes, de Mohamed Chérif Ould El Hocine et loue ses qualités humaines et sa générosité. Ce sont sur ces valeurs que se sont appuyés les Mohamed Mechati, Mohamed Saïki, Mustapha Bencherchali et le fils de Mohamed Zaamoum et la moudjahida Baya Maroc pour rendre un vibrant hommage à l'homme et son œuvre et ses actions de générosité. Partant du fait que «les gens sont morts quand on les oublie», Mustapha Bencherchali rend grâce à Mohamed Ould El Hocine d'avoir ressuscité par les photos et commentaires dans ses ouvrages, auprès de leurs parents, proches et amis, les martyrs morts au combat. Moment aussi d'intense émotion pour Mohamed Chérif El Hocine qui a remercié ses compagnons d'armes et les invités pour ce double hommage qui lui est rendu : celui de sa participation à la luute de libération nationale et celui de sa participation à l'écriture de l'histoire de la glorieuse révolution algérienne. «Il n'y a pas de mérite à celui qui n'a fait que son devoir», a-t-il fait savoir en toute modestie. Le Centre culturel de Chéraga (Alger) a vécu, jeudi, des moments d'intenses émotions à l'occasion de l'hommage rendu au moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine. A l'initiative de l'Association Machâal Ech Chahid, de nombreux moudjahidine et moudjahidate et certains de ses compagnons d'armes encore en vie, notamment ceux de la Wilaya IV historique, tels que Mohamed Mechati, membre du groupe des 22, le commandant Lakhdar Bouregraa, Mustapha Bencherchali et beaucoup d'autres, ont rendu un vibrant hommage à l'un des leurs, le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine qui s'est distingué pour avoir livré deux combats. L'un pour l'indépendance de l'Algérie à laquelle il a sacrifié les plus belles années de sa jeunesse et l'autre après l'indépendance pour sa précieuse contribution à l'écriture de l'Histoire de l'Algérie dont son dernier ouvrage, De la résistance à la guerre d'indépendance 1830/1962, a été qualifié par Mustapha Bencherchali, membre du Conseil national de l'Organisation des Moudjahidine de «dictionnaire de la Révolution algérienne». Un outil fouillé et détaillé, très largement diffusé à travers le territoire national et dont le mérite revient au seul Mohamed Chérif Ould El Hocine qui n'a pas lésiné sur les moyens pour faire connaître le sacrifice des vaillants moudjahidine et du peuple algérien aux «jeunes esprits de notre pays, à ces enfants, à ces jeunes qui seront les décideurs de demain». Un matériau aussi, pour les étudiants, les chercheurs et le citoyen lambda qui trouveront les récits d'un acteur qui a été «au cœur du combat», un autre titre du moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine qui a fait dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie ; tel qu'a tenu à le souligner le commandant Lakhdar Bouregraa, «plus ce qu'a fait l'Etat algérien» dans ce domaine et ce depuis l'indépendance à ce jour. L'ex-baroudeur de l'ALN connu pour son franc-parler met en exergue le fait que «l'histoire est le ciment qui lie le peuple» et s'indigne que «50 ans après l'indépendance, les gens continuent à chercher la vraie histoire de l'Algérie». D'où, a-t-il soutenu, «l'importance de la contribution de Ould El Hocine à l'écriture de l'histoire de l'Algérie», louant «les efforts» faits dans ce sens par un authentique moudjahid. Le commandant Bouregraa estime que l'Algérie «tire sa force» de notre guerre de Libération qui fut la «guerre du siècle» et de qui lui a épargné, a-t-il souligné «le printemps arabe». Il regrette que «l'histoire soit politisée», que «la citoyenneté est devenue une fonction» et s'indigne de ce que «l'écriture de l'histoire du pays laisse à penser que les hauts faits d'armes ont été faits par des fantômes». Auparavant, l'ex-baroudeur commandant de l'ALN est revenu sur le parcours patriotique, plein de hauts faits d'armes, de Mohamed Chérif Ould El Hocine et loue ses qualités humaines et sa générosité. Ce sont sur ces valeurs que se sont appuyés les Mohamed Mechati, Mohamed Saïki, Mustapha Bencherchali et le fils de Mohamed Zaamoum et la moudjahida Baya Maroc pour rendre un vibrant hommage à l'homme et son œuvre et ses actions de générosité. Partant du fait que «les gens sont morts quand on les oublie», Mustapha Bencherchali rend grâce à Mohamed Ould El Hocine d'avoir ressuscité par les photos et commentaires dans ses ouvrages, auprès de leurs parents, proches et amis, les martyrs morts au combat. Moment aussi d'intense émotion pour Mohamed Chérif El Hocine qui a remercié ses compagnons d'armes et les invités pour ce double hommage qui lui est rendu : celui de sa participation à la luute de libération nationale et celui de sa participation à l'écriture de l'histoire de la glorieuse révolution algérienne. «Il n'y a pas de mérite à celui qui n'a fait que son devoir», a-t-il fait savoir en toute modestie.