Comment faire pour que les jeunes d'aujourd'hui s'intéressent ou n'oublient pas complètement leur histoire ? Des moudjahidine de la wilaya IV historique, rescapés des dures batailles qui ont eu pour théâtre les monts de cette wilaya, ont puisé au fond de leurs mémoires pour faire revivre à l'assistance, composée surtout de jeunes de la ville de Hadjout, l'espace d'un moment, les grandes batailles livrées à la soldatesque coloniale et auxquelles ont pris part les valeureux jeunes de Hadjout. Organisée par l'Association culturelle « Slimania », la rencontre de jeudi dernier, a réuni dans la salle de la bibliothèque de la ville, les autorités locales, les anciens combattants et survivants de la lutte de libération nationale, des exemples pour les jeunes venus en force à l'occasion en matière d'abnégation et de sacrifices. Le premier d'entre eux qui a relaté les héroïques batailles du commando Si Zoubir de la katiba El Hamdania de la wilaya IV historique fut le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine. Invité d'honneur de la ville, ce natif de la ville de Hadjout, «ville des colons» par excellence, ne s'est pas suffi de mettre noir sur blanc les faits d'armes de cette katiba dans son roman «au cœur du combat». Il est revenu auprès des habitants de la localité pour conter dans les détails, en cette veille du 1er Novembre, les revers subis par l'armée coloniale dans cette région du pays avec en toile de fond, un vibrant hommage rendu à ses anciens compagnons vivants ou morts les armes à la main et à la population de la ville qui a cru, dès les premiers instants du lancement de l'évènement historique du 1er Novembre, à la justesse de la lutte de Libération nationale. Du premier attentat perpétré par ses soins dans la ville qui l'a vu naître, le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine a revisité avec force détails les batailles livrées par la katiba El Hamdania à la soldatesque coloniale. Des actes héroïques et de bravoure qui avaient donné le tournis à l'armée d'occupation qui à défaut de neutraliser cette intrépide katiba, vint à commettre d'horribles exactions contre les civils, accusés de lui prêter main-forte en la renseignant sur les troupes françaises. Ce qu'il faut souligner, c'est que au-delà du récit poignant du moudjahid, c'est le fait que l'ancien baroudeur ne cesse de relater et de conter également le courage de ses compagnons d'armes qui sont tombés au champ d'honneur et qui ont payé de leur vie pour que l'Algérie recouvre son indépendance spoliée depuis 132 ans. «Il est de notre devoir de reconnaître, insiste-t-il, d'un côté, le mérite de ceux qui nous permettent de vivre maintenant dans la dignité, mais surtout de nous prosterner devant la mémoire de ceux qui avaient quitté leurs familles et délaissé leurs biens pour faire face à l'une des plus grandes puissances de l'époque avec, en tout et pour tout, un fusil de chasse entre les mains». Il reste à souhaiter la multiplication de ce genre d'initiatives pour que les moudjahidine encore vivants puissent témoigner pour l'écriture de l'histoire de notre pays. S. B. Comment faire pour que les jeunes d'aujourd'hui s'intéressent ou n'oublient pas complètement leur histoire ? Des moudjahidine de la wilaya IV historique, rescapés des dures batailles qui ont eu pour théâtre les monts de cette wilaya, ont puisé au fond de leurs mémoires pour faire revivre à l'assistance, composée surtout de jeunes de la ville de Hadjout, l'espace d'un moment, les grandes batailles livrées à la soldatesque coloniale et auxquelles ont pris part les valeureux jeunes de Hadjout. Organisée par l'Association culturelle « Slimania », la rencontre de jeudi dernier, a réuni dans la salle de la bibliothèque de la ville, les autorités locales, les anciens combattants et survivants de la lutte de libération nationale, des exemples pour les jeunes venus en force à l'occasion en matière d'abnégation et de sacrifices. Le premier d'entre eux qui a relaté les héroïques batailles du commando Si Zoubir de la katiba El Hamdania de la wilaya IV historique fut le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine. Invité d'honneur de la ville, ce natif de la ville de Hadjout, «ville des colons» par excellence, ne s'est pas suffi de mettre noir sur blanc les faits d'armes de cette katiba dans son roman «au cœur du combat». Il est revenu auprès des habitants de la localité pour conter dans les détails, en cette veille du 1er Novembre, les revers subis par l'armée coloniale dans cette région du pays avec en toile de fond, un vibrant hommage rendu à ses anciens compagnons vivants ou morts les armes à la main et à la population de la ville qui a cru, dès les premiers instants du lancement de l'évènement historique du 1er Novembre, à la justesse de la lutte de Libération nationale. Du premier attentat perpétré par ses soins dans la ville qui l'a vu naître, le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine a revisité avec force détails les batailles livrées par la katiba El Hamdania à la soldatesque coloniale. Des actes héroïques et de bravoure qui avaient donné le tournis à l'armée d'occupation qui à défaut de neutraliser cette intrépide katiba, vint à commettre d'horribles exactions contre les civils, accusés de lui prêter main-forte en la renseignant sur les troupes françaises. Ce qu'il faut souligner, c'est que au-delà du récit poignant du moudjahid, c'est le fait que l'ancien baroudeur ne cesse de relater et de conter également le courage de ses compagnons d'armes qui sont tombés au champ d'honneur et qui ont payé de leur vie pour que l'Algérie recouvre son indépendance spoliée depuis 132 ans. «Il est de notre devoir de reconnaître, insiste-t-il, d'un côté, le mérite de ceux qui nous permettent de vivre maintenant dans la dignité, mais surtout de nous prosterner devant la mémoire de ceux qui avaient quitté leurs familles et délaissé leurs biens pour faire face à l'une des plus grandes puissances de l'époque avec, en tout et pour tout, un fusil de chasse entre les mains». Il reste à souhaiter la multiplication de ce genre d'initiatives pour que les moudjahidine encore vivants puissent témoigner pour l'écriture de l'histoire de notre pays. S. B.