Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a réussi le tour de force en prenant le dessus sur ses adversaires du comité central (CC) permettant ainsi l'ouverture des travaux de la session de cette instance. En effet, après un blocage qui a duré toute la journée d'avant-hier, Belkhadem et ses partisans ont réussi, en fin d'après-midi, à déloger les opposants qui contrôlaient la tribune de la salle de conférences de l'hotel Ryadh de Sidi Fredj où devaient se dérouler les travaux de la session ordinaire du CC. Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a réussi le tour de force en prenant le dessus sur ses adversaires du comité central (CC) permettant ainsi l'ouverture des travaux de la session de cette instance. En effet, après un blocage qui a duré toute la journée d'avant-hier, Belkhadem et ses partisans ont réussi, en fin d'après-midi, à déloger les opposants qui contrôlaient la tribune de la salle de conférences de l'hotel Ryadh de Sidi Fredj où devaient se dérouler les travaux de la session ordinaire du CC. Après des « échauffourées » avec les membres du CC qui clamaient haut et fort la nécessité de recourir à l'urne alors que les partisans du secrétaire général refusaient cette option en lui préférant celle de la main levée, Belkhadem a pu, enfin, accéder à la salle des conférences vers 19h donnant du coup le coup d'envoi des travaux de la session du CC. C'est donc dans un climat de vive tension où même l'hymne national a été « chahuté » que Belkhadem a pris la parole pour exhiber une liste contenant la signature de 221 membres du CC qui le soutiennent. « Donnez-moi la liste des membres qui sont contre moi et qui veulent me retirer leur confiance » a alors crié Belkhadem à la face de ses adversaires avant de solliciter les membres du CC pour un vote de confiance qu'il a remporté d'ailleurs haut la main alors que ses détracteurs se sont abstenus de se prononcer et ont préféré quitter la salle. Dans une allocution prononcée hier devant les membres du CC Abdelaziz Belkhadem est revenu sur l'incident d'avant-hier en indiquant que « nous ne craignons pas la division, mais il faut respecter le règlement intérieur du parti ».Les huissiers de justice étaient là et ont constaté de visu de la régularité de la procédure qui était conforme au règlement intérieur et les statuts du parti dira, hier, Kassa Aissi, membre du bureau politique chargé du département de l'information. Dans une déclaration à la presse, qui a été autorisée à assister au discours de Belkhadem prononcé hier matin devant les membres du CC, Kassa a aussi souligné que « les opposants sont minoritaires et ils n'avaient pas le droit d'occuper la tribune ni d'imposer quoi que ce soit au comité central qui est souverain» . Les opposants à Belkhadem voulaient amener le secrétaire général à accepter de remettre son mandat en jeu et ce en passant par l'urne et non par la formule de la main levée. Mais cette version soft a été, on s'en doute, fortement contestée par l'opposition. « Belkhadem et ses partisans ont ramené des gens de l'extérieur, qui n'ont pas la qualité de membre du comité central puisque il y avait beaucoup de députés et des mouhafeds dans la salle » a indiqué, hier à Sidi Fredj, Mohamed Bourezam, un farouche opposant au secrétaire général, ajoutant que « la majorité des 223 signataires de la motion de confiance à Belkhadem ne sont pas membres du comité central ». Dans une déclaration à la presse Bourezam a aussi annoncé qu'il y a « 168 membres du comité central qui ont décidé de boycotter la session du CC qui est, par conséquent, illégale ». Il dira en outre que Belkhadem et ses partisans ont fait appel aux « baltagia » pour agresser les membres du CC en citant le nom d'Echaker Ahmed, qui a été blessé et qui est toujours hospitalisé. Cela dit, l'opposition ne compte pas baisser les bras et d'ailleurs elle a tenu, hier, une réunion à la kasma du 1er Mai pour décider de la suite à donner à cette affaire. Il n'est pas exclu que l'affaire soit portée devant la justice. C'est dire que la crise au sein du FLN s'est exacerbée davantage ce d'autant que le comité des sages, qui est composé de plusieurs membres dont, notamment, Abdelkader Hadjar et les sénateurs Bouhara et Boukhalfa, compte lui aussi réagir et se positionner par rapport à cette énième crise que traverse le vieux parti. Après des « échauffourées » avec les membres du CC qui clamaient haut et fort la nécessité de recourir à l'urne alors que les partisans du secrétaire général refusaient cette option en lui préférant celle de la main levée, Belkhadem a pu, enfin, accéder à la salle des conférences vers 19h donnant du coup le coup d'envoi des travaux de la session du CC. C'est donc dans un climat de vive tension où même l'hymne national a été « chahuté » que Belkhadem a pris la parole pour exhiber une liste contenant la signature de 221 membres du CC qui le soutiennent. « Donnez-moi la liste des membres qui sont contre moi et qui veulent me retirer leur confiance » a alors crié Belkhadem à la face de ses adversaires avant de solliciter les membres du CC pour un vote de confiance qu'il a remporté d'ailleurs haut la main alors que ses détracteurs se sont abstenus de se prononcer et ont préféré quitter la salle. Dans une allocution prononcée hier devant les membres du CC Abdelaziz Belkhadem est revenu sur l'incident d'avant-hier en indiquant que « nous ne craignons pas la division, mais il faut respecter le règlement intérieur du parti ».Les huissiers de justice étaient là et ont constaté de visu de la régularité de la procédure qui était conforme au règlement intérieur et les statuts du parti dira, hier, Kassa Aissi, membre du bureau politique chargé du département de l'information. Dans une déclaration à la presse, qui a été autorisée à assister au discours de Belkhadem prononcé hier matin devant les membres du CC, Kassa a aussi souligné que « les opposants sont minoritaires et ils n'avaient pas le droit d'occuper la tribune ni d'imposer quoi que ce soit au comité central qui est souverain» . Les opposants à Belkhadem voulaient amener le secrétaire général à accepter de remettre son mandat en jeu et ce en passant par l'urne et non par la formule de la main levée. Mais cette version soft a été, on s'en doute, fortement contestée par l'opposition. « Belkhadem et ses partisans ont ramené des gens de l'extérieur, qui n'ont pas la qualité de membre du comité central puisque il y avait beaucoup de députés et des mouhafeds dans la salle » a indiqué, hier à Sidi Fredj, Mohamed Bourezam, un farouche opposant au secrétaire général, ajoutant que « la majorité des 223 signataires de la motion de confiance à Belkhadem ne sont pas membres du comité central ». Dans une déclaration à la presse Bourezam a aussi annoncé qu'il y a « 168 membres du comité central qui ont décidé de boycotter la session du CC qui est, par conséquent, illégale ». Il dira en outre que Belkhadem et ses partisans ont fait appel aux « baltagia » pour agresser les membres du CC en citant le nom d'Echaker Ahmed, qui a été blessé et qui est toujours hospitalisé. Cela dit, l'opposition ne compte pas baisser les bras et d'ailleurs elle a tenu, hier, une réunion à la kasma du 1er Mai pour décider de la suite à donner à cette affaire. Il n'est pas exclu que l'affaire soit portée devant la justice. C'est dire que la crise au sein du FLN s'est exacerbée davantage ce d'autant que le comité des sages, qui est composé de plusieurs membres dont, notamment, Abdelkader Hadjar et les sénateurs Bouhara et Boukhalfa, compte lui aussi réagir et se positionner par rapport à cette énième crise que traverse le vieux parti.