Dimanche, la Chine a réussi son premier amarrage en mode manuel entre le vaisseau spatial Shenzhou IX et le module Tiangong-1. Ceci constituait la principale mission de l'équipage du vaisseau et une étape importante pour la suite du programme spatial chinois. Dimanche, la Chine a réussi son premier amarrage en mode manuel entre le vaisseau spatial Shenzhou IX et le module Tiangong-1. Ceci constituait la principale mission de l'équipage du vaisseau et une étape importante pour la suite du programme spatial chinois. C'est une nouvelle étape de réussie pour les membres de l'équipage du Shenzhou IX. Un peu plus de six jours après avoir effectué un premier amarrage au module Tiangong-1 déjà en orbite et avoir pénétré à l'intérieur, les trois taïkonautes, Liu Yang, Jing Haipeng et Liu Wang ont en effet complété leur mission la plus importante : réaliser un nouvel amarrage cette fois-ci en mode manuel. C'est dimanche peu avant 14H50 GMT que le "baiser spatial" a été réalisé plusieurs heures après que l'équipage a regagné le vaisseau Shenzhou IX et que ce dernier s'est séparé du module. Le spationaute Liu Wang a pris les commandes de l'engin sous les regards et le contrôle des équipes au sol. Une opération qu'ont également suivie des millions de Chinois sur la télévision nationale CCTV. Quelques minutes après que le vaisseau est entré en contact avec le module, le centre de contrôle spatial de Pékin a annoncé la réussite de la manœuvre qui est d'une importance capitale pour la poursuite du programme spatial chinois. "Le succès de cette mission de rendez-vous manuel représente une avancée majeure. L'amarrage a été précis, parfait", a déclaré la porte-parole du programme chinois de vol habité, Wu Ping, lors d'une conférence de presse à Pékin. En effet, les amarrages manuels peuvent s'avérer nécessaires en cas de défaillance des systèmes automatiques. Néanmoins, la manoeuvre est très délicate dans la mesure où les deux vaisseaux tournent autour de la Terre à quelque 28.000 kilomètres par heure et risquent de se détruire mutuellement en cas de collision. Liu Wang avait ainsi répété au moins 1.500 fois au sol l'amarrage en mode manuel, réalisé avec des manettes situées à gauche et à droite de son siège à bord de Shenzhou IX. Très concentré, le taïkonaute était assis entre Liu Yang, première Chinoise à aller dans l'espace et Jing Haipeng et est resté totalement immobile en dehors de ses mains pour rapprocher le vaisseau du module en douceur. La Chine, premier pays asiatique à marcher sur la Lune ? Désormais, "la Chine maîtrise entièrement (...) les technologies d'amarrage nécessaires à la construction d'une station spatiale", a assuré Zhou Jianping, ingénieur en chef de ce même programme, cité par l'agence Chine nouvelle. Le pays rejoint ainsi les Américains et les Russes qui ont déjà franchi cette étape cruciale de la conquête spatiale dans les années 60. D'ailleurs, le rattrapage du retard technologique est devenu une priorité pour le pays qui tire une grande fierté de son programme de vol habité. Celui-ci vise à créer d'ici une décennie une station orbitale dans laquelle un équipage peut vivre en autonomie durant plusieurs mois, sur le modèle de l'ancienne station russe Mir ou de la Station spatiale internationale (ISS). Pour cela, le gouvernement a investi quelque 19 milliards de yuans (soit 2,4 milliards d'euros) dans ce programme depuis Shenzhou VII, lancé en 2008, jusqu'à la prochaine mission, Shenzhou X", a indiqué Mme Wu. Mais la Chine ne compte pas en rester là dans la conquête spatiale. Elle est parallèlement engagée dans une course vers la Lune : elle rêve d'être le premier pays asiatique à y poser le pied. Dans le cadre de ce programme nommé "Chang'e", elle a déjà lancé avec succès deux sondes lunaires, en 2007 et 2010. C'est une nouvelle étape de réussie pour les membres de l'équipage du Shenzhou IX. Un peu plus de six jours après avoir effectué un premier amarrage au module Tiangong-1 déjà en orbite et avoir pénétré à l'intérieur, les trois taïkonautes, Liu Yang, Jing Haipeng et Liu Wang ont en effet complété leur mission la plus importante : réaliser un nouvel amarrage cette fois-ci en mode manuel. C'est dimanche peu avant 14H50 GMT que le "baiser spatial" a été réalisé plusieurs heures après que l'équipage a regagné le vaisseau Shenzhou IX et que ce dernier s'est séparé du module. Le spationaute Liu Wang a pris les commandes de l'engin sous les regards et le contrôle des équipes au sol. Une opération qu'ont également suivie des millions de Chinois sur la télévision nationale CCTV. Quelques minutes après que le vaisseau est entré en contact avec le module, le centre de contrôle spatial de Pékin a annoncé la réussite de la manœuvre qui est d'une importance capitale pour la poursuite du programme spatial chinois. "Le succès de cette mission de rendez-vous manuel représente une avancée majeure. L'amarrage a été précis, parfait", a déclaré la porte-parole du programme chinois de vol habité, Wu Ping, lors d'une conférence de presse à Pékin. En effet, les amarrages manuels peuvent s'avérer nécessaires en cas de défaillance des systèmes automatiques. Néanmoins, la manoeuvre est très délicate dans la mesure où les deux vaisseaux tournent autour de la Terre à quelque 28.000 kilomètres par heure et risquent de se détruire mutuellement en cas de collision. Liu Wang avait ainsi répété au moins 1.500 fois au sol l'amarrage en mode manuel, réalisé avec des manettes situées à gauche et à droite de son siège à bord de Shenzhou IX. Très concentré, le taïkonaute était assis entre Liu Yang, première Chinoise à aller dans l'espace et Jing Haipeng et est resté totalement immobile en dehors de ses mains pour rapprocher le vaisseau du module en douceur. La Chine, premier pays asiatique à marcher sur la Lune ? Désormais, "la Chine maîtrise entièrement (...) les technologies d'amarrage nécessaires à la construction d'une station spatiale", a assuré Zhou Jianping, ingénieur en chef de ce même programme, cité par l'agence Chine nouvelle. Le pays rejoint ainsi les Américains et les Russes qui ont déjà franchi cette étape cruciale de la conquête spatiale dans les années 60. D'ailleurs, le rattrapage du retard technologique est devenu une priorité pour le pays qui tire une grande fierté de son programme de vol habité. Celui-ci vise à créer d'ici une décennie une station orbitale dans laquelle un équipage peut vivre en autonomie durant plusieurs mois, sur le modèle de l'ancienne station russe Mir ou de la Station spatiale internationale (ISS). Pour cela, le gouvernement a investi quelque 19 milliards de yuans (soit 2,4 milliards d'euros) dans ce programme depuis Shenzhou VII, lancé en 2008, jusqu'à la prochaine mission, Shenzhou X", a indiqué Mme Wu. Mais la Chine ne compte pas en rester là dans la conquête spatiale. Elle est parallèlement engagée dans une course vers la Lune : elle rêve d'être le premier pays asiatique à y poser le pied. Dans le cadre de ce programme nommé "Chang'e", elle a déjà lancé avec succès deux sondes lunaires, en 2007 et 2010.