Décidément la situation sécuritaire dans l'ensemble de la région semble préoccuper au plus haut point les cinq pays membres de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Décidément la situation sécuritaire dans l'ensemble de la région semble préoccuper au plus haut point les cinq pays membres de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye tiendront ainsi une réunion ce lundi à Alger. Cette réunion, qui sera consacrée, pour l'essentiel, à la problématique de la sécurité au Maghreb, se tiendra à l'invitation du gouvernement algérien. C'est ce qu'a annoncé, mercredi dernier, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Messahel a aussi souligné dans une déclaration à l'APS que cette réunion se tiendra conformément à la décision du Conseil des ministres des Affaires étrangères, tenue à Rabat le 18 février dernier. « L'Algérie a pris l'initiative d'appeler à la tenue de cette réunion, qui est la première de ce genre au niveau maghrébin, pour traiter des questions de sécurité » dira Messahel. Les chefs de la diplomatie des cinq pays de l'UMA auront donc à examiner d'abord les menaces qui pèsent sur la sécurité du Maghreb avant de définir les grands axes de coopération dans ce domaine. Tout un chantier, il faut le dire. Car la situation au Sahel est en train de devenir fort dangereuse depuis, notamment, l'accélération des éventrements au Mali ou le Nord de ce pays échappe totalement au contrôle du gouvernement de Bamako. Ce sont des groupes armés, islamistes et touaregs, qui contrôlent ce vaste territoire. Des groupes armées puissamment armées, de surcroît, puisqu'ils ont profité de la situation en Libye pour se pourvoir en armements de tous types. Une armada qui leur a servi à battre l'armée régulière malienne et de s'emparer de tout le nord de ce pays. Les ministres des Affaires étrangères des cinq pays de l'UMA devront donc mettre en place une stratégie commune en vue de faire face à cette potentielle menace, ce d'autant que les groupes terroristes liés à Al Qaïda se sont considérablement renforcés à la suite de évènements de la Libye. Cette réunion, qui intervient dans un contexte régional particulier, a été prévue de longue date puisque les ministre des AE ont décidé de ce rendez-vous lors de leur dernière réunion tenue à Rabat, au Maroc, le 18 février de l'année en cours. Les chefs de la diplomatie des pays de l'UMA ne manqueront certainement pas au cours de cette réunion d'aborder aussi la question sensible de la relance de cette union qui est en panne depuis de nombreuses années. «Notre conseil ne s'est pas tenu depuis plus de deux ans, et ce qui a été réalisé jusque-là ne répond pas aux attentes de nos peuples», reconnaît le président de la réunion, le ministre libyen des Affaires étrangères, Achour Ben Khayal. C'est lors de cette réunion que les ministres ont, à l'unisson, plaidé pour la relance de l'UMA. D'ailleurs les cinq pays se sont alors mis d'accord sur la nécessité de tenir un sommet avant la fin de l'année. Un sommet qui ne s'est pas tenu depuis 1994. C'est Tunis qu abritera le prochain sommet, comme cela é été déjà décidé. Le président tunisien, Moncef Marzouki, pour rappel, déployé une intense activité dans ce sens. En atteste la dernière tournée qu'il a effectuée dans les capitales des pays membres de l'UMA. «A partir de cette année nous allons mettre sur les rails l'UMA», n'a-t-il cessé de dire dans ses différentes déclarations. Les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye tiendront ainsi une réunion ce lundi à Alger. Cette réunion, qui sera consacrée, pour l'essentiel, à la problématique de la sécurité au Maghreb, se tiendra à l'invitation du gouvernement algérien. C'est ce qu'a annoncé, mercredi dernier, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Messahel a aussi souligné dans une déclaration à l'APS que cette réunion se tiendra conformément à la décision du Conseil des ministres des Affaires étrangères, tenue à Rabat le 18 février dernier. « L'Algérie a pris l'initiative d'appeler à la tenue de cette réunion, qui est la première de ce genre au niveau maghrébin, pour traiter des questions de sécurité » dira Messahel. Les chefs de la diplomatie des cinq pays de l'UMA auront donc à examiner d'abord les menaces qui pèsent sur la sécurité du Maghreb avant de définir les grands axes de coopération dans ce domaine. Tout un chantier, il faut le dire. Car la situation au Sahel est en train de devenir fort dangereuse depuis, notamment, l'accélération des éventrements au Mali ou le Nord de ce pays échappe totalement au contrôle du gouvernement de Bamako. Ce sont des groupes armés, islamistes et touaregs, qui contrôlent ce vaste territoire. Des groupes armées puissamment armées, de surcroît, puisqu'ils ont profité de la situation en Libye pour se pourvoir en armements de tous types. Une armada qui leur a servi à battre l'armée régulière malienne et de s'emparer de tout le nord de ce pays. Les ministres des Affaires étrangères des cinq pays de l'UMA devront donc mettre en place une stratégie commune en vue de faire face à cette potentielle menace, ce d'autant que les groupes terroristes liés à Al Qaïda se sont considérablement renforcés à la suite de évènements de la Libye. Cette réunion, qui intervient dans un contexte régional particulier, a été prévue de longue date puisque les ministre des AE ont décidé de ce rendez-vous lors de leur dernière réunion tenue à Rabat, au Maroc, le 18 février de l'année en cours. Les chefs de la diplomatie des pays de l'UMA ne manqueront certainement pas au cours de cette réunion d'aborder aussi la question sensible de la relance de cette union qui est en panne depuis de nombreuses années. «Notre conseil ne s'est pas tenu depuis plus de deux ans, et ce qui a été réalisé jusque-là ne répond pas aux attentes de nos peuples», reconnaît le président de la réunion, le ministre libyen des Affaires étrangères, Achour Ben Khayal. C'est lors de cette réunion que les ministres ont, à l'unisson, plaidé pour la relance de l'UMA. D'ailleurs les cinq pays se sont alors mis d'accord sur la nécessité de tenir un sommet avant la fin de l'année. Un sommet qui ne s'est pas tenu depuis 1994. C'est Tunis qu abritera le prochain sommet, comme cela é été déjà décidé. Le président tunisien, Moncef Marzouki, pour rappel, déployé une intense activité dans ce sens. En atteste la dernière tournée qu'il a effectuée dans les capitales des pays membres de l'UMA. «A partir de cette année nous allons mettre sur les rails l'UMA», n'a-t-il cessé de dire dans ses différentes déclarations.