Moins d'une semaine après son intronisation en fanfare par le Conseil suprême des forces armées (CSFA), le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, s'est opposé radicalement, dimanche 8 juillet, à la volonté des militaires. Ceux-ci avaient pourtant pris soin de limiter considérablement ses pouvoirs avant de l'adouber. Mais en annulant par décret la décision prise le 16 juin par le CSFA de dissoudre le Parlement, Mohamed Morsi a redonné de facto aux députés le pouvoir législatif qui leur avait été confisqué par les généraux à la veille du second tour du scrutin présidentiel. Moins d'une semaine après son intronisation en fanfare par le Conseil suprême des forces armées (CSFA), le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, s'est opposé radicalement, dimanche 8 juillet, à la volonté des militaires. Ceux-ci avaient pourtant pris soin de limiter considérablement ses pouvoirs avant de l'adouber. Mais en annulant par décret la décision prise le 16 juin par le CSFA de dissoudre le Parlement, Mohamed Morsi a redonné de facto aux députés le pouvoir législatif qui leur avait été confisqué par les généraux à la veille du second tour du scrutin présidentiel. Le chef de l'Etat semblait avoir avalé toutes les couleuvres imaginées par les militaires pour en faire un président fantoche : la dissolution du Parlement dominé par les islamistes le privait d'emblée de tout appui législatif, alors qu'un complément à la déclaration constitutionnelle, émis par les militaires le jour du résultat des élections, le rendait totalement dépendant du CSFA pour toute décision importante. En acceptant de prêter serment le 30 juin devant la Haute Cour constitutionnelle, Mohamed Morsi a laissé croire qu'il reconnaissait la déclaration constitutionnelle qui le privait de ses principales prérogatives, alimentant les soupçons de ceux qui accusaient les Frères d'avoir noué un accord tacite avec les militaires afin de se partager le pouvoir. Pourtant, ce décret inattendu n'a pas surpris que ceux qui dénonçaient depuis des mois la complaisance des Frères à l'égard des autorités militaires. Elle semble avoir pris de court le Conseil suprême des forces armées lui-même, qui s'est réuni en urgence dimanche 8 juillet, à peine la nouvelle annoncée. Cet énième rebondissement vient alimenter un feuilleton politico-judiciaire interminable, dont les tenants et les aboutissants sont de moins en moins lisibles. L'armée s'est réunie en urgence, dimanche, peu après que le président, le Frère musulman Mohamed Morsi, a annulé la dissolution du Parlement. L'armée ne capitule pas. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), instance militaire toute puissante censée assurer la transition en Egypte dans l'attente d'une nouvelle Constitution, a tenu une réunion en urgence après l'annulation, dimanche, de la dissolution de l'Assemblée du peuple par le président Mohamed Morsi. Le CSFA a tenu une "réunion urgente sous la présidence du maréchal Hussein Tantaoui pour examiner les mesures présidentielles", rapporte l'agence officielle Mena. Le président égyptien, Mohamed Morsi, a décidé dimanche de rétablir le Parlement dominé par les islamistes, trois semaines après sa dissolution qui avait permis à l'armée de reprendre à son compte le pouvoir législatif en Egypte. Il est cependant impossible de savoir quand les députés pourront de nouveau siéger. La police et l'armée forment un cordon autour de l'Assemblée, rebutant quiconque s'en approche, élus compris,selon le quotidien le Monde. La décision du premier président civil d'Egypte augure d'un bras de fer avec le CSFA, qui s'était attribué mi-juin le pouvoir législatif grâce à une décision de justice dénoncée comme un "coup institutionnel". Le CSFA, dont l'impopularité croît chaque jour, détient également un droit de regard et de veto sur la future Constitution. Le chef de l'Etat semblait avoir avalé toutes les couleuvres imaginées par les militaires pour en faire un président fantoche : la dissolution du Parlement dominé par les islamistes le privait d'emblée de tout appui législatif, alors qu'un complément à la déclaration constitutionnelle, émis par les militaires le jour du résultat des élections, le rendait totalement dépendant du CSFA pour toute décision importante. En acceptant de prêter serment le 30 juin devant la Haute Cour constitutionnelle, Mohamed Morsi a laissé croire qu'il reconnaissait la déclaration constitutionnelle qui le privait de ses principales prérogatives, alimentant les soupçons de ceux qui accusaient les Frères d'avoir noué un accord tacite avec les militaires afin de se partager le pouvoir. Pourtant, ce décret inattendu n'a pas surpris que ceux qui dénonçaient depuis des mois la complaisance des Frères à l'égard des autorités militaires. Elle semble avoir pris de court le Conseil suprême des forces armées lui-même, qui s'est réuni en urgence dimanche 8 juillet, à peine la nouvelle annoncée. Cet énième rebondissement vient alimenter un feuilleton politico-judiciaire interminable, dont les tenants et les aboutissants sont de moins en moins lisibles. L'armée s'est réunie en urgence, dimanche, peu après que le président, le Frère musulman Mohamed Morsi, a annulé la dissolution du Parlement. L'armée ne capitule pas. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), instance militaire toute puissante censée assurer la transition en Egypte dans l'attente d'une nouvelle Constitution, a tenu une réunion en urgence après l'annulation, dimanche, de la dissolution de l'Assemblée du peuple par le président Mohamed Morsi. Le CSFA a tenu une "réunion urgente sous la présidence du maréchal Hussein Tantaoui pour examiner les mesures présidentielles", rapporte l'agence officielle Mena. Le président égyptien, Mohamed Morsi, a décidé dimanche de rétablir le Parlement dominé par les islamistes, trois semaines après sa dissolution qui avait permis à l'armée de reprendre à son compte le pouvoir législatif en Egypte. Il est cependant impossible de savoir quand les députés pourront de nouveau siéger. La police et l'armée forment un cordon autour de l'Assemblée, rebutant quiconque s'en approche, élus compris,selon le quotidien le Monde. La décision du premier président civil d'Egypte augure d'un bras de fer avec le CSFA, qui s'était attribué mi-juin le pouvoir législatif grâce à une décision de justice dénoncée comme un "coup institutionnel". Le CSFA, dont l'impopularité croît chaque jour, détient également un droit de regard et de veto sur la future Constitution.