Un voyage dans l'univers de la musique diwan authentique et à travers les musique du monde a été présenté lundi à Alger par le groupe marocain Ouled el hal et un collectif de musiciens de différents pays mené par le musicien français Tit Robin. Entrant dans le cadre de la cinquième édition du Festival culturel international de musique diwan, cette soirée qui a réuni des musiques géographiquement très éloignées était dédiée à l'authenticité et au métissage. Faisant une entrée sous forme de procession, tambours battant, le groupe marocain Ouled el hal (enfants de la transe) d'Essaouira (ouest du Maroc), la ville mythique des gnawa, entame son spectacle par une danse typique des gnawa soutenue par des qraqeb et des tambours et relevée par les costumes des danseurs. Durant leur tour de scène, les musiciens ont passé en revue les morceaux les plus connus du répertoire diwan marocain mené par le jeu de gumbri fluide et puissant de Sami Boumazzough, lauréat du concours jeunes talents du festival d'Essaouira en 2008. Basé sur l'interactivité avec le public et la danse, le spectacle du diwan marocain, pourtant très prisé en Algérie n'a pas eu l'effet escompté sur un public inerte et moyennement nombreux par rapport aux éditions précédentes. Après le diwan traditionnel marocain, la seconde partie du spectacle est dédiée à l'une des expériences les plus réussies du métissage musical intitulée Les rives et menée par le musicien et compositeur français Titi Robin. Le projet présenté à Alger est le fruit de trois albums différents que Titi Robin a enregistré en Inde, en Turquie et au Maroc en collaboration avec des musiciens de chaque pays, dans le but de créer un univers musical à part entière en naviguant entre les musiques tziganes, occidentales, indienne, turques et maghrébines. Sur scène Titi Robin, qui joue de la guitare, du luth et du bouzouk, est accompagné d'un des plus grands joueurs de sarangi (vièle rustique indienne) Murad Ali Khan, du maître du kaval (flûte) populaire turc, Sinan Celik, du percussionniste brésilien Nascimento et du jeune Marocain Mehdi au gumbri et au chant. En rassemblant tous ces musiciens qui ont participé au projet Les rives, Titi Robin a fait voyager le public d'Alger avec des compositions qui allient le mysticisme de la musique indienne a la jovialité des musiques grecques et tziganes avec une pointe de mélancolie turque et d'incantations gnawa. Un réel voyage musical selon le public qui très vite a adhéré à ce nouveau genre qualifié par les spectateurs de "psychédélique" ou "envoûtant" et complètement différents des fusions habituelles. La cinquième édition du Festival culturel international de musique diwan se poursuit jusqu'au 14 juillet avec des concerts tous les soirs au théâtre de verdure Said Mekbel et des conférences autour des thèmes de la transe et de la musique diwan prévues à partir du 11 juillet au cercle Frantz Fanon de Ryadh el feth. Un voyage dans l'univers de la musique diwan authentique et à travers les musique du monde a été présenté lundi à Alger par le groupe marocain Ouled el hal et un collectif de musiciens de différents pays mené par le musicien français Tit Robin. Entrant dans le cadre de la cinquième édition du Festival culturel international de musique diwan, cette soirée qui a réuni des musiques géographiquement très éloignées était dédiée à l'authenticité et au métissage. Faisant une entrée sous forme de procession, tambours battant, le groupe marocain Ouled el hal (enfants de la transe) d'Essaouira (ouest du Maroc), la ville mythique des gnawa, entame son spectacle par une danse typique des gnawa soutenue par des qraqeb et des tambours et relevée par les costumes des danseurs. Durant leur tour de scène, les musiciens ont passé en revue les morceaux les plus connus du répertoire diwan marocain mené par le jeu de gumbri fluide et puissant de Sami Boumazzough, lauréat du concours jeunes talents du festival d'Essaouira en 2008. Basé sur l'interactivité avec le public et la danse, le spectacle du diwan marocain, pourtant très prisé en Algérie n'a pas eu l'effet escompté sur un public inerte et moyennement nombreux par rapport aux éditions précédentes. Après le diwan traditionnel marocain, la seconde partie du spectacle est dédiée à l'une des expériences les plus réussies du métissage musical intitulée Les rives et menée par le musicien et compositeur français Titi Robin. Le projet présenté à Alger est le fruit de trois albums différents que Titi Robin a enregistré en Inde, en Turquie et au Maroc en collaboration avec des musiciens de chaque pays, dans le but de créer un univers musical à part entière en naviguant entre les musiques tziganes, occidentales, indienne, turques et maghrébines. Sur scène Titi Robin, qui joue de la guitare, du luth et du bouzouk, est accompagné d'un des plus grands joueurs de sarangi (vièle rustique indienne) Murad Ali Khan, du maître du kaval (flûte) populaire turc, Sinan Celik, du percussionniste brésilien Nascimento et du jeune Marocain Mehdi au gumbri et au chant. En rassemblant tous ces musiciens qui ont participé au projet Les rives, Titi Robin a fait voyager le public d'Alger avec des compositions qui allient le mysticisme de la musique indienne a la jovialité des musiques grecques et tziganes avec une pointe de mélancolie turque et d'incantations gnawa. Un réel voyage musical selon le public qui très vite a adhéré à ce nouveau genre qualifié par les spectateurs de "psychédélique" ou "envoûtant" et complètement différents des fusions habituelles. La cinquième édition du Festival culturel international de musique diwan se poursuit jusqu'au 14 juillet avec des concerts tous les soirs au théâtre de verdure Said Mekbel et des conférences autour des thèmes de la transe et de la musique diwan prévues à partir du 11 juillet au cercle Frantz Fanon de Ryadh el feth.