Il semble que la hausse démesurée des prix des produits de première nécessité ne constitue pas le seul casse-tête des Algériens à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, une période de consommation par excellence. Il semble que la hausse démesurée des prix des produits de première nécessité ne constitue pas le seul casse-tête des Algériens à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, une période de consommation par excellence. Il y a même un risque de pénurie qui guette les marchés, ce qui poussera, sans nul doute, à des flambées encore plus vertigineuses. Cette fois-ci, ce sont les mandataires et les commerçants de gros qui comptent bien entamer une grève générale à partir du premier jour du mois sacré, si les autorités concernées ne prennent pas en charge leurs revendications. Avant-hier, mardi, environ deux cent mandataires et grossistes ont observé un sit-in de protestation devant le siège du ministère du Commerce à Bab Ezzouar afin d'interpeller le premier responsable du secteur à veiller à l'application des dispositions du décret exécutif n° 12/111 du 6 mars 2012, portant sur la réorganisation du secteur des fruits et légumes. La mesure en question est relative à l'organisation des marchés de gros et le règlement des problèmes de fiscalité soulevé à maintes reprises par les commerçants. Les concernés demandent également aux responsables de mettre un terme au commerce informel qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes, portant un coup dur à la rentabilité de l'activité de ceux exerçant de manière légale. Si des mesures urgentes ne sont pas prises dans les meilleurs délais, les protestataires ont affirmé qu'ils allaient enclencher une grève illimitée à travers l'ensemble du pays dès le premier jour du mois de Ramadhan. Une situation qui mettrait les consommateurs à rude épreuve, eux qui font face déjà à une flambée des prix. L'organisation des marchés de gros constitue aujourd'hui une nécessité absolue afin d'en finir avec le problème d'approvisionnement constant des marchés de détails en quantités suffisantes de fruits et légumes et, par conséquent, assurer un certain équilibre entre l'offre et la demande et garder les prix à un seuil raisonnable. La Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes revendique également, selon son président, Mustapha Achour, la création de nouveaux espaces commerciaux afin de remédier à la surcharge actuelle des marchés de gros et les conditions lamentables en matière d'hygiène et de sécurité qui y règnent. Pour sa part, le secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati, a déclaré, à l'APS, que les portes du dialogue n'étaient pas fermées, puisque, a-t-il dit, les représentants des protestataires ont été reçus sans rendez-vous et toutes les explications nécessaires leur ont été fournies. Reconnaissant une certaine anarchie dans la gestion des marchés de gros en Algérie, il a précisé que la gestion de certains marchés à l'instar de ceux de Bougara et de Boufarik (Blida) relevait de la compétence des collectivités locales. Le même responsable n'a donné aucune échéance pour la prise en charge des revendications des protestataires, alors que le délai fixé par ces derniers pour entamer une grève s'achève dans à peine une semaine. Le scénario de mars dernier, où les grossistes avaient observé une grève de 10 jours en mars 2012, n'est pas donc à écarter. Un scénario que redoutent les consommateurs qui aspirent plutôt à une baisse des prix. Il y a même un risque de pénurie qui guette les marchés, ce qui poussera, sans nul doute, à des flambées encore plus vertigineuses. Cette fois-ci, ce sont les mandataires et les commerçants de gros qui comptent bien entamer une grève générale à partir du premier jour du mois sacré, si les autorités concernées ne prennent pas en charge leurs revendications. Avant-hier, mardi, environ deux cent mandataires et grossistes ont observé un sit-in de protestation devant le siège du ministère du Commerce à Bab Ezzouar afin d'interpeller le premier responsable du secteur à veiller à l'application des dispositions du décret exécutif n° 12/111 du 6 mars 2012, portant sur la réorganisation du secteur des fruits et légumes. La mesure en question est relative à l'organisation des marchés de gros et le règlement des problèmes de fiscalité soulevé à maintes reprises par les commerçants. Les concernés demandent également aux responsables de mettre un terme au commerce informel qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes, portant un coup dur à la rentabilité de l'activité de ceux exerçant de manière légale. Si des mesures urgentes ne sont pas prises dans les meilleurs délais, les protestataires ont affirmé qu'ils allaient enclencher une grève illimitée à travers l'ensemble du pays dès le premier jour du mois de Ramadhan. Une situation qui mettrait les consommateurs à rude épreuve, eux qui font face déjà à une flambée des prix. L'organisation des marchés de gros constitue aujourd'hui une nécessité absolue afin d'en finir avec le problème d'approvisionnement constant des marchés de détails en quantités suffisantes de fruits et légumes et, par conséquent, assurer un certain équilibre entre l'offre et la demande et garder les prix à un seuil raisonnable. La Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes revendique également, selon son président, Mustapha Achour, la création de nouveaux espaces commerciaux afin de remédier à la surcharge actuelle des marchés de gros et les conditions lamentables en matière d'hygiène et de sécurité qui y règnent. Pour sa part, le secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati, a déclaré, à l'APS, que les portes du dialogue n'étaient pas fermées, puisque, a-t-il dit, les représentants des protestataires ont été reçus sans rendez-vous et toutes les explications nécessaires leur ont été fournies. Reconnaissant une certaine anarchie dans la gestion des marchés de gros en Algérie, il a précisé que la gestion de certains marchés à l'instar de ceux de Bougara et de Boufarik (Blida) relevait de la compétence des collectivités locales. Le même responsable n'a donné aucune échéance pour la prise en charge des revendications des protestataires, alors que le délai fixé par ces derniers pour entamer une grève s'achève dans à peine une semaine. Le scénario de mars dernier, où les grossistes avaient observé une grève de 10 jours en mars 2012, n'est pas donc à écarter. Un scénario que redoutent les consommateurs qui aspirent plutôt à une baisse des prix.