Placé sous le thème : «Accès universel aux services de santé et de la reproduction : les réels progrès accomplis, il faut faire d'avantage», la Journée mondiale de la population, qui coïncide avec le 11 juillet de chaque année, a été célébrée hier à l'INSP-Alger-, avec une forte participation des différents acteurs du domaine en question. En effet, des médecins praticiens, des sages-femmes, des professeurs en médecine, des chercheurs dans le domaine de la planification de la famille et de la procréation étaient présents hier, à l'institut national de la santé publique. Plusieurs représentants de la société civile y ont également pris part. Placé sous le thème : «Accès universel aux services de santé et de la reproduction : les réels progrès accomplis, il faut faire d'avantage», la Journée mondiale de la population, qui coïncide avec le 11 juillet de chaque année, a été célébrée hier à l'INSP-Alger-, avec une forte participation des différents acteurs du domaine en question. En effet, des médecins praticiens, des sages-femmes, des professeurs en médecine, des chercheurs dans le domaine de la planification de la famille et de la procréation étaient présents hier, à l'institut national de la santé publique. Plusieurs représentants de la société civile y ont également pris part. En cette même occasion, les conférenciers ont été unanimes sur le fait que l'Algérie est appelée aujourd'hui à répondre aux principales préoccupations à l'ère du 21ème siècle. Bien qu'ils aient affirmé que l'Etat algérien a été un des premiers à avoir mis sur pied la direction de la population en 1994, les conférenciers ont déploré le fait que l'évaluation effective de l'état de la santé reproductive chez nous demeure une tâche des plus compliquées. Cette difficulté se traduit, selon les explications des spécialistes, par l'absence de chiffres officiels et de données suffisantes relatant l'état d'avancement des programmes mis en place, entre autres, ceux relatifs à l'enfance, la maternité et la santé. Dans ce même sillage, les participants ont insisté sur l'importance d'une véritable volonté politique à même d'abolir toutes les formes de discrimination et de compléter le volet juridique. Ce dernier, a-t-on indiqué, est confronté à plusieurs réserves émises par l'Etat sur de nombreux volets. Il s'est avéré, également, que ces réserves sont dues aux lacunes socioculturelles et traditionnelles rencontrées chez nous sur la question de la condition de la femme et de la procréation. En fait, la journée d'hier était une occasion pour faire le bilan de plus de cinquante années d'action, de sensibilisation et de recherches dans le domaine de la santé de la démographie nationale. La femme étant un acteur prépondérant, les spécialistes se sont penchés sur les démarches entreprises en matière de régulation du taux de natalité, ainsi que les différent acquis en matière de santé infantile et natale. Invitée à s'exprimer sur la question, l'éminent professeur en médecine, Malika Ladjali, est revenue sur les différentes étapes de la politique de maîtrise de la croissance démographique engagée par le pays. L'intervenante a mis l'accent sur l'ouverture de milliers de centres de Protection maternelle et infantile (PMI) offrant services et contraceptifs à la population. Affirmant que la mission de la planification familiale n'est pas des plus aisées, le Pr Ladjali a rappelé que la mise en marche du train de la planification et de la sensibilisation quant à la démographie a nécessité le consentement de tous les acteurs. Malika Ladjali a profité de cette occasion pour rendre hommage aux femmes journalistes et les mass- médias, aux mouvements associatifs spécialisés et particulièrement, aux mères algériennes qui ont largement adhéré à cette action sociale. A ce propos, elle dira que «le planning familial a réussi grâce au courage des milliers de femmes qui sont restées très sensibles à notre objectif et qui s'y sont prêtées malgré les pressions qu'elles ont pu subir du fait des us et coutumes algériennes». Cette éminent professeur, dont la réputation s'élargit à l'échelle internationale, n'a pas omis de rendre hommage aux hommes, qui, a-t-elle soutenu, «ont contribué avec succès dans la sensibilisation en menant un combat acharné sur le terrain effectif». Se disant persuadée que la volonté politique reste un élément incontournable pour accompagner ses évolutions, le Pr Malika Ladjali a affirmé que «les femmes algériennes se sont battues pour accéder aux postes les plus hauts, notamment, au Parlement national». Rappelant que la représentativité féminine a atteint un tiers du Parlement, le Pr Ladjali n'a pas caché son vœu de voir les élues consolider le chapitre juridique en vue d'améliorer les conditions de la femme et garantir l'équité, a-t-elle soutenu. «Je suis fière de constater, que cinquante ans après l'indépendance, la vision envers la femme à clairement changé, nous (femmes) représentons 80% du corps médicale, notre pays est l'un des plus peuplés en matière de femmes policières et la femme a plus de valeur au sein des ménages algériens», a-t-elle ajouté. Il y a quelques années, l'Algérie, à l'instar des autres pays émergents, était appelée à contrôler sa croissance démographique, et pour ce faire, il fallait mettre sur pied un plan de planification familiale fondé sur les bases des normes internationales socioéconomiques. Ce mécanisme, piloté dans les années soixante par les pionniers de la médecine, notamment, le Pr gynécologue, Jeannine Belkhodja, présente également en cette occasion, ont permis d'accomplir des démarches remarquables, en matière de protection de la maternité et de l'enfance. Il est à noter qu'un hommage a été rendu à la doyenne de la médecine gynécologique, le Professeur Jeanine Belkhodja. Le coup d'envoi de cette rencontre a été donné par Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé. En cette même occasion, les conférenciers ont été unanimes sur le fait que l'Algérie est appelée aujourd'hui à répondre aux principales préoccupations à l'ère du 21ème siècle. Bien qu'ils aient affirmé que l'Etat algérien a été un des premiers à avoir mis sur pied la direction de la population en 1994, les conférenciers ont déploré le fait que l'évaluation effective de l'état de la santé reproductive chez nous demeure une tâche des plus compliquées. Cette difficulté se traduit, selon les explications des spécialistes, par l'absence de chiffres officiels et de données suffisantes relatant l'état d'avancement des programmes mis en place, entre autres, ceux relatifs à l'enfance, la maternité et la santé. Dans ce même sillage, les participants ont insisté sur l'importance d'une véritable volonté politique à même d'abolir toutes les formes de discrimination et de compléter le volet juridique. Ce dernier, a-t-on indiqué, est confronté à plusieurs réserves émises par l'Etat sur de nombreux volets. Il s'est avéré, également, que ces réserves sont dues aux lacunes socioculturelles et traditionnelles rencontrées chez nous sur la question de la condition de la femme et de la procréation. En fait, la journée d'hier était une occasion pour faire le bilan de plus de cinquante années d'action, de sensibilisation et de recherches dans le domaine de la santé de la démographie nationale. La femme étant un acteur prépondérant, les spécialistes se sont penchés sur les démarches entreprises en matière de régulation du taux de natalité, ainsi que les différent acquis en matière de santé infantile et natale. Invitée à s'exprimer sur la question, l'éminent professeur en médecine, Malika Ladjali, est revenue sur les différentes étapes de la politique de maîtrise de la croissance démographique engagée par le pays. L'intervenante a mis l'accent sur l'ouverture de milliers de centres de Protection maternelle et infantile (PMI) offrant services et contraceptifs à la population. Affirmant que la mission de la planification familiale n'est pas des plus aisées, le Pr Ladjali a rappelé que la mise en marche du train de la planification et de la sensibilisation quant à la démographie a nécessité le consentement de tous les acteurs. Malika Ladjali a profité de cette occasion pour rendre hommage aux femmes journalistes et les mass- médias, aux mouvements associatifs spécialisés et particulièrement, aux mères algériennes qui ont largement adhéré à cette action sociale. A ce propos, elle dira que «le planning familial a réussi grâce au courage des milliers de femmes qui sont restées très sensibles à notre objectif et qui s'y sont prêtées malgré les pressions qu'elles ont pu subir du fait des us et coutumes algériennes». Cette éminent professeur, dont la réputation s'élargit à l'échelle internationale, n'a pas omis de rendre hommage aux hommes, qui, a-t-elle soutenu, «ont contribué avec succès dans la sensibilisation en menant un combat acharné sur le terrain effectif». Se disant persuadée que la volonté politique reste un élément incontournable pour accompagner ses évolutions, le Pr Malika Ladjali a affirmé que «les femmes algériennes se sont battues pour accéder aux postes les plus hauts, notamment, au Parlement national». Rappelant que la représentativité féminine a atteint un tiers du Parlement, le Pr Ladjali n'a pas caché son vœu de voir les élues consolider le chapitre juridique en vue d'améliorer les conditions de la femme et garantir l'équité, a-t-elle soutenu. «Je suis fière de constater, que cinquante ans après l'indépendance, la vision envers la femme à clairement changé, nous (femmes) représentons 80% du corps médicale, notre pays est l'un des plus peuplés en matière de femmes policières et la femme a plus de valeur au sein des ménages algériens», a-t-elle ajouté. Il y a quelques années, l'Algérie, à l'instar des autres pays émergents, était appelée à contrôler sa croissance démographique, et pour ce faire, il fallait mettre sur pied un plan de planification familiale fondé sur les bases des normes internationales socioéconomiques. Ce mécanisme, piloté dans les années soixante par les pionniers de la médecine, notamment, le Pr gynécologue, Jeannine Belkhodja, présente également en cette occasion, ont permis d'accomplir des démarches remarquables, en matière de protection de la maternité et de l'enfance. Il est à noter qu'un hommage a été rendu à la doyenne de la médecine gynécologique, le Professeur Jeanine Belkhodja. Le coup d'envoi de cette rencontre a été donné par Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé.