Sauf imprévu de dernière minute, les contestataires du FFS, devraient tenir leur meeting aujourd'hui au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou. Ce mouvement de protestation est conduit par un panel d'anciens dirigeants du parti, parmi eux des ex-premiers secrétaires (Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua, Djoudi Mammeri), un représentant du FFS à l'étranger (Samir Bouakouir) et le directeur de campagne d'Aït Ahmed lors de la présidentielle de 2009 (Djamel Zenati). Les protestataires qui ont tenu à inviter l'actuel premier secrétaire Ali Laskri pour assister au meeting, savent dans le fond que celui-ci ne viendra pas. Et pour cause, les protestataires accusent ce dernier d'avoir imprimé au parti une ligne de conduite qui s'écarte des idéaux authentique du FFS. A leurs yeux, la direction a engagé le parti dans les législatives du 10 mai dernier rien que dans le but de soutenir la candidature d'un homme du sérail à la présidentielle de 2014. «Des sommes faramineuses sont dépensées pour faire la promotion d'une dictature alors que des jeunes Algériens qui voulaient honorer les engagements de leurs aînés pour une Algérie démocratique sont arbitrairement arrêtés», écrivent les dissidents dans un communiqué. Un des initiateurs de cette fronde anti-direction, à savoir l'ex-premier secrétaire, Karim Tabbou, s'est vu cependant signifier par ses pairs qu'ils ne voulaient pas de lui. Ce qui veut dire que si elle venait à se tenir la rencontre d'aujourd'hui, ne verra pas la participation de Tabbou, à qui , il est en outre reproché d'avoir endossé son mandat de député, mené des purges au sein du FFS à l'époque de son mandat. Visiblement les contestataires sont en quête d'une assise sociale, et c'est sur le terrain populaire qu'ils veulent battre la direction actuelle du parti d'Aït Ahmed. «La situation actuelle du FFS, notent les frondeurs, interpelle non seulement les militants et les sympathisants, mais l'ensemble des patriotes et des démocrates de notre pays, soucieux de préserver l'espoir d'une Algérie libre et heureuse». Les dissidents ont des raisons de croire que la base sera réceptive à leur discours radical, estimant qu'il reflète le véritable FFS. Pour l'instant le président du parti, Aït Ahmed, toujours en exil, observe le silence, s'abstenant de faire jouer ses fonctions d'arbitrage. Probablement parce que le dernier des historiques, quand bien même ces frondeurs essayent de soutenir le contraire, apporte sa caution à Ali Laskri. Sa dernière intervention avait du reste consisté à ordonner des «sanctions exemplaires» à l'encontre de cadres et militants qui se seraient livrés d'après ses dires à un travail de sape et de dénigrement du parti lors de la campagne pour les législatives de mai dernier. Mais le meeting des dissidents risque de se dérouler sous haute tension. Les animateurs, craignent un «coup bas» de Laskri. D'après un communiqué diffusé la veille de ce meeting, les organisateurs disent craindre que la direction du parti ait instruit le fédéral de Tizi Ouzou, à l'effet de perturber la rencontre par le recours à des "baltaguias". Raison pour laquelle les cadres et militants du FFS mettent en garde «contre toute forme de provocation et portent l'entière responsabilité des éventuels débordements sur la direction actuelle». Les autorités locales ont été sollicitées pour l'octroi d'une autorisation pour la tenue de ce meeting, mais ses initiateurs ont averti qu'il se tiendra, quitte à le faire tenir en plein air où l'administration refuse d'accéder à leur demande. Sauf imprévu de dernière minute, les contestataires du FFS, devraient tenir leur meeting aujourd'hui au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou. Ce mouvement de protestation est conduit par un panel d'anciens dirigeants du parti, parmi eux des ex-premiers secrétaires (Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua, Djoudi Mammeri), un représentant du FFS à l'étranger (Samir Bouakouir) et le directeur de campagne d'Aït Ahmed lors de la présidentielle de 2009 (Djamel Zenati). Les protestataires qui ont tenu à inviter l'actuel premier secrétaire Ali Laskri pour assister au meeting, savent dans le fond que celui-ci ne viendra pas. Et pour cause, les protestataires accusent ce dernier d'avoir imprimé au parti une ligne de conduite qui s'écarte des idéaux authentique du FFS. A leurs yeux, la direction a engagé le parti dans les législatives du 10 mai dernier rien que dans le but de soutenir la candidature d'un homme du sérail à la présidentielle de 2014. «Des sommes faramineuses sont dépensées pour faire la promotion d'une dictature alors que des jeunes Algériens qui voulaient honorer les engagements de leurs aînés pour une Algérie démocratique sont arbitrairement arrêtés», écrivent les dissidents dans un communiqué. Un des initiateurs de cette fronde anti-direction, à savoir l'ex-premier secrétaire, Karim Tabbou, s'est vu cependant signifier par ses pairs qu'ils ne voulaient pas de lui. Ce qui veut dire que si elle venait à se tenir la rencontre d'aujourd'hui, ne verra pas la participation de Tabbou, à qui , il est en outre reproché d'avoir endossé son mandat de député, mené des purges au sein du FFS à l'époque de son mandat. Visiblement les contestataires sont en quête d'une assise sociale, et c'est sur le terrain populaire qu'ils veulent battre la direction actuelle du parti d'Aït Ahmed. «La situation actuelle du FFS, notent les frondeurs, interpelle non seulement les militants et les sympathisants, mais l'ensemble des patriotes et des démocrates de notre pays, soucieux de préserver l'espoir d'une Algérie libre et heureuse». Les dissidents ont des raisons de croire que la base sera réceptive à leur discours radical, estimant qu'il reflète le véritable FFS. Pour l'instant le président du parti, Aït Ahmed, toujours en exil, observe le silence, s'abstenant de faire jouer ses fonctions d'arbitrage. Probablement parce que le dernier des historiques, quand bien même ces frondeurs essayent de soutenir le contraire, apporte sa caution à Ali Laskri. Sa dernière intervention avait du reste consisté à ordonner des «sanctions exemplaires» à l'encontre de cadres et militants qui se seraient livrés d'après ses dires à un travail de sape et de dénigrement du parti lors de la campagne pour les législatives de mai dernier. Mais le meeting des dissidents risque de se dérouler sous haute tension. Les animateurs, craignent un «coup bas» de Laskri. D'après un communiqué diffusé la veille de ce meeting, les organisateurs disent craindre que la direction du parti ait instruit le fédéral de Tizi Ouzou, à l'effet de perturber la rencontre par le recours à des "baltaguias". Raison pour laquelle les cadres et militants du FFS mettent en garde «contre toute forme de provocation et portent l'entière responsabilité des éventuels débordements sur la direction actuelle». Les autorités locales ont été sollicitées pour l'octroi d'une autorisation pour la tenue de ce meeting, mais ses initiateurs ont averti qu'il se tiendra, quitte à le faire tenir en plein air où l'administration refuse d'accéder à leur demande.