La crise interne du FFS risque de prendre de nouvelles proportions. Les opposants à la ligne politique de l'actuelle direction du parti sont, en effet, passés à l'offensive. Ils ont ainsi organisé, avant-hier jeudi, une réunion à Tizi-Ouzou à laquelle ont assisté plusieurs anciens hauts responsables du FFS. En effet, en plus de Karim Tabbou, ex-premier secrétaire national. La crise interne du FFS risque de prendre de nouvelles proportions. Les opposants à la ligne politique de l'actuelle direction du parti sont, en effet, passés à l'offensive. Ils ont ainsi organisé, avant-hier jeudi, une réunion à Tizi-Ouzou à laquelle ont assisté plusieurs anciens hauts responsables du FFS. En effet, en plus de Karim Tabbou, ex-premier secrétaire national. Récemment suspendu de toutes ses fonctions au sein du parti en attendant sa traduction devant le conseil de discipline, étaient également présents à cette réunion Mustapha Bouhadef, Djoudi Maameri et Ali Kerboua, qui ont tous trois occupé aussi, par le passé, le poste de premier secrétaire. Samir Bouakouir, qui a défendu les couleurs du FFS lors des élections législatives du 10 mai, et récemment exclu des rangs du parti, Djamal Zenati et d'autres contestataires ont également pris part à cette rencontre, la première du genre de cette ampleur depuis le début de la crise interne qui secoue le parti de Hocine Aït Ahmed. Selon des sources proches de cette réunion, entre 150 et 180 militants étaient présents à ce conclave. Les contestataires du FFS ont pris la décision d'organiser un meeting populaire le 12 juillet prochain. En plus de cela ils comptent aussi tenir d'autres meetings, organiser des rencontres-débats et de proximité avec les militants mais aussi des conférences de presse. Avec ces actions, les frondeurs, qui disent militer pour défendre la ligne originelle du FFS, puisqu'ils accusent la direction du parti d'en avoir dévié en passant un accord avec le pouvoir, s'inscrivent résolument dans une démarche de rupture. Tout récemment, l'ex-premier secrétaire national du parti, Karim Tabbou, s'est de nouveau attaqué à la direction du parti qui lui a demandé de remettre son mandat de député. Pour le député de Tizi-Ouzou, «il est hors de question que je remette un mandat qui m'a été octroyé par le peuple». Tabbou, qui est entré en conflit avec la direction du parti, accuse cette dernière d'avoir accepté des sièges à l'APN qu'elle ne méritait pas. Des sièges, accuse encore Tabbou, qui font partie du quota octroyé par le pouvoir au FFS. Il est ainsi question de deux sièges à Bordj Bou-Arréridj et d'un siège à Bouira. Ces trois sièges, avec celui de Constantine, ont été attribués au FFS suite aux recours introduits auprès du Conseil constitutionnel. Le FFS a obtenu en tout 27 sièges à l'APN. Tabbou, qui a considéré que «l'acceptation par le parti de ces trois sièges constitue une vraie dérive», devra aussi répondre devant la commission de discipline aux accusations de la direction relatives «au travail de sape contre le parti.» Il n'est pas le seul cadre à avoir été convoqué à comparaître devant la commission de discipline. «Nous sommes plusieurs cadres dans cette situation et l'on doit d'abord discuter entre nous avant de prendre une décision sur la question de comparaître ou non devant la commission », a-t-il indiqué dans sa dernière déclaration à la presse. Récemment suspendu de toutes ses fonctions au sein du parti en attendant sa traduction devant le conseil de discipline, étaient également présents à cette réunion Mustapha Bouhadef, Djoudi Maameri et Ali Kerboua, qui ont tous trois occupé aussi, par le passé, le poste de premier secrétaire. Samir Bouakouir, qui a défendu les couleurs du FFS lors des élections législatives du 10 mai, et récemment exclu des rangs du parti, Djamal Zenati et d'autres contestataires ont également pris part à cette rencontre, la première du genre de cette ampleur depuis le début de la crise interne qui secoue le parti de Hocine Aït Ahmed. Selon des sources proches de cette réunion, entre 150 et 180 militants étaient présents à ce conclave. Les contestataires du FFS ont pris la décision d'organiser un meeting populaire le 12 juillet prochain. En plus de cela ils comptent aussi tenir d'autres meetings, organiser des rencontres-débats et de proximité avec les militants mais aussi des conférences de presse. Avec ces actions, les frondeurs, qui disent militer pour défendre la ligne originelle du FFS, puisqu'ils accusent la direction du parti d'en avoir dévié en passant un accord avec le pouvoir, s'inscrivent résolument dans une démarche de rupture. Tout récemment, l'ex-premier secrétaire national du parti, Karim Tabbou, s'est de nouveau attaqué à la direction du parti qui lui a demandé de remettre son mandat de député. Pour le député de Tizi-Ouzou, «il est hors de question que je remette un mandat qui m'a été octroyé par le peuple». Tabbou, qui est entré en conflit avec la direction du parti, accuse cette dernière d'avoir accepté des sièges à l'APN qu'elle ne méritait pas. Des sièges, accuse encore Tabbou, qui font partie du quota octroyé par le pouvoir au FFS. Il est ainsi question de deux sièges à Bordj Bou-Arréridj et d'un siège à Bouira. Ces trois sièges, avec celui de Constantine, ont été attribués au FFS suite aux recours introduits auprès du Conseil constitutionnel. Le FFS a obtenu en tout 27 sièges à l'APN. Tabbou, qui a considéré que «l'acceptation par le parti de ces trois sièges constitue une vraie dérive», devra aussi répondre devant la commission de discipline aux accusations de la direction relatives «au travail de sape contre le parti.» Il n'est pas le seul cadre à avoir été convoqué à comparaître devant la commission de discipline. «Nous sommes plusieurs cadres dans cette situation et l'on doit d'abord discuter entre nous avant de prendre une décision sur la question de comparaître ou non devant la commission », a-t-il indiqué dans sa dernière déclaration à la presse.