Alors que l'été s'est bel et bien installé, et que les festivités du cinquantenaire de l'indépendance, sont bien engagées, la vie partisane laisse échapper des poussées de fièvre, qui peuvent s'analyser comme les contrecoups de la participation aux législatives du 10 mai dernier. Ainsi le feuilleton des opposants à la direction actuelle du FFS continue. Les contestataires de l'équipe d'Ali Laskri, accusée d'avoir conclu un accord secret avec le pouvoir, compte organiser dans la matinée du 12 juillet un meeting au théâtre régional de Tizi Ouzou. Hormis Karim Tabbou, ex-premier secrétaire, à qui on a signifié qu'il est persona non grata, tous les membres du groupe initiateur du « front du refus » y prennent part : Samir Bouakouir, ex-représentant du FFS à l'étranger, les ex-premiers secrétaires, Ali Kerboua, Mustapha Bouhadef, Djoudi Mammeri et l'ex-directeur de campagne d'Aït Ahmed, Djamel Zenati. De ce fait, Karim Tabbou, s'est retrouvé complètement isolé. Invité par Ali Laskri à remettre son mandat de député, et à passer devant le conseil de discipline, il s'y est dérobé avant d'aller rejoindre le camp des protestataires qui à son tour lui en a fait voir de toutes les couleurs. Les animateurs de ce mouvement de protesta interne au FFS disent avoir formulé une demande d'autorisation pour la tenue de cette rencontre publique mais il n'est pas sûr que les autorités locales répondent positivevement. Du côté de Abdellah Djaballah, initiateur de l'autre « front du refus », celui rassemblant les partis s'estimant victimes de fraude lors du scrutin passé, se lit aussi beaucoup d'amertume. Ce chef islamiste, fondateur du nouveau FJD, estime dans une conférence de presse qu'il a animée il y a deux jours que «le peuple n'a plus d'autre choix que de faire des sacrifices supplémentaires» et d'arguer que «les tenants du système ne veulent accepter aucun changement». Djaballah ne croit qu'à une seule chose : la révolution populaire ! Il n'a qu'un seul rêve, voir l'Algérie basculer dans son « printemps arabe » «Seule, assène-t-il, une révolution populaire grandiose permettra, au peuple de choisir ses gouvernants». Djaballah estime que l'appel du 1er Novembre qui énonce que l' «Etat algérien est un Etat démocratique et social dans le cadre des principes islamistes» a été «totalement dévié par un pouvoir dictatorial». Par ailleurs, le RND, aurait exclu 14 membres du conseil national qui se seraient portés candidats sur d'autres listes à l'insu de la direction lors du scrutin passé. Le porte-parole du parti d'Ahmed Ouyahia, Miloud Chorfi, a imputé les mauvais résultats du RND à «l'égoïsme» qui s'est emparé des militants. La non obtention par le parti de sièges dans 15 wilayas, est interprétée comme la conséquence du travail égoïste et destructeur accompli par certains militants et cadres du parti. Alors que l'été s'est bel et bien installé, et que les festivités du cinquantenaire de l'indépendance, sont bien engagées, la vie partisane laisse échapper des poussées de fièvre, qui peuvent s'analyser comme les contrecoups de la participation aux législatives du 10 mai dernier. Ainsi le feuilleton des opposants à la direction actuelle du FFS continue. Les contestataires de l'équipe d'Ali Laskri, accusée d'avoir conclu un accord secret avec le pouvoir, compte organiser dans la matinée du 12 juillet un meeting au théâtre régional de Tizi Ouzou. Hormis Karim Tabbou, ex-premier secrétaire, à qui on a signifié qu'il est persona non grata, tous les membres du groupe initiateur du « front du refus » y prennent part : Samir Bouakouir, ex-représentant du FFS à l'étranger, les ex-premiers secrétaires, Ali Kerboua, Mustapha Bouhadef, Djoudi Mammeri et l'ex-directeur de campagne d'Aït Ahmed, Djamel Zenati. De ce fait, Karim Tabbou, s'est retrouvé complètement isolé. Invité par Ali Laskri à remettre son mandat de député, et à passer devant le conseil de discipline, il s'y est dérobé avant d'aller rejoindre le camp des protestataires qui à son tour lui en a fait voir de toutes les couleurs. Les animateurs de ce mouvement de protesta interne au FFS disent avoir formulé une demande d'autorisation pour la tenue de cette rencontre publique mais il n'est pas sûr que les autorités locales répondent positivevement. Du côté de Abdellah Djaballah, initiateur de l'autre « front du refus », celui rassemblant les partis s'estimant victimes de fraude lors du scrutin passé, se lit aussi beaucoup d'amertume. Ce chef islamiste, fondateur du nouveau FJD, estime dans une conférence de presse qu'il a animée il y a deux jours que «le peuple n'a plus d'autre choix que de faire des sacrifices supplémentaires» et d'arguer que «les tenants du système ne veulent accepter aucun changement». Djaballah ne croit qu'à une seule chose : la révolution populaire ! Il n'a qu'un seul rêve, voir l'Algérie basculer dans son « printemps arabe » «Seule, assène-t-il, une révolution populaire grandiose permettra, au peuple de choisir ses gouvernants». Djaballah estime que l'appel du 1er Novembre qui énonce que l' «Etat algérien est un Etat démocratique et social dans le cadre des principes islamistes» a été «totalement dévié par un pouvoir dictatorial». Par ailleurs, le RND, aurait exclu 14 membres du conseil national qui se seraient portés candidats sur d'autres listes à l'insu de la direction lors du scrutin passé. Le porte-parole du parti d'Ahmed Ouyahia, Miloud Chorfi, a imputé les mauvais résultats du RND à «l'égoïsme» qui s'est emparé des militants. La non obtention par le parti de sièges dans 15 wilayas, est interprétée comme la conséquence du travail égoïste et destructeur accompli par certains militants et cadres du parti.