Le président directeur général de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a abordé en détail, hier au cours d'une conférence de presse, le marché pétrolier international, les faits marquants de l'activité du groupe pétrolier au plan organisationnel et opérationnel, avant de conclure avec les perspectives de développement et de redéploiement à moyen terme de la compagnie nationale des hydrocarbures concernant la période 2012-2016. Le président directeur général de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a abordé en détail, hier au cours d'une conférence de presse, le marché pétrolier international, les faits marquants de l'activité du groupe pétrolier au plan organisationnel et opérationnel, avant de conclure avec les perspectives de développement et de redéploiement à moyen terme de la compagnie nationale des hydrocarbures concernant la période 2012-2016. Soulignant que Sonatrach a un rôle moteur et stratégique à jouer sur le plan énergétique national et international, le conférencier a précisé que « la conjoncture s'est caractérisée par une forte baisse du cours du baril de pétrole à partir d'avril 2012 après des niveaux élevées atteints au courant du premier trimestre 2012 ». En effet, a-t-il affirmé, « après avoir atteint un pic de 125,45 dollars en mars dernier, le prix du baril du Brent s'est sensiblement replié, pour s'établir à 95 dollars en moyenne en juin ».En matière de transport par canalisation, Zerguine a déclaré que « près de 148 millions tonnes équivalent pétrole (TEP) ont été évacués vers le Nord en 2011 alors que dans le segmenta val, le volume de gaz naturel liquéfié, GNL, produit a atteint plus de 27,5 millions m3 GNL. Concernant les volumes GPL séparés au nord, ils ont atteint 7,7 millions tonnes. Aussi, le volume de pétrole brut traité par les raffineries du nord s'est élevé à près de 21 millions tonnes » ;Enfin, l'unité Topping condensat de Skikda a atteint, en 2011, une production de 4,1 millions tonnes de condensat traité.Au sujet du volet de commercialisation, il a dit que « le volume total des hydrocarbures vendu en 2011 (non incluses les consommations des unités de Sonatrach), s'est élevé à près de 148 millions TEP avec un volume exporté d'environ 111 millions TEP ».Le chiffre d'affaires à l'exportation, selon Zerguine, « a atteint près de 72 milliards dollars en 2011 » en rappelant qu'il était de 56 milliards dollars en 2010 et seulement 44 milliards dollars en 2009.Les prix du Sahara Blend algérien ont atteint en 2011, en moyenne, 112, 9 dollars contre 80,1 dollars en 2010 et 61,9 dollars en 2009, soit une hausse de 40 %.En avril 2011, le prix du Sahara Blend a enregistré son plus haut niveau depuis 2008 avec 126 dollars le baril.Quant à l'industrie du gaz naturel, affirmé le PDG de Sonatrach, « après avoir renoué avec une croissance rapide en 2010, a connu en fin 2011, une déprime sur les marchés en Europe et surtout en Amérique ».Pour ce qui est du marché GNL, il a connu une forte concurrence à travers la mise en production de nouvelles capacités au Qatar été n Australie dont les volumes sont destinés, principalement, au japon, importateur de GNL, totalisant avec la Corée du Sud, 53 % de la capacité de regazéification mondiale actuelle. A propos du marché national, il a dit que « durant l'année 2011, Sonatrach a évolué dans un contexte national marqué par la poursuite de la croissance de la demande en hydrocarbures (+3% en 2011) particulièrement pour le gaz naturel et le gasoil. Au premier semestre 2012, la commercialisation s'est caractérisée par la production de plus de 57 millions TEP tandis que le chiffre d'affaires est de l'ordre de 37,7 milliards dollars. Le raffinage et la pétrochimie pour le développement à moyen terme, s'est soldée par 68,2 milliards dollars. Mais, il y aura quatre nouvelles raffineries de plus dans le pays alors que 14 millairds dollars d'investissements sont consentis pour ce programme.La fiscalité pétrolière a rapporté, en juin 2012, 2230 milliards dollars. Il s'agit, selon Zerguine, « de consolider la position de leader de Sonatrach en commerce international de l'énergie.Aussi, en 2011, l'investissement a atteint 13 milliards dollars, alors que la recherche développement et l'exploration à l'étranger ont totalisé 350 millions dollars.« La production de pétrole et de gaz n'a pas diminué en Algérie, mais ce sont plutôt les exportations qui ont connu une baisse » a t-il dit.« Il est impérieux de trouver d'autres segments pour le financement de l'économie nationale » a-t-il déclaré.Par ailleurs, pas moins de 310 millions dollars ont été investis en Amérique du sud par Sonatrach. Soulignant que Sonatrach a un rôle moteur et stratégique à jouer sur le plan énergétique national et international, le conférencier a précisé que « la conjoncture s'est caractérisée par une forte baisse du cours du baril de pétrole à partir d'avril 2012 après des niveaux élevées atteints au courant du premier trimestre 2012 ». En effet, a-t-il affirmé, « après avoir atteint un pic de 125,45 dollars en mars dernier, le prix du baril du Brent s'est sensiblement replié, pour s'établir à 95 dollars en moyenne en juin ».En matière de transport par canalisation, Zerguine a déclaré que « près de 148 millions tonnes équivalent pétrole (TEP) ont été évacués vers le Nord en 2011 alors que dans le segmenta val, le volume de gaz naturel liquéfié, GNL, produit a atteint plus de 27,5 millions m3 GNL. Concernant les volumes GPL séparés au nord, ils ont atteint 7,7 millions tonnes. Aussi, le volume de pétrole brut traité par les raffineries du nord s'est élevé à près de 21 millions tonnes » ;Enfin, l'unité Topping condensat de Skikda a atteint, en 2011, une production de 4,1 millions tonnes de condensat traité.Au sujet du volet de commercialisation, il a dit que « le volume total des hydrocarbures vendu en 2011 (non incluses les consommations des unités de Sonatrach), s'est élevé à près de 148 millions TEP avec un volume exporté d'environ 111 millions TEP ».Le chiffre d'affaires à l'exportation, selon Zerguine, « a atteint près de 72 milliards dollars en 2011 » en rappelant qu'il était de 56 milliards dollars en 2010 et seulement 44 milliards dollars en 2009.Les prix du Sahara Blend algérien ont atteint en 2011, en moyenne, 112, 9 dollars contre 80,1 dollars en 2010 et 61,9 dollars en 2009, soit une hausse de 40 %.En avril 2011, le prix du Sahara Blend a enregistré son plus haut niveau depuis 2008 avec 126 dollars le baril.Quant à l'industrie du gaz naturel, affirmé le PDG de Sonatrach, « après avoir renoué avec une croissance rapide en 2010, a connu en fin 2011, une déprime sur les marchés en Europe et surtout en Amérique ».Pour ce qui est du marché GNL, il a connu une forte concurrence à travers la mise en production de nouvelles capacités au Qatar été n Australie dont les volumes sont destinés, principalement, au japon, importateur de GNL, totalisant avec la Corée du Sud, 53 % de la capacité de regazéification mondiale actuelle. A propos du marché national, il a dit que « durant l'année 2011, Sonatrach a évolué dans un contexte national marqué par la poursuite de la croissance de la demande en hydrocarbures (+3% en 2011) particulièrement pour le gaz naturel et le gasoil. Au premier semestre 2012, la commercialisation s'est caractérisée par la production de plus de 57 millions TEP tandis que le chiffre d'affaires est de l'ordre de 37,7 milliards dollars. Le raffinage et la pétrochimie pour le développement à moyen terme, s'est soldée par 68,2 milliards dollars. Mais, il y aura quatre nouvelles raffineries de plus dans le pays alors que 14 millairds dollars d'investissements sont consentis pour ce programme.La fiscalité pétrolière a rapporté, en juin 2012, 2230 milliards dollars. Il s'agit, selon Zerguine, « de consolider la position de leader de Sonatrach en commerce international de l'énergie.Aussi, en 2011, l'investissement a atteint 13 milliards dollars, alors que la recherche développement et l'exploration à l'étranger ont totalisé 350 millions dollars.« La production de pétrole et de gaz n'a pas diminué en Algérie, mais ce sont plutôt les exportations qui ont connu une baisse » a t-il dit.« Il est impérieux de trouver d'autres segments pour le financement de l'économie nationale » a-t-il déclaré.Par ailleurs, pas moins de 310 millions dollars ont été investis en Amérique du sud par Sonatrach.