Les familles nécessiteuses seront, encore, appelées à faire la queue devant les sièges des APC ou des directions d'action sociale (DAS) pour bénéficier des aides qui leur sont octroyées par l'Etat. Ou plutôt attendre l'arrivée des agents chargés de la distribution des couffins à domicile, une mesure appliquée dans certaines localités. Les familles nécessiteuses seront, encore, appelées à faire la queue devant les sièges des APC ou des directions d'action sociale (DAS) pour bénéficier des aides qui leur sont octroyées par l'Etat. Ou plutôt attendre l'arrivée des agents chargés de la distribution des couffins à domicile, une mesure appliquée dans certaines localités. Le remplacement de ces couffins par des chèques, un projet annoncé depuis trois ans, est, semble-t-il, resté lettre morte. Pourtant, l'année 2012 a été fixée comme l'ultime échéance de la mise en application du chèque de solidarité afin de permettre aux familles démunies de préserver leur dignité et leur éviter les déplacements et les longues chaînes devant les lieux de distribution des couffins. L'ex-ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, avait fait de ce projet son cheval de bataille, annonçant, en fanfare, la nécessité de sa concrétisation dans les meilleurs délais car, justifiait-il, la distribution de couffins constituait «une humiliation» pour les nécessiteux. «Dorénavant, il ne sera plus procédé à la distribution du couffin du Ramadhan. A partir du Ramadhan prochain, et c'est ce que j'ai demandé au Premier ministre, les nécessiteux bénéficieront d'un chèque, et ce, dans l'objectif de préserver leur dignité», avait déclaré M.Ould Abbès, le 18 janvier 2010 à l'APN. La promesse consistait à appliquer le chèque à partir du mois de Ramadhan 2011. Le projet a été ajourné et puis on l'a promis pour 2012 comme dernier délai. Et puis, c'est l'actuel ministre de la Solidarité nationale, Said Barkat, qui affirme que le chèque ne sera pas octroyé aux nécessiteux pour cette année. «La mise en application du chèque n'est pas à l'ordre du jour», a-t-il déclaré, le 12 juin dernier, invoquant «la complexité de l'opération». «On n'écarte pas définitivement cette option à l'avenir», a-t-il souligné, sans donner d'autres précisions. C'est dire que les centaines de milliers de familles concernées doivent encore prendre leur mal en patience et s'apprêter à défier la chaleur infernale de l'été pour bénéficier de l'aide. Pour cette année, 1,3 million de familles sont recensées par les services concernés qui seront destinataires du «soutien alimentaire» de l'Etat. Un nombre en baisse par rapport à l'année dernière où le nombre était estimé à 1,6 million. Rien ne va, donc, changer pour ce mois sacré, sauf que cette année le département de Said Barkat a adopté un nouveau vocabulaire ! Le couffin est, ainsi, devenu kit, les restaurants de la Rahma sont désormais appelés centres de l'Iftar. Il y aura également des restos à proximité des gares routières baptisés « Abir Sabil» (personne de passage) qui serviront des repas chaud aux voyageurs. Une enveloppe de 5 milliards de dinars est allouée pour cette opération de solidarité. La valeur des kits alimentaires, qui seront distribués à deux reprises pendant le mois sacré, varie entre 3.500 et 5.000 DA et comportent, comme de coutume, des denrées alimentaires de première nécessité : semoule, farine, sucre, café, riz, légumes secs, huile de table et lait en poudre. Le remplacement de ces couffins par des chèques, un projet annoncé depuis trois ans, est, semble-t-il, resté lettre morte. Pourtant, l'année 2012 a été fixée comme l'ultime échéance de la mise en application du chèque de solidarité afin de permettre aux familles démunies de préserver leur dignité et leur éviter les déplacements et les longues chaînes devant les lieux de distribution des couffins. L'ex-ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, avait fait de ce projet son cheval de bataille, annonçant, en fanfare, la nécessité de sa concrétisation dans les meilleurs délais car, justifiait-il, la distribution de couffins constituait «une humiliation» pour les nécessiteux. «Dorénavant, il ne sera plus procédé à la distribution du couffin du Ramadhan. A partir du Ramadhan prochain, et c'est ce que j'ai demandé au Premier ministre, les nécessiteux bénéficieront d'un chèque, et ce, dans l'objectif de préserver leur dignité», avait déclaré M.Ould Abbès, le 18 janvier 2010 à l'APN. La promesse consistait à appliquer le chèque à partir du mois de Ramadhan 2011. Le projet a été ajourné et puis on l'a promis pour 2012 comme dernier délai. Et puis, c'est l'actuel ministre de la Solidarité nationale, Said Barkat, qui affirme que le chèque ne sera pas octroyé aux nécessiteux pour cette année. «La mise en application du chèque n'est pas à l'ordre du jour», a-t-il déclaré, le 12 juin dernier, invoquant «la complexité de l'opération». «On n'écarte pas définitivement cette option à l'avenir», a-t-il souligné, sans donner d'autres précisions. C'est dire que les centaines de milliers de familles concernées doivent encore prendre leur mal en patience et s'apprêter à défier la chaleur infernale de l'été pour bénéficier de l'aide. Pour cette année, 1,3 million de familles sont recensées par les services concernés qui seront destinataires du «soutien alimentaire» de l'Etat. Un nombre en baisse par rapport à l'année dernière où le nombre était estimé à 1,6 million. Rien ne va, donc, changer pour ce mois sacré, sauf que cette année le département de Said Barkat a adopté un nouveau vocabulaire ! Le couffin est, ainsi, devenu kit, les restaurants de la Rahma sont désormais appelés centres de l'Iftar. Il y aura également des restos à proximité des gares routières baptisés « Abir Sabil» (personne de passage) qui serviront des repas chaud aux voyageurs. Une enveloppe de 5 milliards de dinars est allouée pour cette opération de solidarité. La valeur des kits alimentaires, qui seront distribués à deux reprises pendant le mois sacré, varie entre 3.500 et 5.000 DA et comportent, comme de coutume, des denrées alimentaires de première nécessité : semoule, farine, sucre, café, riz, légumes secs, huile de table et lait en poudre.