Spontanées ou à l'appel des syndicats, les manifestations se multiplient en Espagne contre le nouveau plan de rigueur qui va imposer de lourds sacrifices au pays, avec une hausse de la TVA, et porte un coup dur aux fonctionnaires, privés de leur prime de Noël. Sans attendre la journée officielle convoquée jeudi par les syndicats, ils se sont jetés dans les rues, par milliers ou par petits groupes, de jour comme de nuit, depuis l'annonce, le 11 juillet, du plan gouvernemental destiné à économiser 65 milliards d'euros, criant le malaise de tout un pays. Parmi eux, ces images insolites de métiers habituellement silencieux : des policiers, sans insigne de fonction, faisant face aux cordons des forces anti-émeutes, ou des pompiers, casque sur le crâne, vedettes du défilé surprise qui a parcouru Madrid dimanche soir, aux cris de : "C'est un hold-up, mains en l'air." Après avoir tard dans la nuit quitté les abords du Congrès des députés, transformé en camp retranché derrière les barrages policiers, environ un millier de manifestants ont encore une fois, lundi, mis le cap sur le Parlement. Car après une baisse des salaires de 5% décidée en 2010 par le gouvernement socialiste, la fonction publique est une nouvelle fois durement frappée par le gouvernement de droite : finie la prime de Noël, une bouffée d'oxygène équivalant à un mois de salaire, bienvenue en fin d'année pour les foyers espagnols. Sa suppression revient à baisser de 7% environ le salaire annuel. Spontanées ou à l'appel des syndicats, les manifestations se multiplient en Espagne contre le nouveau plan de rigueur qui va imposer de lourds sacrifices au pays, avec une hausse de la TVA, et porte un coup dur aux fonctionnaires, privés de leur prime de Noël. Sans attendre la journée officielle convoquée jeudi par les syndicats, ils se sont jetés dans les rues, par milliers ou par petits groupes, de jour comme de nuit, depuis l'annonce, le 11 juillet, du plan gouvernemental destiné à économiser 65 milliards d'euros, criant le malaise de tout un pays. Parmi eux, ces images insolites de métiers habituellement silencieux : des policiers, sans insigne de fonction, faisant face aux cordons des forces anti-émeutes, ou des pompiers, casque sur le crâne, vedettes du défilé surprise qui a parcouru Madrid dimanche soir, aux cris de : "C'est un hold-up, mains en l'air." Après avoir tard dans la nuit quitté les abords du Congrès des députés, transformé en camp retranché derrière les barrages policiers, environ un millier de manifestants ont encore une fois, lundi, mis le cap sur le Parlement. Car après une baisse des salaires de 5% décidée en 2010 par le gouvernement socialiste, la fonction publique est une nouvelle fois durement frappée par le gouvernement de droite : finie la prime de Noël, une bouffée d'oxygène équivalant à un mois de salaire, bienvenue en fin d'année pour les foyers espagnols. Sa suppression revient à baisser de 7% environ le salaire annuel.