La démission de Karim Tabbou, ex- premier secrétaire du FFS et d'un groupe formé par une soixantaine de ses camarades marque un tournant dans la contestation de la ligne politique prônée par la direction actuelle. Adoptant plutôt une posture constructive, Tabbou et ses amis, ont donc choisi de renoncer à infléchir et à corriger les positions défendues par Ali Laskri et son équipe. Les démissionnaires affirment ne pas vouloir «solder des comptes» et s'«engager dans des querelles inutiles qui risquent d'émousser le peu de crédit qui reste à ce parti dont nous avions fièrement porté les idéaux et les revendications démocratiques». Cette prise de position exprime nettement un écart par rapport à la démarche du groupe «wanted» (recherchés), catégorie dans laquelle la direction du FFS l'a rangé du fait, argue-t-elle, que ses membres n'ont pas donné signe de vie depuis 2002. Composé de Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir, Ali Kerboua et Djoudi Mammeri, ce groupe ambitionne tout simplement de faire revenir le FFS sur sa décision participationniste, voire sur ses engagements «secrets» qu'il aurait négociés avec les plus hautes autorités du pays. Faisant preuve d'un activisme remarquable, le groupe "wanted" a réussi la gageure d'organiser un meeting à Tizi Ouzou sur les lieux mêmes où en 1963, Aït Ahmed annonçait la création du FFS pour contrer le pouvoir de Ben Bella. En choisissant de s'adresser à la population, Djamel Zenati et ses camarades tentent ainsi de gagner la bataille de l'opinion militante. Leur stratégie consiste à prouver aux «décideurs» du doyen des partis d'opposition que leur thèse a reçu l'adhésion du plus grand nombre. Un pari qui n'est pas encore gagné vu le peu de monde qu'a drainé le meeting. Il est vrai que son organisation en plein été, à la mi-juillet, pourrait être la cause de la désaffection du public, mais il n'y a pas que cela, les initiateurs du meeting n'avaient pas obtenu l'autorisation pour pouvoir le tenir dans la salle du théâtre régional Kateb Yacine. Karim Tabbou qui avait accompagné le groupe "wanted" à ses débuts, a fini par prendre ses distances, parce qu'on lui a signifié qu'il était persona non grata. On peut donc dire qu'au-delà de la contestation de la ligne politique du parti d'Aït Ahmed, la démission de Tabbou et de ses amis du FFS est la conséquence directe de ses démêlés avec le groupe de Djamel Zenati. En démissionnant en masse, cependant Tabbou montre la marche à suivre aux autres et du coup, son action affaiblit le groupe «wanted». Car en politique, comme dans tous les autres secteurs d'activité, la démission est sur le plan éthique, la plus sûre des valeurs. La démission se prend conformément à des convictions et selon ses propres visions qu'on se fait de la politique. Au-delà des positionnements des uns et des autres, cela prouve que le FFS n'a pas pris la décision de participer aux législatives du 10 mai dernier par consensus comme la direction l'avait prétendu. Cela étant, il sera difficile à l'équipe d'Ali Laskri de taxer tous ces mécontents de parias. La démission de Karim Tabbou, ex- premier secrétaire du FFS et d'un groupe formé par une soixantaine de ses camarades marque un tournant dans la contestation de la ligne politique prônée par la direction actuelle. Adoptant plutôt une posture constructive, Tabbou et ses amis, ont donc choisi de renoncer à infléchir et à corriger les positions défendues par Ali Laskri et son équipe. Les démissionnaires affirment ne pas vouloir «solder des comptes» et s'«engager dans des querelles inutiles qui risquent d'émousser le peu de crédit qui reste à ce parti dont nous avions fièrement porté les idéaux et les revendications démocratiques». Cette prise de position exprime nettement un écart par rapport à la démarche du groupe «wanted» (recherchés), catégorie dans laquelle la direction du FFS l'a rangé du fait, argue-t-elle, que ses membres n'ont pas donné signe de vie depuis 2002. Composé de Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir, Ali Kerboua et Djoudi Mammeri, ce groupe ambitionne tout simplement de faire revenir le FFS sur sa décision participationniste, voire sur ses engagements «secrets» qu'il aurait négociés avec les plus hautes autorités du pays. Faisant preuve d'un activisme remarquable, le groupe "wanted" a réussi la gageure d'organiser un meeting à Tizi Ouzou sur les lieux mêmes où en 1963, Aït Ahmed annonçait la création du FFS pour contrer le pouvoir de Ben Bella. En choisissant de s'adresser à la population, Djamel Zenati et ses camarades tentent ainsi de gagner la bataille de l'opinion militante. Leur stratégie consiste à prouver aux «décideurs» du doyen des partis d'opposition que leur thèse a reçu l'adhésion du plus grand nombre. Un pari qui n'est pas encore gagné vu le peu de monde qu'a drainé le meeting. Il est vrai que son organisation en plein été, à la mi-juillet, pourrait être la cause de la désaffection du public, mais il n'y a pas que cela, les initiateurs du meeting n'avaient pas obtenu l'autorisation pour pouvoir le tenir dans la salle du théâtre régional Kateb Yacine. Karim Tabbou qui avait accompagné le groupe "wanted" à ses débuts, a fini par prendre ses distances, parce qu'on lui a signifié qu'il était persona non grata. On peut donc dire qu'au-delà de la contestation de la ligne politique du parti d'Aït Ahmed, la démission de Tabbou et de ses amis du FFS est la conséquence directe de ses démêlés avec le groupe de Djamel Zenati. En démissionnant en masse, cependant Tabbou montre la marche à suivre aux autres et du coup, son action affaiblit le groupe «wanted». Car en politique, comme dans tous les autres secteurs d'activité, la démission est sur le plan éthique, la plus sûre des valeurs. La démission se prend conformément à des convictions et selon ses propres visions qu'on se fait de la politique. Au-delà des positionnements des uns et des autres, cela prouve que le FFS n'a pas pris la décision de participer aux législatives du 10 mai dernier par consensus comme la direction l'avait prétendu. Cela étant, il sera difficile à l'équipe d'Ali Laskri de taxer tous ces mécontents de parias.