Les militaires ont repris aux rebelles le quartier de Midane et concentrent désormais leurs efforts Les forces loyales au régime syrien ont pris d'assaut vendredi le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, peu de temps après avoir repris celui de Midane, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Les forces régulières syriennes, dont des camions et véhicules remplis d'hommes lourdement armés ont pris d'assaut le quartier de Jobar (est)», indique l'ONG, précisant que des «perquisitions ont commencé» dans certains secteurs de ce quartier hostile au régime du président Bachar al-Assad. L'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a affirmé vendredi que le président syrien Bachar al-Assad «accepte de partir» mais «d'une façon civilisée», dans une interview à Radio France internationale (RFI). Le diplomate déclare qu'«au moment de la rencontre à Genève du groupe d'action, le 30 juin, un communiqué final prévoyait une transition vers un régime plus démocratique» et que cela avait été «accepté par Assad». «Il accepte de partir. Mais partir d'une façon civilisée», ajoute Alexandre Orlov. Les rebelles syriens exercent leur contrôle sur un poste-frontière avec la Turquie après de violents combats la veille avec l'armée syrienne. Des poids-lourds turcs incendiés, dont certains brûlent encore, gisent à l'entrée du poste de Bab al-Hawa, contrôlé par environ 150 rebelles en treillis lourdement armés. Ce poste est situé en face du poste turc de Cilvegözü, dans la province de Hatay (sud), qui abrite des camps de réfugiés syriens. Les bâtiments constituant le poste syrien sont criblés de balles et des taches de sang sont visibles dans certaines parties extérieures du complexe, signes de heurts intenses entre rebelles et soldats réguliers qui ont entièrement déserté l'endroit après les combats. Les rebelles ont saccagé le complexe, emportant avec eux ordinateurs et matériel de bureau. La Russie juge "inacceptable" de la tenir pour responsable Moscou a opposé, pour la troisième fois, son veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sanctionnant Damas. Il est "absolument inacceptable" de tenter de rendre la Russie responsable de la situation en Syrie en raison de son veto à la dernière résolution occidentale à l'Onu, a déclaré, vendredi, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. "Les tentatives de certains pays occidentaux de faire porter à la Russie la responsabilité de l'escalade de la violence en Syrie en raison de son refus de soutenir une résolution sur la menace de sanctions contre le pouvoir syrien sont absolument inacceptables", a dit M. Alexandre Loukachevitch devant la presse Les militaires ont repris aux rebelles le quartier de Midane et concentrent désormais leurs efforts Les forces loyales au régime syrien ont pris d'assaut vendredi le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, peu de temps après avoir repris celui de Midane, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Les forces régulières syriennes, dont des camions et véhicules remplis d'hommes lourdement armés ont pris d'assaut le quartier de Jobar (est)», indique l'ONG, précisant que des «perquisitions ont commencé» dans certains secteurs de ce quartier hostile au régime du président Bachar al-Assad. L'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a affirmé vendredi que le président syrien Bachar al-Assad «accepte de partir» mais «d'une façon civilisée», dans une interview à Radio France internationale (RFI). Le diplomate déclare qu'«au moment de la rencontre à Genève du groupe d'action, le 30 juin, un communiqué final prévoyait une transition vers un régime plus démocratique» et que cela avait été «accepté par Assad». «Il accepte de partir. Mais partir d'une façon civilisée», ajoute Alexandre Orlov. Les rebelles syriens exercent leur contrôle sur un poste-frontière avec la Turquie après de violents combats la veille avec l'armée syrienne. Des poids-lourds turcs incendiés, dont certains brûlent encore, gisent à l'entrée du poste de Bab al-Hawa, contrôlé par environ 150 rebelles en treillis lourdement armés. Ce poste est situé en face du poste turc de Cilvegözü, dans la province de Hatay (sud), qui abrite des camps de réfugiés syriens. Les bâtiments constituant le poste syrien sont criblés de balles et des taches de sang sont visibles dans certaines parties extérieures du complexe, signes de heurts intenses entre rebelles et soldats réguliers qui ont entièrement déserté l'endroit après les combats. Les rebelles ont saccagé le complexe, emportant avec eux ordinateurs et matériel de bureau. La Russie juge "inacceptable" de la tenir pour responsable Moscou a opposé, pour la troisième fois, son veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sanctionnant Damas. Il est "absolument inacceptable" de tenter de rendre la Russie responsable de la situation en Syrie en raison de son veto à la dernière résolution occidentale à l'Onu, a déclaré, vendredi, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. "Les tentatives de certains pays occidentaux de faire porter à la Russie la responsabilité de l'escalade de la violence en Syrie en raison de son refus de soutenir une résolution sur la menace de sanctions contre le pouvoir syrien sont absolument inacceptables", a dit M. Alexandre Loukachevitch devant la presse