Les décès annuels liés au sida dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA) ont augmenté, passant de 14.000 en 2001 à 25.000 en 2011, a indiqué mercredi le Programme des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) dans son dernier rapport. Selon les estimations, 330.000 personnes, dont 19.000 enfants, vivaient avec le VIH en 2011 dans la région MENA. En outre, 39.000 personnes, dont 3.100 enfants, ont été nouvellement infectées par cette maladie en 2011 dans cette région. Selon ONUSIDA, la couverture du traitement est ''très faible'' au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en s'établissant à 13 %, alors que pendant la grossesse, cette couverture est elle aussi très modeste, à seulement 6 %. Concernant l'Afrique subsaharienne, les estimations indiquent que 23,5 millions de personnes, dont 3,1 millions d'enfants, vivaient avec le VIH en 2011 dans cette partie de l'Afrique. On estime que 1,7 million de personnes, dont 300.00 enfants (baisse de 26% depuis 2009), ont été nouvellement infectées par le VIH en 2011. L'Afrique subsaharienne, indique le rapport, concentre plus de 90 % des enfants vivant avec le VIH dans le monde. Près de 6,2 millions de personnes y recevaient un traitement antirétroviral en 2011, contre 5,1 millions de malades en 2010 et 100.000 en 2003. Plus de la moitié (56 %) des personnes éligibles pour un traitement antirétroviral en Afrique subsaharienne en bénéficiaient en 2011. En Afrique subsaharienne, l'accès accru au traitement contre le VIH a fait baisser le nombre de décès liés au sida, qui est passé d'un pic annuel de 1,8 million en 2005 à 1,2 million en 2011. L'Afrique subsaharienne concentre plus de 80 % des personnes vivant avec le VIH et la tuberculose, tandis que plus de 80 % des médicaments antirétroviraux sont importés. A l'échelle mondiale, le rapport note que huit (8) millions de séropositifs dans le monde sont sous traitement antirétroviral, soit une hausse de 20 % entre 2010 et 2011, tandis que 34,2 millions de personnes vivent avec le VIH/sida. Aussi, 2,5 millions ont été nouvellement infectées par le VIH en 2011, soit 100.000 de moins qu'en 2010. Cette organisation onusienne précise également que les pays à revenus faible et intermédiaire ont investi 8,6 milliards de dollars dans la lutte contre cette maladie en 2011, soit une augmentation de 11%. Les investissements internationaux sont restés au niveau de 2008, soit 8,2 milliards de dollars par an. Selon les estimations, entre 22 et 24 milliards de dollars seraient nécessaires chaque année pour la riposte mondiale au VIH d'ici à 2015 et le déficit de financement est estimé à plus de 7 milliards de dollars. Pour le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, en dépit de certains progrès, il ne faudrait pas se contenter de garder l'assistance internationale au niveau actuel mais de la renforcer pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015. Les décès annuels liés au sida dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA) ont augmenté, passant de 14.000 en 2001 à 25.000 en 2011, a indiqué mercredi le Programme des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) dans son dernier rapport. Selon les estimations, 330.000 personnes, dont 19.000 enfants, vivaient avec le VIH en 2011 dans la région MENA. En outre, 39.000 personnes, dont 3.100 enfants, ont été nouvellement infectées par cette maladie en 2011 dans cette région. Selon ONUSIDA, la couverture du traitement est ''très faible'' au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en s'établissant à 13 %, alors que pendant la grossesse, cette couverture est elle aussi très modeste, à seulement 6 %. Concernant l'Afrique subsaharienne, les estimations indiquent que 23,5 millions de personnes, dont 3,1 millions d'enfants, vivaient avec le VIH en 2011 dans cette partie de l'Afrique. On estime que 1,7 million de personnes, dont 300.00 enfants (baisse de 26% depuis 2009), ont été nouvellement infectées par le VIH en 2011. L'Afrique subsaharienne, indique le rapport, concentre plus de 90 % des enfants vivant avec le VIH dans le monde. Près de 6,2 millions de personnes y recevaient un traitement antirétroviral en 2011, contre 5,1 millions de malades en 2010 et 100.000 en 2003. Plus de la moitié (56 %) des personnes éligibles pour un traitement antirétroviral en Afrique subsaharienne en bénéficiaient en 2011. En Afrique subsaharienne, l'accès accru au traitement contre le VIH a fait baisser le nombre de décès liés au sida, qui est passé d'un pic annuel de 1,8 million en 2005 à 1,2 million en 2011. L'Afrique subsaharienne concentre plus de 80 % des personnes vivant avec le VIH et la tuberculose, tandis que plus de 80 % des médicaments antirétroviraux sont importés. A l'échelle mondiale, le rapport note que huit (8) millions de séropositifs dans le monde sont sous traitement antirétroviral, soit une hausse de 20 % entre 2010 et 2011, tandis que 34,2 millions de personnes vivent avec le VIH/sida. Aussi, 2,5 millions ont été nouvellement infectées par le VIH en 2011, soit 100.000 de moins qu'en 2010. Cette organisation onusienne précise également que les pays à revenus faible et intermédiaire ont investi 8,6 milliards de dollars dans la lutte contre cette maladie en 2011, soit une augmentation de 11%. Les investissements internationaux sont restés au niveau de 2008, soit 8,2 milliards de dollars par an. Selon les estimations, entre 22 et 24 milliards de dollars seraient nécessaires chaque année pour la riposte mondiale au VIH d'ici à 2015 et le déficit de financement est estimé à plus de 7 milliards de dollars. Pour le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, en dépit de certains progrès, il ne faudrait pas se contenter de garder l'assistance internationale au niveau actuel mais de la renforcer pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015.