Décidément, les gardes communaux ne semblent pas prêts de rentrer chez eux puisque ils maintiennent la pression sur le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en vue de l'amener à souscrire à leurs totalesrevendications. Mais le département ministériel de Dahou Ould Kablia fait pour le moment la sourde oreille car il considère que la plupart des revendications des gardes communaux ont été satisfaites. Décidément, les gardes communaux ne semblent pas prêts de rentrer chez eux puisque ils maintiennent la pression sur le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en vue de l'amener à souscrire à leurs totalesrevendications. Mais le département ministériel de Dahou Ould Kablia fait pour le moment la sourde oreille car il considère que la plupart des revendications des gardes communaux ont été satisfaites. Autant dire qu'il agit d'un véritable bras de fer qui dure depuis une douzaine de jours, soit lorsque les gardes communaux ont organisé, le 9 juillet plus précisément , une marche sur Alger à partir de Blida. Une marche qui a cependant été stoppée à Birkhadem aux portes d'Alger par un important dispositif de sécurité. Il a, alors, fallu aux forces de l'ordre d'utiliser les grands moyens pour stopper l'avancée des milliers de gardes communaux dans les rangs desquels des dizaines de blessés ont été enregistrés au cours de ces affrontements. Mais malgré cela, les gardes communaux, qui ont battu en retraite à Blida, ne baissent pas les bras puisqu' ils comptent toujours organiser une nouvelle marche sur Alger. « Le principe de cette marche est retenu, mais c ‘est ce soir , ( hier NDLR ) que nous allons décider des modalités de cette action » nous a indiqué hier Aliouat Lahlou ajoutant que « les gardes communaux sont décidés arracher leurs droits » Aliouat Lahlou, délégué de Bouira et un des représentants des gardes communaux a estimé que « le communiqué du ministère de l'Intérieur n'apporte rien de nouveau. C'est un ancien communiqué ». Pour notre interlocuteur , joint hier au téléphone, « si les communaux veulent avoir un statut particulier qui les protége et préserve leurs droits, c'est parce que ils nous ont exploités durant de nombreuses années et on ne veut pas être considérés comme des agents administratifs , car nous nous considérons comme un corps militaire » . Toute la problématique est là, car si le ministère a classé les gardes communaux dans la catégorie 6 de la Fonction publique, eux refusent cette classification et prétendent à nettement mieux puisque ils souhaitent être classés à la 12. « Cette revendication ne peut être prise en charge car il s'agit d'une catégorie réservée aux titulaires d'un diplôme universitaire et la classification des différents groupes et catégories est régie par le statut général de la Fonction publique » note le communiqué du ministère de l'Intérieur rendu public avant-hier . Dans ce même communiqué le ministère, qui estime surtout que la plupart des revendications des gardes communaux ont été satisfaites, relève aussi qu'il ne saurait être question de l'élaboration d'un nouveau statut particulier sachant que ce corps dispose déjà d'un statut consacré par le décret exécutif n° 96-266 du 03 août 1996. De plus la révision de ce statut ne peut se faire en raison du redéploiement projeté des effectifs de ce corps. C'est dire que les positions paraissent éloignées les une des autres. D'où la persistance de ce conflit et la volonté de gardes communaux, qui campent ces derniers jours dans les champs avoisinant la base aérien militaire de Boufarik, à ne pas abdiquer malgré les pressions comme ce fut le cas lorsque des dizaine d'entre eux ont reçu des convocations à comparaître devant le tribunal de Bir- Mourad -Rais. Autant dire qu'il agit d'un véritable bras de fer qui dure depuis une douzaine de jours, soit lorsque les gardes communaux ont organisé, le 9 juillet plus précisément , une marche sur Alger à partir de Blida. Une marche qui a cependant été stoppée à Birkhadem aux portes d'Alger par un important dispositif de sécurité. Il a, alors, fallu aux forces de l'ordre d'utiliser les grands moyens pour stopper l'avancée des milliers de gardes communaux dans les rangs desquels des dizaines de blessés ont été enregistrés au cours de ces affrontements. Mais malgré cela, les gardes communaux, qui ont battu en retraite à Blida, ne baissent pas les bras puisqu' ils comptent toujours organiser une nouvelle marche sur Alger. « Le principe de cette marche est retenu, mais c ‘est ce soir , ( hier NDLR ) que nous allons décider des modalités de cette action » nous a indiqué hier Aliouat Lahlou ajoutant que « les gardes communaux sont décidés arracher leurs droits » Aliouat Lahlou, délégué de Bouira et un des représentants des gardes communaux a estimé que « le communiqué du ministère de l'Intérieur n'apporte rien de nouveau. C'est un ancien communiqué ». Pour notre interlocuteur , joint hier au téléphone, « si les communaux veulent avoir un statut particulier qui les protége et préserve leurs droits, c'est parce que ils nous ont exploités durant de nombreuses années et on ne veut pas être considérés comme des agents administratifs , car nous nous considérons comme un corps militaire » . Toute la problématique est là, car si le ministère a classé les gardes communaux dans la catégorie 6 de la Fonction publique, eux refusent cette classification et prétendent à nettement mieux puisque ils souhaitent être classés à la 12. « Cette revendication ne peut être prise en charge car il s'agit d'une catégorie réservée aux titulaires d'un diplôme universitaire et la classification des différents groupes et catégories est régie par le statut général de la Fonction publique » note le communiqué du ministère de l'Intérieur rendu public avant-hier . Dans ce même communiqué le ministère, qui estime surtout que la plupart des revendications des gardes communaux ont été satisfaites, relève aussi qu'il ne saurait être question de l'élaboration d'un nouveau statut particulier sachant que ce corps dispose déjà d'un statut consacré par le décret exécutif n° 96-266 du 03 août 1996. De plus la révision de ce statut ne peut se faire en raison du redéploiement projeté des effectifs de ce corps. C'est dire que les positions paraissent éloignées les une des autres. D'où la persistance de ce conflit et la volonté de gardes communaux, qui campent ces derniers jours dans les champs avoisinant la base aérien militaire de Boufarik, à ne pas abdiquer malgré les pressions comme ce fut le cas lorsque des dizaine d'entre eux ont reçu des convocations à comparaître devant le tribunal de Bir- Mourad -Rais.