Décidément les gardes communaux ne décolèrent pas. Pour preuve, ils comptent organiser une nouvelle marche sur Alger. Une marche qui aura lieu sans doute aujourd'hui mercredi ou demain jeudi. «Nous comptons en effet organiser une action d'envergure à Alger avant le début du mois de Ramadhan», a en effet indiqué Aliouat Lahlou, délégué national et représentant de la wilaya de Bouira ajoutant que «c'est ce soir (hier NDLR) que nous allons décider de la date de cette action ». Décidément les gardes communaux ne décolèrent pas. Pour preuve, ils comptent organiser une nouvelle marche sur Alger. Une marche qui aura lieu sans doute aujourd'hui mercredi ou demain jeudi. «Nous comptons en effet organiser une action d'envergure à Alger avant le début du mois de Ramadhan», a en effet indiqué Aliouat Lahlou, délégué national et représentant de la wilaya de Bouira ajoutant que «c'est ce soir (hier NDLR) que nous allons décider de la date de cette action ». Selon notre interlocuteur, contacté hier, «des milliers de gardes communaux de 33 wilayas sont encore rassemblés à Blida devant le siège de la délégation de la garde communale de cette wilaya prêts à revenir à la charge». Par cette nouvelle action, les gardes communaux veulent exprimer leur ras-le-bol et leur dépit par rapport à la position des pouvoirs publics qui ont fait très peu cas de leurs revendications. «Le ministère de l'Intérieur n'a pas donné suite à notre plateforme de revendications», soutient Aliouat Lahlou avant de préciser que «les gardes communaux subissent des pressions et autres intimidations après la marche organisée sur Alger la semaine dernière». Il y a une semaine, pour rappel, des milliers de gardes communaux, partis à pied de Blida où ils étaient rassemblés depuis plusieurs semaines, ont marché sur Alger. Mais après avoir parcouru une quarantaine de kilomètres à pied, les protestataires, qui comptaient organiser un rassemblement devant la présidence de la République, ont été stoppés à Birkhadem par un important dispositif de sécurité. Les forces de l'ordre ont alors utilisé les grands moyens pour empêcher les marcheurs d'atteindre leur objectif. Au cours des affrontements entre les deux parties des dizaines de gardes communaux ont été blessés et d'autres arrêtés. Le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a alors reçu, le lendemain, soit le mardi 10 juillet, une délégation des protestataires. Mais depuis, il semble que les choses n'ont pas évolué car les gardes communaux estiment que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. Lahlou trouve "bizarre" que certaines wilayas ont appliqué le statut des gardes communaux alors que d'autres wilayas non. «Nous, on rejette ce statut et on ne l'accepte pas parce que nous sommes un corps armé alors que les dispositions de ce statut nous considèrent comme des agents de bureaux et on a été classés à la catégorie 6 de la Fonction publique. Nous refusons catégoriquement cela et on veut être classifiés comme des militaires car nous sommes sous l'égide du ministère de la Défense nationale. Donc on veut bénéficier des mêmes avantages que les militaires». Le bras de fer est appelé donc à se poursuivre et cette nouvelle marche des gardes communaux sur Alger risque fort bien de connaître de nouveaux affrontements avec les forces de l'ordre. Il faut aussi rappeler qu'une quarantaine de gardes communaux ont été cités à comparaître devant le tribunal de Bir Mourad Rais le 24 octobre prochain. Ils sont poursuivis pour attroupement illégal et outrage aux forces de l'ordre. Notons que les gardes communaux observent, depuis le 26 juin dernier, un sit-in devant le siége de la délégation de la garde communale de Blida. Certains éléments de ce corps ont même observé, en vain, une grève de la faim pour attirer l'attention des autorités sur leur situation. Selon notre interlocuteur, contacté hier, «des milliers de gardes communaux de 33 wilayas sont encore rassemblés à Blida devant le siège de la délégation de la garde communale de cette wilaya prêts à revenir à la charge». Par cette nouvelle action, les gardes communaux veulent exprimer leur ras-le-bol et leur dépit par rapport à la position des pouvoirs publics qui ont fait très peu cas de leurs revendications. «Le ministère de l'Intérieur n'a pas donné suite à notre plateforme de revendications», soutient Aliouat Lahlou avant de préciser que «les gardes communaux subissent des pressions et autres intimidations après la marche organisée sur Alger la semaine dernière». Il y a une semaine, pour rappel, des milliers de gardes communaux, partis à pied de Blida où ils étaient rassemblés depuis plusieurs semaines, ont marché sur Alger. Mais après avoir parcouru une quarantaine de kilomètres à pied, les protestataires, qui comptaient organiser un rassemblement devant la présidence de la République, ont été stoppés à Birkhadem par un important dispositif de sécurité. Les forces de l'ordre ont alors utilisé les grands moyens pour empêcher les marcheurs d'atteindre leur objectif. Au cours des affrontements entre les deux parties des dizaines de gardes communaux ont été blessés et d'autres arrêtés. Le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a alors reçu, le lendemain, soit le mardi 10 juillet, une délégation des protestataires. Mais depuis, il semble que les choses n'ont pas évolué car les gardes communaux estiment que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. Lahlou trouve "bizarre" que certaines wilayas ont appliqué le statut des gardes communaux alors que d'autres wilayas non. «Nous, on rejette ce statut et on ne l'accepte pas parce que nous sommes un corps armé alors que les dispositions de ce statut nous considèrent comme des agents de bureaux et on a été classés à la catégorie 6 de la Fonction publique. Nous refusons catégoriquement cela et on veut être classifiés comme des militaires car nous sommes sous l'égide du ministère de la Défense nationale. Donc on veut bénéficier des mêmes avantages que les militaires». Le bras de fer est appelé donc à se poursuivre et cette nouvelle marche des gardes communaux sur Alger risque fort bien de connaître de nouveaux affrontements avec les forces de l'ordre. Il faut aussi rappeler qu'une quarantaine de gardes communaux ont été cités à comparaître devant le tribunal de Bir Mourad Rais le 24 octobre prochain. Ils sont poursuivis pour attroupement illégal et outrage aux forces de l'ordre. Notons que les gardes communaux observent, depuis le 26 juin dernier, un sit-in devant le siége de la délégation de la garde communale de Blida. Certains éléments de ce corps ont même observé, en vain, une grève de la faim pour attirer l'attention des autorités sur leur situation.