Les gardes communaux ont mis à exécution leur menace de marcher sur Alger. En effet, hier, plusieurs centaines d'éléments de la garde communale ont, à partir de Blida, entamé leur marche vers la capitale. «Nous avons levé le camp à 4 h du matin», nous a indiqué hier Hakim Chaieb le coordinateur national des gardes communaux avant de préciser que «cette action vise à faire entendre leurs voix s'agissant de leurs revendications qui n'ont pas été satisfaites». Les gardes communaux ont mis à exécution leur menace de marcher sur Alger. En effet, hier, plusieurs centaines d'éléments de la garde communale ont, à partir de Blida, entamé leur marche vers la capitale. «Nous avons levé le camp à 4 h du matin», nous a indiqué hier Hakim Chaieb le coordinateur national des gardes communaux avant de préciser que «cette action vise à faire entendre leurs voix s'agissant de leurs revendications qui n'ont pas été satisfaites». Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «les gardes communaux n'ont rencontré aucun obstacle» en ce sens que les forces de l'ordre n'ont rien fait pour les empêcher de parcourir à pied le chemin de Blida jusqu'aux portes d'Alger. Jusqu'aux portes de la capitale car en milieu d'après-midi, les gardes communaux, qui voulaient tenir un rassemblement devant le siège de la présidence de la République, ont été stoppés à BirKhadem. Un important dispositif de sécurité les a, en effet, dissuadés de poursuivre leur marche en direction d'Alger. Les gardes communaux considèrent que les accords passés avec les pouvoirs publics n'ont pas été respectés par ces derniers. Ils s'élèvent ainsi contre le montant de la pension de retraite que veulent leur verser les autorités et qui est estimée à 16000 DA. "Nous avons réclamé une pension de retraite pour les célibataires oscillant entre 18 000 et 20 000 DA", a précisé Hakim Chaieb ajoutant que les gardes communaux revendiquent une réelle prise en charge de leurs préoccupations. Les gardes communaux s'élèvent, en vérité, contre leur classification. «Nous sommes considérés comme des agents de bureaux et donc classés à la catégorie 6, alors que nous revendiquons un statut de militaires» soutient, de son coté, le représentant de la wilaya de Bouira, Aliouat Lahlou. Selon ce dernier, joint lui aussi par téléphone, « on veut être classifiés comme des militaires car nous sommes sous l'égide du ministère de la Défense. Donc on veut bénéficier des mêmes avantages que les militaires ». Les gardes communaux, qui veulent ainsi interpeller le président de la République sur leurs conditions, en ont ras-le-bol d'être soumis au même régime d'assurance que les agents de bureau qui travaillent donc huit heures par jour alors qu'eux travaillent 24h sur 24H. « Nous n'avons pas le droit de nous soigner à l'hôpital militaire de Ain Naadja» précise, en outre, Lahlou. C'est pour toutes ces raisons que la colère des gardes communaux a atteint son paroxysme. Il faut préciser que les gardes communaux observent, depuis le 26 juin dernier, un sit-in devant le siége de la délégation de la garde communale de Blida. Certains éléments de ce corps ont même observé, en vain, une grève de la faim pour attirer l'attention des autorités sur leur situation. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «les gardes communaux n'ont rencontré aucun obstacle» en ce sens que les forces de l'ordre n'ont rien fait pour les empêcher de parcourir à pied le chemin de Blida jusqu'aux portes d'Alger. Jusqu'aux portes de la capitale car en milieu d'après-midi, les gardes communaux, qui voulaient tenir un rassemblement devant le siège de la présidence de la République, ont été stoppés à BirKhadem. Un important dispositif de sécurité les a, en effet, dissuadés de poursuivre leur marche en direction d'Alger. Les gardes communaux considèrent que les accords passés avec les pouvoirs publics n'ont pas été respectés par ces derniers. Ils s'élèvent ainsi contre le montant de la pension de retraite que veulent leur verser les autorités et qui est estimée à 16000 DA. "Nous avons réclamé une pension de retraite pour les célibataires oscillant entre 18 000 et 20 000 DA", a précisé Hakim Chaieb ajoutant que les gardes communaux revendiquent une réelle prise en charge de leurs préoccupations. Les gardes communaux s'élèvent, en vérité, contre leur classification. «Nous sommes considérés comme des agents de bureaux et donc classés à la catégorie 6, alors que nous revendiquons un statut de militaires» soutient, de son coté, le représentant de la wilaya de Bouira, Aliouat Lahlou. Selon ce dernier, joint lui aussi par téléphone, « on veut être classifiés comme des militaires car nous sommes sous l'égide du ministère de la Défense. Donc on veut bénéficier des mêmes avantages que les militaires ». Les gardes communaux, qui veulent ainsi interpeller le président de la République sur leurs conditions, en ont ras-le-bol d'être soumis au même régime d'assurance que les agents de bureau qui travaillent donc huit heures par jour alors qu'eux travaillent 24h sur 24H. « Nous n'avons pas le droit de nous soigner à l'hôpital militaire de Ain Naadja» précise, en outre, Lahlou. C'est pour toutes ces raisons que la colère des gardes communaux a atteint son paroxysme. Il faut préciser que les gardes communaux observent, depuis le 26 juin dernier, un sit-in devant le siége de la délégation de la garde communale de Blida. Certains éléments de ce corps ont même observé, en vain, une grève de la faim pour attirer l'attention des autorités sur leur situation.