Des centaines, voire même des milliers de gardes communaux sont toujours rassemblés devant le siège de la délégation de la garde communale de Blida. Ceci est la preuve incontestable que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. C'est dire que la rencontre d'avant-hier d'une délégation des gardes communaux avec le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, n'a pas permis de régler l'ensemble des problèmes soulevés par les éléments de ce corps et pour lesquels ils ont, après avoir tenu un rassemblement ouvert à Blida pendant plusieurs jours, organisé à partir de cette ville une marche sur Alger, lundi dernier. Une marche qui a tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre lorsque ces derniers ont bloqué la procession de milliers de gardes communaux à Birkhadem. «Nous sommes toujours rassemblés devant le siège de la délégation de la garde communale de Blida et nous avons installé une cellule de crise», nous dira, hier, Aliouat Lahlou, un des délégués nationaux et représentant de la wilaya de Bouira. A l'issue des affrontements de lundi dernier ,les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de dizaines de gardes communaux avant de les relâcher. Mais certains d'entre eux ont été poursuivis en justice. En effet, selon Lahlou, joint hier par téléphone, 36 éléments ont reçu des citations à comparaître devant le tribunal de Bir- Mourad -Rais et ce, pour le 24 juillet prochain .Selon Aliouat Lahlou, «nos 36 camarades sont poursuivis pour attroupement illégal sur la voie publique et usage de la violence contre les forces de l'ordre. Pour nous, cela est insensé, car ce sont les gardes communaux qui ont été brutalisés par les forces de l'ordre». De plus, selon notre interlocuteur, les pressions sur les gardes communaux dans les cantonnements se sont poursuivies d'où, selon lui, «les rassemblements de nos camarades devant les sièges des délégations de la garde communale dans plusieurs wilayas dont, entres autres , Batna , Medea, Sétif , Bordj Bou Arreridj et Ain Defla». Sur les résultats de la rencontre de lundi avec le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, Aliouat Lahlou a indiqué que lui et ses camarades «ne sont pas du tout satisfaits, sinon on serait rentrés chez nous au lieu de décider de rester à Blida», ajoutant que «les autorités ont intérêt à régler le problème, sinon il y a un réel risque d'explosion». Lahlou ne mâche pas ses mots lorsque il déclare que «les autorités font dans la fuite en avant car ils veulent effacer tous les sacrifices consentis par les gardes communaux durant la décennie noire». En somme, pour notre interlocuteur, la rencontre avec Ould Kablia a été un échec puisque «le ministre n'a fait que des promesses». Lahlou déclare que les gardes communaux resteront mobilisés jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Des revendications qui portent sur le statut puisque les gardes communaux refusent d'être considérés comme des agents de bureau et donc classés à la catégorie 6 de la Fonction publique alors qu'ils disent avoir fait le travail d'un militaire durant les années de lutte contre le terrorisme. Aussi, ils veulent avoir les mêmes avantages que les militaires. Ceci sans oublier aussi l'épineuse question du montant de la pension de retraite ainsi que du problème de logement. Des centaines, voire même des milliers de gardes communaux sont toujours rassemblés devant le siège de la délégation de la garde communale de Blida. Ceci est la preuve incontestable que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. C'est dire que la rencontre d'avant-hier d'une délégation des gardes communaux avec le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, n'a pas permis de régler l'ensemble des problèmes soulevés par les éléments de ce corps et pour lesquels ils ont, après avoir tenu un rassemblement ouvert à Blida pendant plusieurs jours, organisé à partir de cette ville une marche sur Alger, lundi dernier. Une marche qui a tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre lorsque ces derniers ont bloqué la procession de milliers de gardes communaux à Birkhadem. «Nous sommes toujours rassemblés devant le siège de la délégation de la garde communale de Blida et nous avons installé une cellule de crise», nous dira, hier, Aliouat Lahlou, un des délégués nationaux et représentant de la wilaya de Bouira. A l'issue des affrontements de lundi dernier ,les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de dizaines de gardes communaux avant de les relâcher. Mais certains d'entre eux ont été poursuivis en justice. En effet, selon Lahlou, joint hier par téléphone, 36 éléments ont reçu des citations à comparaître devant le tribunal de Bir- Mourad -Rais et ce, pour le 24 juillet prochain .Selon Aliouat Lahlou, «nos 36 camarades sont poursuivis pour attroupement illégal sur la voie publique et usage de la violence contre les forces de l'ordre. Pour nous, cela est insensé, car ce sont les gardes communaux qui ont été brutalisés par les forces de l'ordre». De plus, selon notre interlocuteur, les pressions sur les gardes communaux dans les cantonnements se sont poursuivies d'où, selon lui, «les rassemblements de nos camarades devant les sièges des délégations de la garde communale dans plusieurs wilayas dont, entres autres , Batna , Medea, Sétif , Bordj Bou Arreridj et Ain Defla». Sur les résultats de la rencontre de lundi avec le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, Aliouat Lahlou a indiqué que lui et ses camarades «ne sont pas du tout satisfaits, sinon on serait rentrés chez nous au lieu de décider de rester à Blida», ajoutant que «les autorités ont intérêt à régler le problème, sinon il y a un réel risque d'explosion». Lahlou ne mâche pas ses mots lorsque il déclare que «les autorités font dans la fuite en avant car ils veulent effacer tous les sacrifices consentis par les gardes communaux durant la décennie noire». En somme, pour notre interlocuteur, la rencontre avec Ould Kablia a été un échec puisque «le ministre n'a fait que des promesses». Lahlou déclare que les gardes communaux resteront mobilisés jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Des revendications qui portent sur le statut puisque les gardes communaux refusent d'être considérés comme des agents de bureau et donc classés à la catégorie 6 de la Fonction publique alors qu'ils disent avoir fait le travail d'un militaire durant les années de lutte contre le terrorisme. Aussi, ils veulent avoir les mêmes avantages que les militaires. Ceci sans oublier aussi l'épineuse question du montant de la pension de retraite ainsi que du problème de logement.