Jusqu'en juillet 2010, Steven Jacobs a dirigé Sands China, la filiale chinoise de l'«empire des jeux» de Sheldon Adelson, le propriétaire de la chaîne d'hôtels-casinos Sands, dont Las Vegas est le siège, et le port en zone franche chinois de Macao, de très loin, sa première source de profit. Or voilà qu'il accuse aujourd'hui publiquement son ancien patron d'avoir favorisé la prostitution dans ses établissements chinois. En retour, M. Adelson, jeudi 19 juillet, a porté plainte contre son ex-subordonné, l'accusant de chercher à ternir son image. L'affaire ferait peu de bruit si M. Adelson n'était pas récemment devenu le plus gros contributeur individuel de la campagne de Mitt Romney, le prochain candidat républicain à l'élection présidentielle (il lui a signé en juin deux chèques de 10 millions de dollars chacun, soit 8,2 millions d'euros, sans compter les contributions non divulguées). Les démocrates, eux, se délectent de ces accusations. L'équipe de campagne de Barack Obama, en sous-main, évoque déjà des allégations selon lesquelles "l'argent de la prostitution chinoise" financerait la campagne de son adversaire. Des enquêtes ont été ouvertes contre M. Adelson à la fois au Nevada, où il réside, et par la justice fédérale à Washington, comme l'a révélé un article réalisé de concert par le site journalistique indépendant ProPublica et la chaîne publique de radiotélévision américaine PBS. Avec 25 milliards de dollars, M. Adelson est considéré par le magazine Forbes comme la troisième fortune américaine et la 13e mondiale. Cette fortune, il l'a bâtie dans les jeux, jusqu'à devenir propriétaire à Las Vegas des hôtels-casinos Palazzo et Venezia ainsi que de quatre gigantesques établissements à Macao au sein du Parti républicain, certains s'inquiètent des conséquences de l'image du financier de Las Vegas sur la campagne du candidat Romney. "Beaucoup des bénéfices engrangés par M. Adelson proviennent de Macao", a estimé, en juin, John McCain, candidat du parti en 2008, avant de regretter que, "de façon contournée, de l'argent étranger intervient peut-être dans la campagne politique américaine". Jusqu'en juillet 2010, Steven Jacobs a dirigé Sands China, la filiale chinoise de l'«empire des jeux» de Sheldon Adelson, le propriétaire de la chaîne d'hôtels-casinos Sands, dont Las Vegas est le siège, et le port en zone franche chinois de Macao, de très loin, sa première source de profit. Or voilà qu'il accuse aujourd'hui publiquement son ancien patron d'avoir favorisé la prostitution dans ses établissements chinois. En retour, M. Adelson, jeudi 19 juillet, a porté plainte contre son ex-subordonné, l'accusant de chercher à ternir son image. L'affaire ferait peu de bruit si M. Adelson n'était pas récemment devenu le plus gros contributeur individuel de la campagne de Mitt Romney, le prochain candidat républicain à l'élection présidentielle (il lui a signé en juin deux chèques de 10 millions de dollars chacun, soit 8,2 millions d'euros, sans compter les contributions non divulguées). Les démocrates, eux, se délectent de ces accusations. L'équipe de campagne de Barack Obama, en sous-main, évoque déjà des allégations selon lesquelles "l'argent de la prostitution chinoise" financerait la campagne de son adversaire. Des enquêtes ont été ouvertes contre M. Adelson à la fois au Nevada, où il réside, et par la justice fédérale à Washington, comme l'a révélé un article réalisé de concert par le site journalistique indépendant ProPublica et la chaîne publique de radiotélévision américaine PBS. Avec 25 milliards de dollars, M. Adelson est considéré par le magazine Forbes comme la troisième fortune américaine et la 13e mondiale. Cette fortune, il l'a bâtie dans les jeux, jusqu'à devenir propriétaire à Las Vegas des hôtels-casinos Palazzo et Venezia ainsi que de quatre gigantesques établissements à Macao au sein du Parti républicain, certains s'inquiètent des conséquences de l'image du financier de Las Vegas sur la campagne du candidat Romney. "Beaucoup des bénéfices engrangés par M. Adelson proviennent de Macao", a estimé, en juin, John McCain, candidat du parti en 2008, avant de regretter que, "de façon contournée, de l'argent étranger intervient peut-être dans la campagne politique américaine".